tag:blogger.com,1999:blog-38051614401756813182024-03-18T18:51:36.899+01:00UNE POULE SUR UN MURUnknownnoreply@blogger.comBlogger495125tag:blogger.com,1999:blog-3805161440175681318.post-80668947636839030762024-02-15T22:01:00.002+01:002024-02-15T22:01:40.953+01:00[Lectures de vacances] L'École des Massacreurs de Dragons - 1 - Le nouvel élève (1997) / Au poil (2022)<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><span style="color: #073763;"><b>C'est bien beau de raconter sa vie, mais maintenant il faut se remettre au boulot !</b></span></i></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvDOjrbEb4Tvb0l0EqoyBwlMYr67JGbblh5FYE5X8NVgZVyBQfJQZq5-GErMVNOHRGOeoVJgt1QbL5Fk-spmbvi0FO2T6ClcDJWK-2LHFmZtMVVVXYr1QUDnNAJkTj5mGRfPdLIZiQCHky3GhRuT79v4bSmeLBk8O_pAr3qj7dBNMarYhhKEGLdC3vz3Zj/s4160/IMG_20240213_072732.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4160" data-original-width="3120" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvDOjrbEb4Tvb0l0EqoyBwlMYr67JGbblh5FYE5X8NVgZVyBQfJQZq5-GErMVNOHRGOeoVJgt1QbL5Fk-spmbvi0FO2T6ClcDJWK-2LHFmZtMVVVXYr1QUDnNAJkTj5mGRfPdLIZiQCHky3GhRuT79v4bSmeLBk8O_pAr3qj7dBNMarYhhKEGLdC3vz3Zj/w480-h640/IMG_20240213_072732.jpg" width="480" /></a></div><br /><b><span style="color: #cc0000; font-size: medium;"><i>L'École des Massacreurs de Dragons - 1 - Le nouvel élève</i></span></b><p></p><p style="text-align: justify;"><b><span style="color: #cc0000; font-size: medium;">Kate McMullan, illustrations de Bill Basso</span></b></p><p style="text-align: justify;"><b><span style="color: #cc0000; font-size: medium;">Gallimard Jeunesse, 2000</span></b></p><p style="text-align: justify;"><b><span style="color: #cc0000; font-size: medium;">104 p. </span></b></p><p style="text-align: justify;">Wiglaf est le plus petit de sa grande fratrie ; il est aussi le seul rouquin. Sa famille lui fait exécuter toutes les corvées, sans ménagement. Gentil, de bonne volonté et ami des animaux, il n'a jamais songé à se plaindre de son sort. Un ménestrel de passage lui a bien prédit un avenir héroïque.. Avant de s'évaporer. </p><p style="text-align: justify;">Un jour, lors d'une sortie familiale à la foire, Wiglaf lit une affiche faisant de la pub pour une École des Massacreurs de Dragons. S'il pouvait l'intégrer, il deviendrait le héros de la famille.. Dès le lendemain, il part avec pour compagnie Daisy, sa truie de compagnie, et une épée magique nommée Droitauoeur. </p><p style="text-align: justify;">Un mélange de Dragons, de Cosette, du Petit Poucet et de Harry Potter, mais dans un univers purement médiéval et en version "light", accessible aux plus jeunes. </p><p style="text-align: justify;">J'étais passée à côté de cette série fantasy pour enfants, j'imagine qu'elle a dû avoir un certain succès à l'époque ! Les illustrations et la carte de départ rendent bien la tonalité comique de l'histoire. Ce n'est pas du tout triste ! </p><p style="text-align: justify;">Est-ce qu'on peut le mettre dans le CDI d'un collège ? Rien ne l'interdit, mais il me semble que c'est vraiment pour les plus petits _pour les 6ème, éventuellement. À voir, je changerai peut-être d'avis lorsque je lirai la suite.. et j'entends bien le faire : quelques questions subtilement laissées sans réponse donnent envie d'en savoir plus.