lundi 29 août 2011

L'allumeur de réverbères - Maria S. Cummins - 1896


L'histoire 

La petite Gertrude _ Gerty pour les intimes _ passe ses journées à errer dans les rues de Boston. Abandonnée à sa naissance aux soins de Nan Grant, une femme acariâtre qui ne l'aime guère, elle doit tout à son sauvage instinct de survie et la liberté propre à ceux qui n'ont de souci à se faire que pour eux-mêmes. Du haut de ses huit ans, Gerty n'hésite pas à lui rendre comme il se doit son mépris, ses coups et ses sarcasmes. Si bien qu'après lui avoir envoyé une bûche en pleine tête, la "petite sorcière" est chassée de la maison. Personne ne se risque à accorder la moindre charité à cette racaille en herbe, hormis Trueman Flint, le vieil allumeur de réverbères pour qui elle manifeste une sorte de fascination, et avec lequel elle a sympathisé.
 
Bien que Flint ait pris l'habitude de mener une vie modeste et solitaire, il n'hésite pas à adopter Gerty et à lui ouvrir les portes d'un nouveau destin. L'allumeur de réverbères est soutenu dans son entreprise par un entourage de personnes bienveillantes qui constituent d'ordinaire sa compagnie : Mrs Sullivan, son fils Willie, les Graham et Emily, leur fille aveugle. Tous vont apprendre à la Gertrude qu'il est fort déplaisant pour tous d'entendre les grossièretés qui émanent de ses états colériques, mais qu'il lui suffit de prier, de se contenir et d'apprendre à lire, pour devenir gentille !

Et voilà ! Un ange est né !

Dix ans plus tard, Gertrude est une fille rangée, exemplaire, méconnaissable. Elle est aussi devenue belle, maintenant qu'elle a perdu son démoniaque caractère affirmé. Trueman Flint a encore vieilli, donc il est mort. Mrs Sullivan aussi, Nan Grant (a qui elle a pardonné d'avoir ébouillanté son petit chat) aussi, son pote Willie est parti faire fortune aux Indes. Elle s'est donc reconvertie en dame de compagnie d'Emily Graham, à qui elle lit des livres entre deux prières...

J'avoue qu'à ce moment de l'histoire, j'ai pensé très fort ...
 

                            Dommage que Youtube affiche le titre des vidéos, ça casse tout l'effet de surprise.
                                               

... mais je me doutais bien que cela n'allait pas durer. Sous l'existence apparemment calme des Graham, d'Emily et de Gerty, les peines de coeur et les tourments du passé bouillonnent !


Un vieux livre 

Voilà des années que ce roman croupit dans un meuble de rangement, sans que j'aie eu l'idée de le lire. Il faut dire que l'état du livre ne donne pas envie ; il m'est parvenu dans une vieille édition Hachette (sans numéro ISBN, c'est dire ! ) et revêtu d'une couverture vierge de toute autre indication que cette du titre, jaunie par le temps et à peine plus cartonnée que les pages. L'âge accorde beaucoup de valeur à l'objet en question, mais ne donne pas franchement envie d'en savoir plus sur son contenu. C'est sans doute pour cette raison qu'il a été oublié de tous. 

On ne voit pas grand chose, mais c'est peut-être mieux ainsi...

             
L'Allumeur de réverbères est donc paru chez Hachette à la fin du XIX°siècle, au cours d'une période pendant laquelle plusieurs maisons d'édition se sont mises à consacrer une part de leurs publications à la littérature dite "de jeunesse". Le ton se voulait alors assez moraliste, car il ne fallait pas une seule seconde perdre de vue la portée éducative du livre. C'est fortement perceptible dans ce cas précis. Le roman daté de 1896 fait à présent partie du domaine public, ce qui veut dire que la BNF a été en mesure de numériser l'exemplaire qu'elle possédait forcément grâce à la loi du dépôt légal, pour le mettre en ligne sur Gallica, sa bibliothèque numérique : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64276z/f5.image  

Miss Cummins, L'allumeur de réverbères. 1896. Photo de l'édition Hachette. 





 


mercredi 24 août 2011

Joyeux anniversaire Bubulle !!

