jeudi 29 novembre 2012

Clin d'oeil à Lucio Dalla


Dans la chaleur de la salle, nos esprits confinés n'avaient d'autre choix que de somnoler. Ils ne demandaient pas mieux que de sortir de leur léthargie, mais n'en voyaient pas l'issue.

"Perché piange la signora della canzone ?

_ Forse il professore gli a detto che lei cantava male ...

Quelques rires dans la classe. 

_ Si, è possibile, ma c'è une altra raggione, più probabile. 

_ ...

_ Conoscete la vita delle cantatore Caruso ?

_ ...

_ Caruso era un cantante lirico, un tenore. Infatto, gli a detto che lui a un cancro alla gola. Pero lei è molto trista e piange.

_ Aahh  

En écoutant l'émission "Du grain à moudre", diffusée sur France Culture le 4 mars 2012, j'ai appris la mort du chanteur et compositeur Lucio Dalla. Oui, je sais, ça fait déjà quelques temps. Il n'avait trouvé aucune place dans le carton de 45 tours de ma mère, et pas plus dans les playlists de mes stations de radios préférées. Alors il a fallu que j'attende d'être au lycée, d'apprendre l'italien, et d'avoir une de ses chansons en texte d'appui au programme du bac pour connaître sinon son existence, au moins son aura dans le panorama culturel de la grande botte. Comme tout le monde, je connaissais Caruso, dont on retient souvent l'interprétation de Luciano Pavarotti, sans savoir qu'il en était l'auteur. Ce sont les paroles de cette chanson que nous avons étudiées pendant quelques semaines automnales, les lundis et vendredis de 17 à 18 heures, dans la lumière jaunâtre d'une salle de cours aux murs déjà crème, tandis qu'à l'extérieur il faisait aussi sombre que sur la vecchia terrazza davanti al golfo di Surriento. 

"Andiamo. Ascoltate bene."

M. Roger (allez, on peut bien le nommer, après tout ! s'il passe par là, il pourra peut-être corriger mes fautes, j'ai tellement perdu de mon niveau depuis le temps) mettait en route le lecteur CD.

Qui dove il mare luccica e tira forte il vento 
su una vecchia terrazza davanti al golfo di Surriento 
un uomo abbraccia una ragazza dopo che aveva pianto 
poi si schiarisce la voce e ricomincia il canto.

Te voglio bene assaje 
ma tanto, tanto bene sai 
è una catena ormai 
che scioglie il sangue dint'e vene sai.

Vide le luci in mezzo al mare 
pensò alle notti là in America 
ma erano solo le lampare e la bianca scia di un'elica 

sentì il dolore nella musica, si alzò dal pianoforte 
ma quando vide la luna uscire da una nuvola 
gli sembrò più dolce anche la morte 

guardò negli occhi la ragazza, quegli occhi verdi come il mare 
poi all'improvviso uscì una lacrima e lui credette di affogare.

Te voglio bene assaje 
ma tanto tanto bene sai 
è una catena ormai 
che scioglie il sangue dint'e vene sai. 

Potenza della lirica dove ogni dramma è un falso 
che con un po' di trucco e con la mimica puoi diventare un altro 
ma due occhi che ti guardano, così vicini e veri 
ti fan scordare le parole, confondono i pensieri

così diventa tutto piccolo, anche le notti là in America 
ti volti e vedi la tua vita come la scia di un'elica

ma sì, è la vita che finisce ma lui non ci pensò poi tanto 
anzi si sentiva già felice e ricominciò il suo canto. 

Te voglio bene assaje 
ma tanto tanto bene sai 
è una catena ormai 
che scioglie il sangue dint'e vene sai


Le silence fermait toujours la marche à la triste mélodie, et j'avais un peu la gorge nouée. Peut-être à cause des paroles, peut-être à cause d'autres choses aussi.

Puis j'ai découvert L'anno che verrà", qui est de loin ma chanson préférée de Lucio Dalla, bien que je ne prétende pas connaître toute son oeuvre.