</p><p style="text-align: justify;">À la base, je l'ai choisi pour mes neveux de 5 et 7 ans, qui sont dans leur phase chevaliers. ⚔️⚔️⚔️</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzH4vVDAIJA81m6d9ZbcJ4OZdl3fHIXHlqDj_QqRH3ghVmQ9O-dtynPOeH7uL40CIuh57j_49_JY7J0GPl00hCncHAfP8b7DZU-UZpWWSVRNfYPjNFehTU_mqaLT2koWGfEoZhbpPHAwL7o3YL5nFYKOCAAyWBIJA-bWHmTutcRWt7sD799xEGL_ElZS46/s4160/IMG_20240215_182004.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="4160" data-original-width="2792" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzH4vVDAIJA81m6d9ZbcJ4OZdl3fHIXHlqDj_QqRH3ghVmQ9O-dtynPOeH7uL40CIuh57j_49_JY7J0GPl00hCncHAfP8b7DZU-UZpWWSVRNfYPjNFehTU_mqaLT2koWGfEoZhbpPHAwL7o3YL5nFYKOCAAyWBIJA-bWHmTutcRWt7sD799xEGL_ElZS46/w430-h640/IMG_20240215_182004.jpg" width="430" /></a></div><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000; font-size: medium;"><b><i>Au poil </i></b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000; font-size: medium;"><b>Sophie Adriansen. Magnard Jeunesse, 2022. Coll. La Brève</b></span></p><p style="text-align: justify;">Omé est en fin de 3ème ; alors que son principal souci est d'arriver à concilier les révisions du brevet avec l'organisation du voyage en Allemagne prévu avec sa classe, sa mère lui rajoute une nouvelle prise de tête : l'urgente nécessité de se débarrasser de ses poils aux jambes. Encouragée par Maf, sa meilleure copine, elle se plie au soi-disant rituel de passage à l'institut de beauté. L'expérience étant franchement mauvaise, elle se met à chercher des alternatives pour gérer sa pilosité sans trop souffrir. Son séjour en Allemagne va lui donner l'occasion de rencontrer des femmes poilues qui le vivent très bien. C'est une révélation : s'épiler n'a rien d'obligatoire, c'est simplement la culture et la pression sociale qui le laissent penser. Omé opte pour la jachère, en plein de mois de juin... mais surtout au collège, où on n'a jamais intérêt à sortir du lot ! </p><p style="text-align: justify;">Ce roman de Sophie Adriansen fait partie de La Brève (Magnard Jeunesse), une collection qui traite de sujets tendus chez les jeunes : stéréotypes, éco-anxiété, harcèlement, violences... En effet, <i>Au poil </i>parle avec humour _de façon un petit peu trop didactique à mon goût, mais c'est juste mon avis... des diktats qui pèsent sur l'apparence physique des femmes, et de ce foutu conditionnement qui les amènent à les véhiculer elles-mêmes : la mère et la meilleure amie de Salomé ne se demandent pas pourquoi elles font la chasse au poil. Elles le font, c'est comme ça ! </p><p style="text-align: justify;">Une histoire de l'épilation à travers les âges nous est présentée de façon claire et efficace ; elle pourra être lue en regard avec la super série documentaire <i>Poilorama, </i><a href="https://www.dailymotion.com/video/x6cwfkq">que vous pouvez visionner sur Dailymotion. </a></p><p style="text-align: justify;">Si vous scannez le QR code situé sur la quatrième de couverture, vous pouvez écouter la version audio du livre, lue par l'autrice. Cette lecture sonore incluse est une spécificité de cette collection, qui me semble particulièrement intéressante pour des élèves de 13 ans et + allophones ou présentant des difficultés de lecture. Souvent, on ne trouve pour eux que des romans ou albums pour petits.