En attendant que tu puisses repasser par ici... quelques private jokes en vrac ! :-)


Une chanson, un cheval,

Un cussou géant prêt à bondir
Un hybride
Des vampires
Un visage fin (en l'occurrence, celui d'Henri IV)

...

A suivre !!! :-D








lundi 22 août 2011

Ardoises et cahiers de brouillons - Claude Taudin (2004)

Hum, avouez que ce titre donne envie, non ?


Situons le contexte 
 
Claude Taudin était un des auteurs préférés de ma mémé, pour qui la lecture était devenue une des principales occupations de ses dernières années de passage dans notre monde. A force de tourner les pages, elle avait adopté un rythme infernal et on avait pris l'habitude de disposer, tous les matins, sur la tablette proche de son fauteuil, une sélection de trois romans de taille à compléter sa journée studieuse, que seuls quelques sitcoms de TF1 pouvait interrompre.
Il lui importait peu d'avoir à dévorer des ouvrages qu'elle avait déjà lus, mais elle avait tout de même ses préférences. Aussi relisait-elle Ardoises et cahiers de brouillons assez régulièrement. Je me demandais pourquoi, puisque l'ambiance scolaire n'avait jamais paru soulever chez elle de nostalgie particulière. Comme je l'ai déjà dit, Mémé s'est mise à sécher l'école dès qu'elle a compris qu'elle risquait fort de lire le même livre de lecture pendant cinq ans, et dès qu'elle a pris conscience de l'état de décomposition avancé de son institutrice sourde. 

Mais je m'égare. J'ai donc lu ce roman, qui repose dans la collection de littérature de terroir de Mémé depuis maintenant cinq ans.

L'histoire 
 
Tout au long de son parcours d'écrivain, Claude Tauzin a tenu a rendre hommage aux années 50, et plus particulièrement au fonctionnement de l'école à cette époque.

Dans Ardoises et cahiers de brouillons, il n'est pas tant question d'éducation que de fin'amor entre deux jeunes instituteurs entre 1951 et 1952 dans la campagne poitevine. A la fin de l'été, Didier doit mettre son métier entre parenthèses pour effectuer son service militaire. C'est l'âme en peine qu'il quitte Guéret pour rejoindre le camp de Souge, en Gironde. Pas seulement par crainte du dépaysement, mais parce qu'il emporte avec lui le souvenir douloureux de sa fiancée disparue dans un incendie, un an plus tôt.

Pendant ce temps, Marie-Claire est affectée comme remplaçante dans une école primaire de campagne, au grand regret de son entourage. Son père dirige une usine et son futur mari Gaétan gagne bien sa vie : pourquoi veut-elle donc s'embêter à travailler, alors qu'elle pourrait tranquillement effectuer les tâches domestiques à la maison ? Pourquoi veut-elle quitter Poitiers pour apprendre à lire à des petits paysans ? Marie-Claire ne cèdera pas. Elle tient à son indépendance et entend bien échapper à un avenir de boniche.   

Un jour, Didier obtient une permission de sortie et, entreprend de faire du stop pour rentrer chez lui. Un coup du sort fait qu'il se retrouve bloqué dans le petit village poitevin où vit Marie-Claire, qu'il ne va d'ailleurs pas tarder à rencontrer. Et bam, ça fait des Chocapics ! Mais pas tout de suite...

C'est arrivé près de chez vous 

J'ai toujours eu un peu de mal avec ce qu'on appelle "littérature régionale", et donc, en ce qui me concerne, celle où l'action se déroule dans le quart Sud Ouest, de préférence à la campagne et dans ces époques révolues que les gens regrettent tellement ! Les histoires ont beau être intéressantes, on a l'impression qu'elles ne servent que de prétextes à la mise en vitrine d'un cadre spatio-temporel particulier propre à réveiller les souvenirs et la nostalgie d'un public âgé. Le plaisir du "ah, tiens, je connais cette endroit", et du "chez nous, on faisait pareil", trouve assez rapidement ses limites. Du coup, les auteurs misent souvent sur le plus grand réalisme des situations, mais choisissent des personnages parfumés à l'eau de rose.

Ceci dit, l'écriture est très agréable et facile d'accès ; on destine souvent cette catégorie de littérature aux personnes âgées, mais de jeunes lecteurs y trouveraient aussi leur bonheur. D'ailleurs, et c'est assez rare pour être signalé, j'ai parcouru les 180 pages en une seule fois. Un peu comme si j'avais miraculeusement hérité du don de lecture rapide de mon arrière grand-mère pour l'occasion.