Voici un petit hommage marrant, made in Audiacity*, en souvenir des sales années passées, et en l'honneur du présent qui est tellement mieux !

* Faut cliquer sur Download ;-)

lundi 19 novembre 2012

La société numérique en question(s) - Isabelle Compiègne - 2011



C'est en la questionnant, en explorant sa complexité que l'on peut comprendre la société actuelle et appréhender son évolution. Ainsi, Isabelle Compiègne nous propose de réfléchir aux aspects de la "société numérique" et aux réalités qu'elle soulève. Va-t-elle dans le sens d'une démocratisation des savoirs, ou aggrave-t-elle les inégalités ? Doit-on la placer sous le signe de l'interactivité et du renforcement de la communication, ou marque-t-elle plutôt le début d'une déshumanisation du lien social, voire d'une surveillance ininterrompue ? Toutes ces questions ne trouveront pas de réponses, mais elles auront le mérite d'avoir été soulevées. 






        Isabelle Compiègne a tenté de définir les contours de cette « société numérique » mise à l'honneur dans l'ouvrage. Il faut dire que cette expression courante s'inscrit dans la même mouvance que les autres « sociétés de » (de l'information, des réseaux …).

Elle marque ici la conciliation entre l'essor des technologies pour l'information et la communication, et une tendance générale des hommes à fonctionner en réseau. Ce phénomène est matérialisé par des outils faisant appel aux technologies numériques. Souvent destinés à un usage individuel et personnel, ces nouveaux appareils (téléphones mobiles, smartphones, ordinateurs, tablettes, lecteurs mp3) sont fabriqués en grand nombre et largement diffusés. Faut-il alors croire au déterminisme technologique (1) de Mac Luhan ou, au contraire, à l'apparition d'objets répondant aux besoins d'un humain placé au coeur du réseau ? Isabelle Compiègne semble opter pour la deuxième hypothèse.

      Quoiqu'il en soit, la société numérique correspond à une réalité très inspirée de grandes représentations mythiques des sciences et des technologies. Issues de la pensée collective, elles mêlent l'admiration pour l'efficacité, la puissance des appareils de communication et d'information, le rêve d'un brouillage des repères spatio-temporels, et la crainte de machines plus fortes que l'homme, ou de la surveillance permanente de Big Brother. Aussi, les ordinateurs, les téléphones portables sont-ils des objets aussi fascinants qu'intrigants. L'homme peut-il correctement s'insérer dans une société où sa position sera forcément marquée par la mobilité ? Sans doute, s'il adapte le processus de socialisation aux exigences de son temps.


Le rapport à soi sensiblement modifié.


         Nous l'avions déjà vu en lisant Les liaisons numériques, vers unenouvelle socialbilité d'Antonio Casilli, l'hypothèse est encore soulevée ici : le rapport de l'homme à lui-même, à son corps comme à ses idées, connaît des changements. Nous devenons des « homo numericus » : nous pouvons faire plusieurs choses en même temps, jongler entre les échange avec nos pairs et notre activité professionnelle. Nous voulons rentabiliser au maximum notre temps en sollicitant plusieurs de nos sens dans des buts d'information et de communication, et cela influe sur notre manière d'être : le caractère très individuel de nos sociétés est conforté par le recours à des objets personnels pour communiquer. Le plus drôle, c'est qu'en écrivant mon interprétation de la lecture de ce livret, j'écoute aussi une conférence sur la vie de Bram Stocker tenue lors du Festival du Vampire et publiée peu après sur Youtube. Mes oreilles sont libres, faudrait pas gâcher.

