mercredi 31 décembre 2014

SPÉCIALE DÉDICACE AUX COCUS - Crève Saucisse - Simon Hureau, Pascal Rabaté (2013)


Dans un billet consacré au magazine Zoo du mois de janvier 2013 , vous aviez pu constater qu'il était fait mention de l'album BD Crève Saucisse, alors fraîchement publié par Simon Hureau et Pascal Rabaté. Si vous aussi, vous avez été interpellés par ce titre incisif et cette couverture bien saignante, ça tombe bien : on va s'y intéresser pour de bon. Enfin on va essayer, quoi !   

    


Comme la moitié des BD dont je vous parle ici, ma rencontre avec Crève Saucisse a eu lieu à la librairie Marbot de Périgueux. En effet, notre FNAC locale est devenu un point de ralliement officiel pour ma soeur et moi quand nous devons nous retrouver et que l'une des deux (moi) a oublié son portable à la maison. Il est possible que je me répète, mais tant pis : non, contrairement aux apparences, je ne suis pas payée pour faire de la pub à Marbot. Ils n'en ont absolument pas besoin étant donné qu'ils ont déjà bouffé tous les libraires et disquaires indépendants !

Au passage, allumons un photophore odorant en forme de coeur pour Madison CD, vinyles et t-shirts, son enseigne jaune, ses poches noires à pois jaunes, son portique qui sonne systématiquement et surtout si t'es allé à Monoprix juste avant, son vendeur un peu space mais gentil. Ils nous manquent !

Ah merde, ça existe vraiment !

Bref, j'ai fait de la librairie Marbot une salle d'attente où je découvre plein de trucs sans jamais claquer un rond. C'est ma manière de venger le Madison et quelques autres.

Oui, la vengeance : parlons-en ! 

Il en est largement question dans Crève Saucisse.

Avec ses clients, Didier est un boucher très professionnel, commerçant et jovial. Son amour pour son métier, pour son fils, pour sa femme... et aussi pour les BD, il le verse sur chacun des steaks qu'il pose sur la balance. Mais il suffit que la porte de la boutique se referme pour qu'il coure s'isoler dans la chambre froide afin de donner des coups de hachoir rageurs dans de la viande congelée. Le tout en hurlant "Crève, salaud !". Lorsque son fils le voit dans cet état second et l'interroge, il tente de rattraper le coup en feignant la plaisanterie. On comprend alors que quelque chose couve et ne tourne pas rond chezlui.

Première planche de Crève Saucisse

Et pour cause. Sandrine, sa femme, le trompe avec Eric, leur meilleur ami. Il s'en est rendu compte par hasard, lors de leurs dernières vacances d'été au camping. Monsieur oublie ses vers de pêche, revient les récupérer dans la caravane, entend des bruits douteux, regarde par le hublot et SURPRISE !!! Si la vue de sa chère et tendre en train de se faire tringler par un autre l'a forcément retourné, il est surtout rongé par la certitude que leur manège continue allègrement depuis ce fameux jour. Sandrine et Eric ne savent pas qu'ils ont été surpris, et ne savent pas qu'il sait ! Donc ils se retrouvent régulièrement à l'hôtel, aux frais du boucher, persuadés que Didier découpe sa bidoche en toute insouciance.

En apparence, le cocu garde la pêche : il ne faut surtout pas qu'ils sachent qu'il sait ! C'est l'air de rien et avec le sourire qu'il va du mieux qu'il peut leur mettre les bâtons dans les roues..


Spéciale Dédicace aux Cocus n°1 : Christina, Anaïs

ATTENTION SPOILER !! Que ceux qui veulent lire la BD et garder l'effet de surprise s'arrêtent là !  


C'était pas juste un coup en l'air...

"Tu ne vas pas me tuer pour une histoire de cul !" dira, à quelque chose près* Eric à Didier, quand la situation deviendra vraiment critique pour lui. Justement non ; le boucher a très bien compris que, pour sa femme, les entrevues avec Eric ont pris une toute autre dimension. Inutile de préciser que le Didier ne l'intéresse absolument plus sur aucun plan, bien qu'il soit très disponible et toujours aussi attentionné pour elle.