</p><p style="text-align: justify;">Question qui n'a pas rien à voir avec ce roman, mais avec un autre titre de la collection : est-ce que quelqu'un sait pourquoi il est impossible de se procurer <i>Ni prince ni charmant </i>de Florence Medina ? Il est marqué définitivement indisponible de partout... </p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3805161440175681318.post-89777523201421835422024-02-14T20:44:00.007+01:002024-02-14T22:24:56.839+01:00C'était y a dix ans, y a prescription ! <p style="text-align: justify;">Pendant des années, j'ai râlé contre l'existence de la Saint-Valentin ; je me suis attachée à dénigrer tout ce qui s'y rapportait, avec force soupirs et grimaces de dégoût. C'était une pure expression de mon seum, soit parce que j'étais aigrie de "me retrouver seule" à la date fatidique _et donc exclue de toutes les joyeusetés, soit parce que j'étais avec quelqu'un que je n'aimais pas. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/BMYVmCw1cAQ" width="320" youtube-src-id="BMYVmCw1cAQ"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">La quéquette, bien avant <i>la Quête.</i></div><p style="text-align: justify;">Avec le recul, je me rends compte que la seconde option était bien plus difficile à vivre et bien plus culpabilisante que la première. En effet, à une époque, j'ai eu la chance d'avoir à mes côtés quelqu'un qui avait des sentiments profonds pour moi, et je me sentais nulle d'être incapable de les lui rendre de façon honorable, en dépit de nos efforts conjoints. C'était quelqu'un pour qui j'avais une forte et sincère amitié, mais là n'était pas la question. C'était _et c'est toujours, j'imagine _quelqu'un de bien. </p><p style="text-align: justify;">Le cinéma a duré trois ans ! Trois ans à mentir, et à essayer de me convaincre que "ça viendrait avec le temps", comme disent les potes bien avisés. Mais la bouture n'a jamais pris racine, malgré l'eau, le soleil, le petit terreau qui va bien et une lecture approfondie du <i>guide Rustica</i>. Autant d'années amochées, à développer des angoisses et à ravaler nos frustrations respectives pour le bien de l'autre. A jouer le couple parfait. Quand ça veut pas, ça veut pas. J'ai été lâche du début à la fin : c'est même pas moi qui ai mis fin au carnage !</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/bp-2CQVgspo" width="320" youtube-src-id="bp-2CQVgspo"></iframe></div><p style="text-align: justify;"> <i> A ceux qui assument pas leur copine / copain moche</i></p><p style="text-align: justify;">Bref, tout ça pour dire que la vie solitaire n'est plus à mes yeux un synonyme de loose absolue. La plupart du temps, elle ne me dérange pas, bien au contraire. Bien sûr, il arrive que l'idée d'être seule me déprime parfois : faut pas charrier ! Mais une nuit de sommeil et quelques bornes en courant ont vite fait de balayer les idées sombres. </p><p style="text-align: justify;">Être avec quelqu'un qu'on n'aime pas vraiment.. alors là c'est une autre paire de manches. C'est triste, glauque H24, et ce même avec un excellent matelas. J'ai pas trop envie de me risquer à (faire) revivre cela, quitte à passer à côté de quelque chose. </p><p style="text-align: justify;"><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/UQObMEXyhrU" width="320" youtube-src-id="UQObMEXyhrU"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i>Déjà mise sur ce blog, mais je m'en lasse pas !