          On se rapproche dangereusement (ou pas) de certains mobiles de la science fiction où hommes et machines sont indissociables. Des cyborgs au transhumanisme, l'évolution humaine implique forcément des attributs technologiques divers et une conciliation du monde réel et des sociétés virtuelles. En effet, chacun de nous peut créer sa « vie parallèle » en jouant à Second Life sur la toile, par exemple : c'est l'opportunité de se créer un « avatar » parfait de corps et d'esprit... peut-être en dépit de l'intégrité de sa « vraie » personne. Faut-il s'en réjouir ou s'en inquiéter ? Sans doute suffit-il juste d'avoir assez conscience de cette évolution pour en tirer profit et éviter les zones d'ombre (malveillance, dépendance aux TIC, déni de soi).

         Les mutations ne se limitent pas l'apparence physique de l'homme : les modes de stockage, l'hypertexte, le multimédia influent sur la manière de penser de l'homme. Ce phénomène n'est pas nouveau : de tous temps, les technologies intellectuelles ont amené le cerveau humain, extrêmement plastique, à s'adapter aux activités qui lui sont proposées. C'est pourquoi, de nos jours, le cerveau est caractérisé de « multitâches ». Les plus optimistes y voient une amélioration des capacités de l'homme, d'autres sont réticents et craignent un impact négatif dû à la surcharge cognitive, à l'hyper-attention, tels que la régression de la mémoire et de la réflexion. Il est important de constater une « fracture cognitive » en marge de la « fracture numérique » : si tout le monde n'est pas à égalité face aux technologies, tout le monde ne connaît pas non plus les mêmes transformations cognitives.

        Si le rapport de l'homme à lui-même évolue, il en va de même pour la prise en compte de l'Autre... même si tout ne change pas catégoriquement. Les interactions humaines prennent des formes différentes à l'ère du numérique : l'échange en face à face, par exemple, n'est plus indispensable à la mise en place d'une situation de communication, même s'il demeure important pour entretenir une relation de longue durée. Les téléphones, les smartphones, les ordinateurs permettent un contact non présentiel et pourtant instantané entre plusieurs personnes. Ils ouvrent ainsi la voie à une nouvelle sociabilité. Parallèlement, on note l'apparition de communautés virtuelles basées sur les centres d'intérêts ciblés, significatives d'une démarche de socialisation bien particulière : au lieu d'apprendre à se connaître et à se découvrir des points communs, les individus viennent s'intégrer dans un groupe en mettant en avant la petite partie d'eux-même qui les rapproche des autres. Si la solidarité est nécessaire à la survie et à la prospérité de ces sphères virtuelles, l'ouverture au monde est remise en cause : si les personnes d'un même groupe communiquent perpétuellement entre elles, elles se privent du contact de tous les autres.

          Toujours est-il que l'expression du « moi » face à l'autre devient la condition à la socialisation. Le succès des blogs et des réseaux sociaux illustrent bien ce phénomène : c'est en parlant de soi qu'on attire l'attention des autres et qu'on crée des liens. Bien entendu, la diversification des modes de sociabilité n'excluent pas les façons « traditionnelles » de nouer le contact. A trop parler de soi, on court le risque de brouiller les frontières entre vie privée et vie publique, et de devenir une proie facile pour les personnes mues par des enjeux commerciaux, politiques ou tout simplement malveillants. En effet, la société numérique symbolise à la fois la liberté d'expression et le risque d'un contrôle des échanges. La cybernétique et les débuts d'Internet sont marqués par leur idéal premier : accorder à tous la parole et la possibilité de s'informer. Mais les technologies facilitant l'expression de tous sont aussi celles qui facilitent le fichage et la localisation en tirant profit des informations données volontairement ou par inadvertance. Elles contribuent donc à la mise en place d'une société de surveillance, à la fois redoutée et demandée par les citoyens, pour des raisons sécuritaires. D'autant plus que cette surveillance prend, elle aussi, une nouvelle forme : à Big Brother, l'instance supérieure contrôlant les masses, succèdent des masses dont les individus se surveillent les uns les autres. En résistance à cette évolution d'une expression de soi déviée de ses objectifs premiers, des contre-pouvoirs se mettent en place : on peut citer la CNIL, l'Habeas Corpus du numérique. Cependant, la protection à l'excès ne suffit pas : il vaut mieux amener les citoyens à prendre conscience des risques pour élaborer eux-même leurs propres stratégies de vigilance. 