Il suffit que, dans une première tentative d'intimidation sous couvert de l'anonymat, Didier mette un coup de pression à Eric pour que ce dernier prenne ses distances pendant quelques temps, sans broncher. Sandrine, de son côté, végète et déprime lorsqu'elle reçoit un SMS de son amant lui suggérant qu'il "faudrait arrêter de se voir". "Ca lui passera, avec le temps", se dit le boucher, content d'avoir éloigné son rival. Il y croit, et on a envie d'y croire, nous aussi, parce que ce cocu-là est quand même drôlement attachant.

Mais plus le temps passe, et plus elle tire la gueule.

Spéciale Dédicace aux Cocus n°2 : Les petites femmes de Pigalle, Serge Lama

Hélas _pour qui ? Pour tous, en fait ! Hélas donc, les parties de jambes en l'air repartent de plus belle entre les amants. En conséquence, Didier décide de passer au niveau supérieur : la suppression pure et simple de l'ami Eric. La lecture des enquêtes de Gil Jourdan et en particulier de l'album La Voiture immergéede lui inspire un plan machiavélique qu'il va ruminer jusqu'aux prochaines vacances d'été...  


Qu'on lui coupe la tête ! 
Comme dirait l'autre follasse de reine dans Alice au Pays des merveilles. 
Couper la tête à qui ? Pas au boucher, qui pourtant se tâche les mains d'un crime fourbe et cruel ! Il faut dire que Rabaté, par la création d'un héros à la psychologie complexe mais plein de sensibilité, et Hureau, par les traits affables qu'il lui donne, favorisent grandement l'identification. Cette rage contrôlée, cette vengeance qui monte, qui monte ; ces petites victoires que sont le sabotage des retrouvailles nocturnes ou d'un après-midi de baise clandestine programmé : elles ne peuvent nous laisser de marbre. A plus forte raison si on s'est déjà tapé les cornes, je pense, encore que. Eric, quant à lui, a un physique ingrat et les quelques répliques qu'il lance suffisent à le rendre agaçant. On n'a de cesse de se demander ce que Sandrine lui trouve, et on est même relativement content de le voir se noyer. Sandrine a le visage qu'elle veut bien montrer : grincheuse quand elle ne peut se rendre à son rendez-vous galant, heureuse quand elle arrive à ses fins, fermée le reste du temps, commune en somme. On la traiterait bien de connasse si on ne la sentait pas aveuglée par son amour bien sincère pour Eric.

Quelle tête à claques !

Autant dire que les auteurs de la BD ont été plutôt efficaces sur le coup, parce qu'en matière de cocufiage, vous savez je suis plutôt du genre à défendre celle ou celui qui va voir ailleurs, en argumentant qu'on ne peut pas passer toute sa vie avec la même personne. Il faut bien que les mouches changent d'âne, de temps en temps. Et je pousserai le bouchon jusqu'à dire que c'est malsain, mais cela n'engage que moi. Dans Clara et les chics livres, une émission de France Inter que je vous donne en lien ici-même, Rabaté parle de Crève Saucissse et explique qu'il a tenu à mettre en scène des mesdames et messieurs tout le monde ; histoire de montrer qu'un petit commerçant pour être bien plus captivant qu'un "super-héros en pyjama".


Spéciale Dédicace aux Cocus n°3 - L'envers du décor, Sita


N'ayant jamais lu ni Simon Hureau, ni Pascal Rabaté_ ouais, ouais, je sais, c'est bon !, je n'ai pas de point de comparaison. Mais vous aurez compris que je n'en pense que du bien : en vingt minutes de lecture sans prise de tête, vous pouvez explorer un bon pan de psychologie humaine, assister à une astucieuse mise en abîme de BD _ un album qui pousse au crime, c'est quand même osé et génial !, et rire aussi des bons tours du mari cocu et des déconvenues de ses victimes. Dans une ambiance chaude et colorée, les personnages ni beaux ni moches se répondent à travers des bulles et une écriture arrondies : le calme avant la tempête. 


HUREAU, Simon ; RABATE, Pascal. Crève Saucisse. Futuropolis, 2013. 80 p. ISBN 978-2-7548-0886-6

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* Pour des raisons déjà citées, je n'ai pas l'album sous la main et je ne peux donc pas citer correctement les échanges entre les personnages. Vous me pardonnerez les approximations.


dimanche 28 décembre 2014

HAUT LES COEURS (,bordel) ! Les Incorruptibles 5°/4° 2014-2015 : Reborn, le nouveau monde - Thierry Robberecht (2014)


Cette année, pour fédérer un peu plus le club lecture et faire en sorte qu'il ne parte pas en sucette, j'ai proposé aux élèves la sélection 5°/4° des Incorruptibles. Comme elle est d'une noirceur absolue, le pari que nous nous lançons est d'essayer de ranimer, pour chaque roman, quelques papillons d'optimisme visiblement passés trop près du grille moustique... 