TAUDIN, Claude. Ardoises et cahiers de brouillons. Biganos, Editions Encre Violette. 2004. 182 p.
Illustration prise sur Decitre.


 

   






dimanche 21 août 2011

La canicule vue par les poules


Immersion totale au poulailler, par un chaud après-midi d'août.




samedi 20 août 2011

Les carnets du Major Thompson - Pierre Daninos - 1954



PFIOU ! (nuage de poussière) 


Les Carnets du Major Thompson prenaient la poussière depuis bien longtemps dans la caisse de livres, avec les autres rescapés de la Fête de la Fraise de Vergt, quand je me suis dit qu'il n'était pas trop tard pour leur apporter quelque importance. 



L'histoire 

Après avoir parcouru le vaste monde pendant l'exercice de ses fonctions militaires, le Major Thompson a pris sa retraite. Il s'intéresse à présent à la découverte de la France, bien plus exotique à ses yeux que toutes les colonies anglaises qu'il a pu voir. C'est parce qu'il est bien décidé à visiter le pays de ceux qui ont "la chance d'être si proches de l'Angleterre" qu'il nous fait part de ses impressions regroupées dans des Carnets. 

Aussi ses remarques, la narration de ses mésaventures parisiennes et provinciales s'enchaînent-elles sans trop de logique, puisqu'elle suivent le chemin tortueux des souvenirs de voyage du soldat. Pourtant, elles ne visent qu'à répondre à une seule et unique question : qu'est-ce qu'un Français (d'après guerre...)

Le Major Thompson sera ainsi tour à tour surpris du caractère quelque peu paranoïaque, individualiste, râleur des personnes rencontrées dans les trains, dans les salons ou dans la rue, du fait que les hommes se serrent la main sans raison apparente, de leur politesse surfaite. Ses préoccupations nous paraissent bien secondaires, or, il est toujours intéressant de pointer du doigt ces attitudes auxquelles on ne songe même pas à réfléchir. Mais l'étonnement de l'Anglais s'étendra aussi à l'éducation des enfants, à la manière de faire la cour aux dames, aux habitudes alimentaires et au Tour de France. 

Pierre Daninos est, officiellement, le fidèle traducteur des notes de William Marmaduke Thompson ; mais on devine que, à la manière de Montesquieu lorsqu'il a écrit les lettres persanes, il utilise en fait le regard d'un Anglais fictif pour donner plus de crédit et d'innocence à ses propres critiques. La comparaison des deux cultures est omniprésente, à tel point qu'au bout du compte on ne sait pas vraiment de quel côté de la Manche on a balancé le plus de dossiers. 


Bon ben voilà. On le remet dans sa caisse ?

Je ne sais pas quoi dire de plus, car ce livre composé par un humoriste, reconnu à l'époque, m'a laissée complètement froide ; ça arrive ! L'esprit comique proche du burlesque m'a rappelé le théâtre de vaudeville, et ma réticence vient sans doute de là. D'ailleurs, il serait intéressant de prendre connaissance de l'adaptation cinématographique sortie l'année suivante, en 1955 donc, qui à mon avis doit bien rendre cet effet. 

Les premiers chapitres, descriptifs, sont assez lourds, et un peu trop copieusement annotés de parenthèses inutiles à la compréhension des récits, d'autant plus que les traits d'esprit sans doute efficaces dans les années cinquante ne nous parlent plus vraiment. Ensuite, le Major Thompson s'inscrit pleinement comme acteur de son voyage dans l'hexagone et ses impressions deviennent plus drôles et entraînantes, avec quelques pépites de drôlerie, notamment lorsqu'il se plaît à comparer ses deux femmes, Ursula et Martine, l'Anglaise et la Française. 

La conclusion de Pierre Daninos laisse penser qu'il n'y a pas de Français-type, mais des comportements humains généraux qui se manifestent comme ils peuvent, où ils peuvent, plutôt qu'à des personnalités forgées par des territoires artificiels. Ceux qui prendront la peine d'accorder une lecture profonde aux Carnets du Major Thompson y verront un message est donc intéressant. Personnellement, je ne suis pas motivée outre-mesure, tant pis pour moi.