La puissance des peuples dans la société numérique.

De nos jours, détenir l'information est un pouvoir ; les sociétés démocrates mettent donc un point d'honneur à favoriser l'accès pour tous aux sources de connaissances. Elles visent ainsi l'utopie du savoir universel qui guidait un grand nombre de scientifiques et d'intellectuels, bien avant l'apparition des TIC. Isabelle Compiègne cite les exemples des travaux de Paul Otlet, créateur du Mondaneum (2) et de la CDU (3), de Vannevar Bush, inventeur de l'hypertexte facilitant les démarches de recherche et d'organisation des connaissances. Elle évoque également le projet de bibliothèque universelle né dans l'esprit de l'informaticien Ted Nelson : Xanadu.

Si les nouvelles technologies améliorent le partage des savoirs, et notamment des savoirs scientifiques, l'accès à toutes les informations pour tous est loin d'être assuré, car l'information a souvent un prix. D'une part, des restrictions s'appliquent à la diffusion illégale d'une information, telles que la loi DAVDSI et d'HADOPI, afin d'en protéger son créateur. Sur Internet, des partenariats commerciaux avec les moteurs de recherche mettent en évidence certains sites, certaines sources, au détriment d'autres non moins fiables. Ensuite, la trop grande quantité d'informations disponibles brouille les pistes et rend difficiles les recherches : la classification est loin d'être de mise sur le web, l'hypertexte peut nous égarer et la recherche textuelle a ses limites à l'ère du multimédia. Enfin, la fracture numérique perdure dans toutes les sociétés ; tout le monde ne possède pas l'équipement technologique ou le capital socio-culturel nécessaire aux démarches d'accès au savoir.

Pourtant, la société numérique serait significative d'une redistribution des pouvoirs. Dans les démocraties, les citoyens sont assez décomplexés pour ne plus avoir peur de donner leur avis avant-même de se poser la question de leur légitimité. Les TIC deviennent alors des moyens d'expression particulièrement faciles à utiliser, une fois qu'on peut bénéficier du matériel nécessaire : le web 2.0 permet à tous de devenir un acteur de l'information.

Le journalisme participatif est révélateur de la liberté d'expression demandée par les citoyens : sur Agoravox, les reporters en herbe peuvent écrire des articles et les enrichir de vidéos, de sons captés par leurs propres portables, appareils photos. On peut se demander si un tel contrôle de l'information par les citoyens ne constitue pas un contre-pouvoir à une éventuelle manipulation des médias de masses très souvent évoquée. Des problèmes se posent : les citoyens demeurent des journalistes amateurs qui, de fait, ne sont pas censés respecter les règles du métier. Ils peuvent donc se laisser aller à des approximations et à l'expression de leur point de vue personnel. Venant d'eux, ces imperfections sont tolérées et donnent même un aspect « naturel » que les professionnels se réapproprient ; parallèlement à leur activité, ces derniers ressentent le besoin de « se lâcher » sur un blog d'humeur ou sur les réseaux sociaux.

Mais Isabelle Compiègne reste mesurée quant au « cinquième pouvoir » des médias participatifs _ en référence au « quatrième pouvoir » des médias de masse : tant que les citoyens se préoccuperont en priorité de faire partager leur avis personnel aux autres, au lieu de former des groupes, de s'organiser pour atteindre un objectif commun, on ne pourra pas parler de véritable « pouvoir » populaire.