Au programme : 

A la folie : une ado hantée par le fantôme sanguinolent d'une petite fille croit devenir folle, jusqu'au jour où elle rencontre un garçon de SEGPA capable de voir la même chose qu'elle... 

Le Manoir 1 : Liam, 15 ans, entre dans une maison de repos après s'être tiré d'une maladie grave ; le lieu en question, un manoir, n'est pas plus rassurant que les pensionnaires qu'il abrite. 

Western girl : les parents d'Elise croient l'envoyer au paradis en lui offrant un stage d'équitation dans un ranch, sans se douter qu'elle va juste se faire harceler par d'autres adolescents. Fun !  

La tête dans les choux : une famille citadine s'auto-condamne à mourir d'ennui aux fins fonds de l'Ardèche _c'est de loin le roman le plus léger de la sélection... 

Les Sentinelles du futur : la Terre est mal en point ; pour les hommes, le seul espoir d'accéder à un avenir meilleur est de faire un grand pas dans le Futur, qu'on dit prometteur... 

Reborn : la Terre se meurt là aussi. Les hommes se battent pour fuir sur Reborn, une planète habitable récemment découverte. Tous sont conscients que beaucoup d'entre eux ne pourront pas réaliser leur projet.  


Reborn, le nouveau monde



Imaginons la Terre dans une cinquantaine d'années. Elle pourrait bien être devenue une planète ravagée par les ouragans, portant des continents noyés sous l'eau des océans et des populations aux abois. C'est ainsi, du moins, que Thierry Robberecht nous la présente dans son roman. Chuong et ses parents sont à la fois témoins et victimes du déclin de cet environnement qui leur est familier ; et comme bien d'autres, ils n'ont qu'une seule solution pour ne pas être engloutis par les eaux montantes : fuir la Terre et rejoindre Reborn, une planète habitable récemment découverte. On est alors en 2064.

Mais sur Reborn comme sur Terre, tout a un prix, y compris l'accès à une vie meilleure. Une fois bien installés, les "Reborniens" se sont empressés de limiter les entrées des Terriens dans leur nouvel espace vital, et ont distingué l'"élite" assez riche pour se payer le voyage des autres, à qui ont dit qu'il n'y a "plus assez de place" pour les accueillir. Evidemment, personne n'est assez con ni pour croire cette aberration, ni pour se laisser mourir de son plein gré sur une planète qui part en lambeaux. Les habitants de Reborn se scindent rapidement en deux catégories : d'une part les "identifiables", pourvus d'une puce au nombril, et d'autre part les "invasifs", arrivés clandestinement sur la nouvelle planète.  

La famille de Chuong fait partie de cette seconde catégorie d'arrivants ; ses parents auraient accepté l'idée de terminer leur vie sur Terre s'ils n'avaient pas eu ce fils de 15 ans qui méritait bien tout autant qu'un autre d'avoir une existence digne de ce nom. Mais leur atterrissage sur Reborn à l'aide d'un passeur ne se se déroule pas comme prévu ; tous trois sont enfermés dans un camp d'invasifs. Ils y végèteront pendant un an. Par la suite, leur tentative d'évasion n'aura qu'un succès partiel puisque les parents seront rattrapés et renvoyés sur Terre. Livré à lui-même, Chuong va devoir assurer sa survie tout en se cachant de la milice locale. 


Parce que bon, faut bien rigoler un peu quand même. 
Tant pis pour les fautes !