</i></div><p style="text-align: justify;">Pire ! Cohabiter avec une personne violente et/ou malveillante doit être terrible, et plus cruel encore que d'habitude, ces jours-ci. </p><p style="text-align: justify;">Que dire à ceux qui sont seuls parce que la mort a eu le malheur de passer par là ? Rien, si ce n'est qu'on est là si besoin. </p><p style="text-align: justify;">Pensée pour ceux qui sont en pleine séparation, et pour qui la fête des amoureux doit avoir quelque chose de malaisant cette année. </p><p style="text-align: justify;">Quant à ceux qui sont juste bien ensemble, profitez !! On est contents pour vous, bonne Saint-Valentin !! </p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><br /></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3805161440175681318.post-66104521092733972472024-02-11T12:31:00.001+01:002024-02-11T12:31:13.377+01:00[BD] Deux romans jeunesse adaptés en bande dessinée : Momo petit prince des Bleuets (2023) et Babyface (2022)<p style="text-align: justify;">Hasard des lectures, je suis récemment tombée sur deux BD jeunesse à la fois pleines de points communs et très différentes l'une de l'autre : <i>Momo petit prince des Bleuets </i>et <i>Babyface. </i>Dans les deux cas, on a affaire à une adaptation d'un roman écrit par deux autrices incontournables des CDI de collège et des sections jeunes des bibliothèques : Yaël Hassan, pour le premier ouvrage, et Marie Desplechin pour le second. Les personnages évoluent dans des décors urbains faits d'immeubles et de tags ; ils gravitent autour de lieux publics de socialisation : la bibliothèque, la supérette, la maison de quartier, l'école... Tous expriment un ennui ou un frustration de ne pas pouvoir aller ailleurs... pour l'instant. </p><p style="text-align: justify;">Pourtant, les jeunes héros (Momo et Nejma) ne risquent pas de se marcher dessus : ils ont le même âge _ils vont entrer au collège, mais n'ont pas du tout les mêmes occupations. Ils semblent avoir des caractères diamétralement opposés. Leurs destins jusque-là insignifiants vont être extraits de leur torpeur par la rencontre de quelqu'un qui va poser un regard bienveillant et valorisant sur eux. </p><p style="text-align: justify;"><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgI48JlHUZ40Z1YK94-kDeVEUxUiV4WlAZVNSRlaIeknNg4F5h1PMLyrTMG6I5f5Cg23STjL4BuiX7-3ecw3eAiCfycNuRmhOXVThehxBUdmkfUl4MMJ1AKNMnYhiYKe08YYRQtRwVSOtWT6uxqGnHefdDkMUvXWOBDgCNnDVjDiCmrTEjpUUwMkf3RdoEv/s4062/IMG_20240126_153341.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="4062" data-original-width="3120" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgI48JlHUZ40Z1YK94-kDeVEUxUiV4WlAZVNSRlaIeknNg4F5h1PMLyrTMG6I5f5Cg23STjL4BuiX7-3ecw3eAiCfycNuRmhOXVThehxBUdmkfUl4MMJ1AKNMnYhiYKe08YYRQtRwVSOtWT6uxqGnHefdDkMUvXWOBDgCNnDVjDiCmrTEjpUUwMkf3RdoEv/w308-h400/IMG_20240126_153341.jpg" width="308" /></a></div><p style="text-align: justify;"><i>Momo petit prince des Bleuets </i></p><p style="text-align: justify;">Marc Lizano ; d'après le roman de Yaël Hassan </p><p style="text-align: justify;">Nathan, 2023. 96 p. ISBN 9782095003302</p><p style="text-align: justify;"><b><span style="color: #990000;">Résumé : </span></b></p><p style="text-align: justify;">C'est l'été à la cité des Bleuets. Pour Momo, les dernières grandes vacances avant l'entrée au collège s'égrènent le plus tranquillement du monde, jusqu'au jour où la directrice de l'école lui rend visite pour lui offrir une liste de livres à emprunter à la bibliothèque. Le garçon ne se le fait pas dire deux fois et saute à pieds joints dans l'univers de la lecture. </p><p style="text-align: justify;">Ses découvertes littéraires vont l'amener à croiser le chemin de Monsieur Edouard, un instituteur à la retraite qui saura l'encourager et qui le baptisera "Petit prince des Bleuets". Exploration de la capitale, fresques