Bon à savoir : après la parution et le succès de son ouvrage, l'auteur a écrit une suite aux aventures du Major Thompson, et même deux, et même trois !  

DANINOS, Pierre. Les Carnets du Major Thompson. Paris ; Hachette. 1954. 242 p. 
Illustration : Le Livre de Poche. 1963 

dimanche 14 août 2011

Paupière d'Argile, une légende rurale

Paupière d'Argile pose devant un seau de maïs concassé.

Re-bienvenue, Bubulle ! 

jeudi 11 août 2011

Mytho-méthode : comment ne pas aller chercher le pain


Mentir, c'est mal, tout le monde vous l'a toujours dit. Mais y a-t-il de plus grande joie que celle de balancer un joli bobard bien ficelé à quelqu'un qu'on n'aime pas trop, et de le regarder le gober sans l'ombre d'un soupçon ? Il faut en tous cas admettre que le détournement de vérité est parfois bien pratique, sinon inévitable. 

Cependant, un problème se pose. Inutile de se voiler la face et disons-le clairement : nous ne sommes pas égaux face au mensonge, nous ne possédons pas tous de façon innée l'art de mentir. Comme dans bien des domaines, certains sont naturellement doués d'imagination et de répartie, alors que d'autres doivent apprendre et travailler dur pour compenser ce qu'ils n'ont pas naturellement. C'est pourquoi il est essentiel de PRA-TI-QUER dès le plus jeune âge ! 





Beaucoup admettent bien volontiers qu'ils ne "savent pas mentir". 

Ne vous inquiétez pas pour autant : ça s'apprend !  Pour commencer, nous allons aborder des situations simples mais classiques, aussi utiles que les mots courants que vous glissez dans votre valise juste avant de partir en vacances dans un pays dont vous ne connaissez rien de la langue. 

Sans avoir la prétention de vouloir réinventer la typologie du mensonge, je voudrais avant toute chose distinguer le mensonge défensif du mensonge artistique. Le premier est le plus courant : c'est celui qu'on crée et qu'on utilise pour se dépêtrer d'une situation inconfortable. Le second est volontaire, souvent prémédité et donc mûrement réfléchi : il intervient à l'initiative de quelqu'un qui n'a pas besoin de fausser la réalité dans l'immédiat, mais qui attend beaucoup de l'effet produit sur le récepteur et sur ses actes futurs.  

C'est donc très logiquement que nous laisserons de côté le mensonge artistique, réservé aux menteurs expérimentés, pour d'abord nous concentrer sur le défensif.

 
BOBARDEMENT IMMINENT : Comment ne pas aller chercher le pain
 

Situation de départ : vous êtes sur le chemin du retour lorsque votre partenaire domestique* vous appelle : il n'y a plus pain dans la huche, ce serait bien d'aller en chercher à la boulangerie située au coin de la rue. Or, vous n'avez justement pas du tout envie d'y mettre les pieds ce jour-là car vous savez très bien qu'à cette heure-ci, c'est précisément LA boulangère maudite qui tient la boutique. Oui, celle-là même qui vous a mis, non pas un râteau, mais carrément une moissonneuse-batteuse dans la tête, quelques années plus tôt. Vous n'avez aucunement l'intention de lui faire gagner un seul centime, et il est hors de question de retourner en ville pour une baguette. Vous décidez de rentrer les mains vides, et comme la boulangère est aussi une connaissance de votre partenaire domestique, vous n'avez d'autres solution que de ficeler un beau mensonge défensif en moins de 5min. 

1) Attention, il s'agit d'un mensonge défensif ; il est fortement déconseillé de répandre la moitié de votre bobard tout en ouvrant la porte : "Je te préviens tout de suite, je n'ai pas de pain, mais je vais t'expliquer ! ". Vous aurez l'air stressé et c'est le meilleur moyen d'attirer les soupçons ; ayez l'air d'avoir la conscience tranquille : après tout vous n'avez rien fait de mal, puisque vous n'avez rien fait du tout ! Attendez que l'autre amène le sujet : elle/il peut très bien avoir oublié, en 5 minutes. C'est peu probable, mais c'est possible, car la chance vient souvent là où on ne l'attend pas.  
2) Faites feu de tout bois : reprenez très rapidement les éléments dont vous disposez.