Environnement saccagé, liberté carottée, connerie humaine et autres réjouissances 

Comment un adolescent lambda peut-il successivement endosser un statut d'immigré clandestin, comprendre que sa vie n'a plus d'importance que pour lui-même et que, par conséquent, il n'a pas le loisir de refuser le pire des boulots et le mépris des autres ? Il est évident que, par le biais de l'univers qu'il crée et des personnages qu'il articule, Thierry Robberecht critique la société actuelle et son devenir. Les jeunes lecteurs ne manqueront pas d'entendre l'écho : 


  • La Terre part en vrille à cause du réchauffement climatique : les tsunamis et ouragans qui ont marqué nos esprits au cours des dernières années sont devenus quotidiens. La fonte des glaciers a fait des Atlantides partout. Certains pays ne sont plus viables pour les humains. La question à se poser est celle-ci : n'est-ce pas ce qui nous attend d'ici quelques décennies ?  


  • Les inégalités entre l'"élite" forcément construite de toutes pièces (et de billets) et les "invasifs", coupables d'être venus alors qu'on était si bien entre riches ! Quelles formes prennent les inégalités en Europe, par exemple ? Qui lutte contre, et comment ? A noter que Chuong doit son salut à des femmes et à des hommes capables d'aller à l'encontre des lois définies sur Reborn. Car il y en a !  


  • La difficile condition du Rebornien clandestin est, bizarrement, proche de celle du sans-papiers dans nos sociétés : condamné à se cacher, à accepter le travail dont personne ne veut, le salaire dérisoire, et à remercier ; et parfois-même à passer les frontières de l'honnêteté pour survivre. Le vol est-il acceptable quand on a faim ?  


As-tu bien compris le message subliminal ??  

L'écriture de Thierry Robberecht est aussi simple et efficace que l'intrigue, que beaucoup trouveront sans doute très intéressante mais pas très bien exploitée, car trop peu approfondie. En disant cela, je pense à une collègue venue au CDI en quête d'un livre susceptible de lui éviter de se faire chier dans les transports, et à qui j'ai prêté Les Sentinelles du futur, déjà cité plus haut.





Forcément, j'ai cru comprendre qu'elle avait trouvé l'oeuvre quelque peu neuneu, elle qui est une grande lectrice de SF. Mais EVIDEMMENT meuf ! T'es drôle, toi ! D'autant plus que tu m'avais demandé si je n'avais pas Des Fleurs pour Algernon  "dans mon CDI" juste avant ! Je conçois le choc thermique entre tes attentes et ce que tu as reçu ! Or, on est au collège, et tous les enfants n'accrochent pas forcément aux grands classiques dès le début ; il n'y a d'ailleurs aucune obligation à cela. Alors, pour ceux qui n'ont pas cette chance, il faut bien être en mesure de proposer des intermédiaires, afin d'éviter qu'ils ne soient dégoûtés des livres avant-même d'avoir commencé. La littérature de jeunesse peut être une passerelle parmi d'autres vers des horizons culturels inconnus _bien qu'elle puisse aussi se suffire à elle-même. 

Bon, cela dit, je ne l'ai pas remballée aussi vertement : elle a bien le droit d'avoir son avis et de l'exprimer, après tout !  

Alors parfois, oui, les personnages sont simplets ; l'intrigue aussi, et la manière de l'amener encore plus ! Un peu de simplicité ne tue pas, du moment qu'on se s'y limite pas. Dans Reborn, c'est un peu le cas. Liberté, immigration, développement, usages contestables des nouvelles technologies, relations parents - enfants : tous les thèmes soulevés génèrent immanquablement le débat et la réflexion. Mais pour nous, qui sommes dans sa tête, Chuong est trop direct et trop clairvoyant : le moindre sous-entendu est tout de suite interprété et éclairci. L'auteur ne nous laisse pas tâtonner pour tirer nos propres déductions de l'attitude des personnages et de leurs actes. Dommage, il nous mâche un peu trop le travail et ne laisse plus beaucoup de place à la réflexion du lecteur. Du coup, ce dernier sera moins durablement marqué par Reborn, le nouveau monde, un roman de science-fiction pourtant très agréable à lire. 

Enfin, c'est facile de critiquer, hein ! N'oublions pas qu'il s'agit, comme je l'ai déjà dit plus haut, de la sélection 5°/4° des Incorruptibles pour l'année scolaire 2014-2015 : sont visés en priorité des élèves d'une tranche d'âge comprise entre 12 et 14 ans. 


Analyse documentaire _et pour tout le reste, il y a Moccam !