murales et découverte des classiques de la littérature : la rencontre sur fond d'amitié intergénérationnelle sera déterminante et l'été restera inoubliable pour Momo. </p><p style="text-align: justify;">Une chouette adaptation par Marc Lizano du roman de Yaël Hassan. La BD en photo ici m'a été prêtée par une collègue prof de français, qui m'en a dit le plus grand bien. J'ai beaucoup aimé aussi, les traits tout doux des personnages _il nous en faut bien de la douceur_, leurs "gros crânes" _comme disent les élèves, les couleurs vives qui mettent bien en valeur les décors urbains. L'histoire de Momo date un peu, mais elle ne se démode pas : elle nous rappelle que, si on a fini par prendre le pli de se méfier des mauvaises fréquentations, on en est venus à oublier qu'il peut y en avoir des bonnes, propres à nous tirer vers le haut. </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIgCDcEsdT9TOnoNTQ6s0G871hGiDujZWHDJ-L8mIujLefVgJyLZ7Mq2mVXWnppSiPK03RDop8Xzrmp4QiVx06C9wga_1couRMiIUx9x4RT85abBxab3iMrCYsxAkIcmdOx8S1q55UV_5L9ABc5ouqJMTI6FVFCawsyMNZ4_jOIr8H5VvN86NUAUwoZdD3/s4160/IMG_20240126_153409.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="4160" data-original-width="3120" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIgCDcEsdT9TOnoNTQ6s0G871hGiDujZWHDJ-L8mIujLefVgJyLZ7Mq2mVXWnppSiPK03RDop8Xzrmp4QiVx06C9wga_1couRMiIUx9x4RT85abBxab3iMrCYsxAkIcmdOx8S1q55UV_5L9ABc5ouqJMTI6FVFCawsyMNZ4_jOIr8H5VvN86NUAUwoZdD3/w300-h400/IMG_20240126_153409.jpg" width="300" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"></td></tr></tbody></table><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;">Les + : l'album se termine sur un petit dossier qui raconte l'élaboration de la bande dessinée par l'auteur, et notamment de la façon dont il s'est imprégné, puis détaché de l'œuvre d'origine. On peut y lire une interview de Marc Lizano par Momo, c'est marrant. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqfZURHKmZsudTKZ1NwVhfcR3vUesI7iVAbYB0LPAnkb2qdIzsE7iA0YFo9qJUq4zP86Dp0qetVDO3ngGawg1XqeQAQ7W97q2ZvNKtCrfz995537rwWlrxvTOeE3Whm1BvMqUbxPibQ-3ag898LuT-0tfxKuW1ZR6YZwz4r76jnBrj_oCmedsirEqqXxBM/s4160/IMG_20240126_153534.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="3120" data-original-width="4160" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqfZURHKmZsudTKZ1NwVhfcR3vUesI7iVAbYB0LPAnkb2qdIzsE7iA0YFo9qJUq4zP86Dp0qetVDO3ngGawg1XqeQAQ7W97q2ZvNKtCrfz995537rwWlrxvTOeE3Whm1BvMqUbxPibQ-3ag898LuT-0tfxKuW1ZR6YZwz4r76jnBrj_oCmedsirEqqXxBM/w400-h300/IMG_20240126_153534.jpg" width="400" /></a></div><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p style="text-align: justify;"><i><b>Babyface </b></i></p><p><span style="text-align: justify;">Olivier Balez, d'après un roman de Marie Desplechin : </span><i style="text-align: justify;">Babyfaces </i><span style="text-align: justify;">(2010) </span></p><p style="text-align: justify;">Rue de Sèvres, 2022. 120 p. ISBN 9782810200290</p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPdro0Wvj2Urj9WxuQUB8sg4RL5G0UilUg6Bo1ZGnLgt4L3hT0_qwAJPaiVqgulDc2TEx118lp8ViJmUX2MRgZ4RJvoaAIyPJJ_wRiJryrygW5jaQw8N-W19dIP-Rs7MnteyEjpV0xuaZc4EKi-J2Kxd8I4xmxQUPwVW_-XVKPtSbfnK_HfkMki5iU7Y_J/s4160/IMG_20240210_132108.