Pistes de réponses aux problématiques de la société numérique

On contrôle mieux une situation lorsqu'on a conscience de ses propres atouts et de ses propres limites. Certes, cette vérité générale pourrait bien ne nous emmener nulle part, mais elle correspond bien à ce que m'évoque la lecture de La société numérique en question(s) d'Isabelle Compiègne : l'impact du numérique dans la société n'a de raison d'être craint ou redouté que si les citoyens (ou futurs citoyens) l'ignorent ou le méconnaissent. D'où l'intérêt d'une formation de tous aux réalités de la société _ et pas seulement aux outils de télécommunication et à leurs « dangers ». Elle prendra des formes diverses, allant de la mise en place d'une éducation à l'information pour les jeunes, à l'accent mis sur l'importance de la formation tout au long de la vie, en passant par l'acceptation d'une évolution constante de nos cerveaux en fonction de nos activités et des exigences de notre société. Si l'auteur ne consacre pas nettement de chapitre à la formation de ceux qui composent la société numérique, c'est parce que la question est abordée à tous les niveaux de l'ouvrage.

La société numérique en question(s) offre un panorama intéressant de notre environnement actuel en abordant beaucoup de ses facettes encore incertaines. Pour les lecteurs non avertis des sciences de l'information et de la communication, cette courte publication est tout à fait abordable ; d'autant plus qu'elle a été rédigée par une enseignants. L'ensemble est donc très structuré, bien dirigé, bien écrit, et par conséquent assez agréable à lire. Pour les documentalistes, coutumiers des questions liées à la société numérique, elle constitue un bon récapitulatif propre à leur rafraîchir la mémoire, sans vraiment leur apporter de grandes nouveautés. Les spécialistes pourront même trouver l'ouvrage un peu trop condensé et pas assez approfondi. Mais le but n'est pas de faire de grandes découvertes : Isabelle Compiègne, comme beaucoup de profs, préfère soulever les points « chauds » pour nous amener à réfléchir par nous-même.


1) Mac Luhan défendait l'idée d'une pensée et d'une action humaine modelées par les outils et les technologies propres à chaque époque.

2) Mondaneum : projet de rassemblement et d'organisation de tous les savoirs

3) CDU : Classification décimale universelle


Sources : 

  • COMPIEGNE, Isabelle. La société numérique en question(s). Sciences Humaines Editions, Auxerre. Coll. « La petite bibliothèque de Sciences Humaines ». 2011. 128 p.


  • CASILLI, Antonio A. Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité? Seuil, Paris. "La couleur des idées". 2010. 336p. 


vendredi 9 novembre 2012

Roux cools - Il faut sauver Aymeric !


Dès que je l'ai rencontré, j'ai compris qu'il faudrait que je fasse définitivement abstraction de la notion de performance... Pourtant, Moins Deux Pixels et moi, on s'adore déjà !   

En même temps, c'est presque miraculeux qu'un appareil photo soit arrivé sain et sauf jusqu'aux fins fonds de ma campagne, alors bon ! 

Inauguration du flash (ah, y en a un !?) de Moins Deux Pixels, alias M2P

Aymeric, mon unique playmobil roux, a été pris en otage par celle qui n'était rien de moins que sa prostituée favorite ! On était sans nouvelles de lui jusqu'à ce que Josyanna (la ravisseuse) nous envoie sa tête en guise de preuve de vie. Ouf, nous voilà donc rassurés !  

mercredi 7 novembre 2012

Noël avant l'heure !


Encore un cadeau de Bubulle !!! Merci !!! 


J'ai failli craquer la première fois que j'ai vu cet Agenda des poules exposé au Virgin de Bayonne il y a quelques jours, mais je me suis dit que ça pourrait attendre un peu. Sauf qu'à ce moment-là, Bubulle rôdait dans le rayon, devenant témoin oculaire de mon extase ! 

Les illustrations à l'ancienne qui font tout son charme sont des reproductions d'images publiées dans d'anciens numéros de Rustica Hebdo : chacune met à l'honneur une variété de poules, ou des étapes incontournables de l'élevage. Enfin, un récapitulatif des caractéristiques des différentes espèces de gallinacés vient clôturer ce bel agenda qui donnerait presque envie d'être en janvier !  

C'est la fête ! :)