Résumé
Depuis que la Terre meurt à petit feu, tous les humains poursuivent le même rêve : aller sur Reborn, la nouvelle planète habitable. Malheureusement, seuls les plus riches peuvent se payer le voyage vers la survie. D’autres tentent leur chance en faisant appel à des passeurs et accèdent clandestinement à Reborn : c’est le cas de Chuong et de ses parents. Ils deviennent alors des “invasifs” obligés de se cacher pour ne pas être renvoyés sur Terre.

Descripteurs
IMMIGRATION CLANDESTINE / EXCLUSION SOCIALE / TERRE : PLANETE / VIE EXTRATERRESTRE / GESTION DE L’ENVIRONNEMENT /

ROBBERECHT, Thierry. Reborn. 2014. Les Incorruptibles / Mijade. Coll. "Zone J". 184 p. ISBN : 978-2-87423-071-4

mercredi 24 décembre 2014

Catalogage -Témoignages de Résistants autour du thème "l'appel du 18 juin 1940". CRDP Créteil / Musée National de la Résistance - 25 novembre 2009


Dans le cadre du Concours National de la Résistance et de la Déportation 2009-2010, une rencontre avait eu lieu entre les élèves participants et plusieurs grandes figures de Résistants, afin qu'ils échangent autour du thème suivant : l'appel du 18 juin 1940. Organisé par le CRDP de Créteil (qu'on appelle à présent CANOPÉ de Créteil) et par le Musée National de la Résistance, cet événement a été immortalisé grâce à quelques vidéos. 

Vous trouverez ces vidéos ici-même., ainsi qu'un descriptif de la rencontre sans doute plus précis et plus complet que le mien. 



Quatre d'entre elles laissent la parole aux témoins directs de la France occupée puis libérée. Il s'agit des propos tenus par Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Raymon Aubrac, Yves Guéna et Stéphane Hessel. Comme elles présentent à mon avis un contenu historique intéressant pour les élèves de 3° en particulier _et pour les autres de manière générale..., je compte les cataloguer dans BCDI, afin qu'on puisse y accéder via le portail documentaire E-sidoc du collège. 

Voici une proposition d'indexation :  


Témoignage de Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Français libre, historien de la France libre
CRDP de Créteil
Sous la direction de Jean-Luc Millet
25 novembre 2009

Résumé
Lors d’une rencontre entre collégiens participant au Concours National de la Résistance, témoins et acteurs de la Résistance autour du thème “L’appel du 18 juin 1940”, l’historien Jean-Louis Brilhac raconte comment il est parvenu à rejoindre l’Angleterre pour répondre à l’appel du Général De Gaulle.  

Descripteurs
RESISTANCE : 1940 - 1945 / GAULLE, CHARLES DE : 1890 - 1970 / GUERRE MONDIALE : 1939 - 1945 /

Témoignage de Raymond Aubrac, résistant de l’intérieur
CRDP de Créteil
Sous la direction de Jean-Luc Millet
25 novembre 2009

Résumé
Arrêté puis libéré avec l’aide de sa femme Lucie, le résistant Raymond Aubrac raconte comment il a rejoint Londres en février 1944.

Descripteurs
RESISTANCE : 1940 - 1945 / GAULLE, CHARLES DE : 1890 - 1970 / GUERRE MONDIALE : 1939 - 1945 /


Témoignage d’Yves Guéna, Français libre
CRDP de Créteil
Sous la direction de Jean-Luc Millet
25 novembre 2009

Résumé
Lorsque Yves Guéna entend l’appel du 18 juin 1940, il est en Bretagne dans sa famille ; il va tout faire pour atteindre à temps le port de Brest et le bateau qui l’emmènera en Angleterre.

Descripteurs
RESISTANCE : 1940 - 1945 / GAULLE, CHARLES DE : 1890 - 1970 / GUERRE MONDIALE : 1939 - 1945 /

Témoignage de Stéphane Hessel, Français libre, déporté
CRDP de Créteil
Sous la direction de Jean-Luc Millet
25 novembre 2009

Résumé
Au lendemain de l’appel du 18 juin 1940, l’officier français Stéphane Hessel est fait prisonnier par l’armée allemande et déporté. C’est dans le camp de Buchenwald qu’il apprend que l’espoir d’une Résistance insufflé par De Gaulle est bel et bien présent.

Descripteurs
RESISTANCE : 1940 - 1945 / GAULLE, CHARLES DE : 1890 - 1970 / GUERRE MONDIALE : 1939 - 1945 /

mercredi 17 décembre 2014