"Vous êtes sur le chemin du retour lorsque votre partenaire domestique vous appelle : il n'y a plus pain dans la huche, ce serait bien d'aller en chercher à la boulangerie située au coin de la rue." 

Dans votre tête, essayer d'exclure tout ce qui gêne (la boulangerie, la rue) et tentez d'exploiter tout le reste : 

- le chemin du retour, qui comme on le sait, est long et semé d'embûches et de mauvaises rencontre, surtout lorsqu'on traîne sur ses talons la fatigue de... beaucoup de choses, sans doute ! A chacun de jauger si la fatigue peut être un argument ou non.  

- tout le monde n'a pas la chance d'avoir une huche, alors il serait peut-être bon de la maintenir vide quelques temps afin de pouvoir la photographier à vide / laisser en jachère / vidanger ... ?

- votre partenaire domestique était là, elle/lui ! Pourquoi était-ce à vous d'aller chercher le pain ? Est-ce qu'elle/il n'aurait pas un problème avec la boulangère, par hasard ? C'est à se demander... Cette remarque quelque peu agressive me paraît bonne à garder sous le coude si le bobard tourne au vinaigre. 

3) L'argument principal, qui est le noyau du bobard. Il doit être bref et facile à retenir pour mieux s'y tenir. Dans le mensonge d'art, c'est à partir lui que l'artiste menteur brode toute une dentelle de conneries. A vous de bien choisir ; il n'y a pas de mauvais noyaux, mais plutôt des noyaux solides et des noyaux friables : tout dépend de votre aplomb et bien entendu d'un minimum de réalisme. Dans cette situation, nous proposerons : Après ton appel j'ai estimé qu'il était plus sage pour des raisons nutritionnelles d'arrêter de manger du pain le soir. 

Cela peut paraître osé de s'engager ainsi sur le long terme, mais vous n'aurez qu'à dire le lendemain que le pain vous a tellement manqué ce soir-là que mince ! tant pis pour la santé, il faut profiter de la vie !  
 
4) La pluie d'arguments à la suite de votre conte de fées aura l'avantage de contraindre votre interlocuteur à garder le silence. Il servira à anticiper les possibles questions de l'autre et à gommer les dernières incohérences qui subsistent toujours lors d'un mensonge défensif trop rapidement mis sur pied :  


- C'est pour notre bien : on mange déjà trop de sandwichs ! 

- Il reste des biscottes. (Attention à l'huile de palme comme réfutation) 

- Je n'ai pas osé te dire non au téléphone car j'avais peur que tu dépasses ton forfait pour rien alors que j'étais en train de rentrer. 

.... 

5) A éviter : 

- "J'ai oublié ! " Non seulement cela montre que vous n'avez même pas fait l'effort d'inventer une histoire, mais en plus vous risquez de vous faire houspiller aussi désagréablement que si vous aviez dit la vérité. A ce prix-là, autant jouer le tout pour le tout et lâcher un pauvre mytho sans queue ni tête ni profondeur ! 

- Sourire ou rire en parlant : vous n'aurez plus aucune crédibilité et en plus de ça, vous agacerez profondément votre partenaire domestique ! Garder son sérieux est une base du mensonge, mais c'est l'une des compétences les plus difficiles à acquérir.

Normalement, vous devriez passer la douane sans problème cette fois-ci !
       
Si vous avez des idées de situations problématiques à résoudre en temps limité, n'hésitez pas à les proposer ! 


* merci à Facebook pour l'instauration de cette formule des plus énigmatiques ...

mardi 9 août 2011

Dessin de mec viril qui en a ...

... du courage, dis-donc, de faire une partie d'airsoft dans les bois !


L'airsoft, ou comment découvrir une nouvelle façon de jouer aux billes tout en se déguisant en petits soldats et en disant "pan t'es mort !" à ses copains, sans tuer de petits lapins, mais en prenant le risque de se fouler une cheville ou de se froisser un muscle ruisselant de sueur...

Les filles ont aussi le droit de jouer, cela va de soi.
Elles peuvent soigner les blessés et faire le café. 
Non sérieusement, l'airsoft est de plus en plus mixte.