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="4160" data-original-width="2871" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPdro0Wvj2Urj9WxuQUB8sg4RL5G0UilUg6Bo1ZGnLgt4L3hT0_qwAJPaiVqgulDc2TEx118lp8ViJmUX2MRgZ4RJvoaAIyPJJ_wRiJryrygW5jaQw8N-W19dIP-Rs7MnteyEjpV0xuaZc4EKi-J2Kxd8I4xmxQUPwVW_-XVKPtSbfnK_HfkMki5iU7Y_J/w276-h400/IMG_20240210_132108.jpg" width="276" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;"><b>Résumé : </b></span></p><p style="text-align: justify;">J'ai découvert un extrait de<i>Babyface</i> en feuilletant le petit magazine des éditions Rue de Sèvres, gentiment gratté au SLPJ de Montreuil, fin 2022. Ma première impression a été mitigée : d'un côté, le dessin et les couleurs m'en mettaient plein la vue _et ça m'a décidée à pousser plus loin la lecture ; d'un autre, le résumé ne me donnait pas trop envie car il avait l'air d'être un de ces bons scénarios bien déprimants dont la littérature pour la jeunesse à le secret. Je craignais que le tout ne soit généreusement imbibé de clichés sur la vie dans les "quartiers difficiles".</p><p style="text-align: justify;">Finalement non, pas du tout. Enfin pas tant que ça,même si on commence fort : méchante, moche, grosse, pauvre, Nejma n'est pas gâtée par la vie. Son père est parti, sa mère travaille tard le soir, et elle se retrouve souvent seule après l'école, livrée à elle-même, à errer à la supérette du coin. Elle entretient une amitié toxique avec le petit Freddy, qui est aussi le narrateur, puisqu'elle lui rackette son goûter en même temps qu'elle le protège de la violence des autres gosses.</p><p style="text-align: justify;">Lorsque les frères Fiores décident de dispenser des "cours de catch" aux enfants du quartier, l'excitation est à son comble : tous les petits veulent reproduire les exploits de Babyface, et des autres, comme à la télé.</p><p style="text-align: justify;">L'engouement est tel qu'un accident se produit bientôt dans l'enceinte de l'école. Nejma, témoin et réactive, est désignée coupable d'agression sur l'enfant blessé. Même si elle se sait innocente, elle sait très bien que contre la parole des adultes qui l'accusent, elle ne peut pas grand chose. Comment ne pas partir en vrille, dans ces conditions ?</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjB6eYzFh7gLRwyvYZVI6QlGpfCHNFxHTRbGSTVavzgBYHqQCtLc7yPa-fgcVqK-n7JlSYr_M3i6rWDsmQeY5phLcyQTOy15lB861oZP7oQprUS8ONC7nFvGPmeZ4M5v7DeN4PHRURwBmqyraH7wffyd9ahmJsGJD8NYCo3L1_Kwa08PwBeQ2iINFMOjRgO/s4083/IMG_20240210_223841.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="4083" data-original-width="2607" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjB6eYzFh7gLRwyvYZVI6QlGpfCHNFxHTRbGSTVavzgBYHqQCtLc7yPa-fgcVqK-n7JlSYr_M3i6rWDsmQeY5phLcyQTOy15lB861oZP7oQprUS8ONC7nFvGPmeZ4M5v7DeN4PHRURwBmqyraH7wffyd9ahmJsGJD8NYCo3L1_Kwa08PwBeQ2iINFMOjRgO/w255-h400/IMG_20240210_223841.jpg" width="255" /></a></div><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;">Une histoire bien plus surprenante que prévu, où on lève un tabou : les personnels de l'Éducation Nationale ne sont ni infaillibles, ni irréprochables _je me mets dans le lot bien volontiers. Je n'ai pas lu le roman donc pas de point de comparaison, mais cette bd est une belle découverte artistique et littéraire. Bravo à l'auteur d'avoir su peindre les décors urbains sans les rendre glauques.</p><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVhzD_f7GoHKN1KkP-cGObzg3XZcgJVzAoFoP6IkV6Bwx2ZkxYmp5AUGdCmR8VqfJi4sN5ZIZ_lfNwxA0UpGTok6E1e0qECjotkvlkElXmgpIPeqTONroibISDv6S4DCczHsObaV9Nk0h2jBb3Rjzl_f5i3wfN7-Oh0CfcCftDIxbUlSgoQccRdIOKUQwk/s4160/IMG_20240210_223801.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2796" data-original-width="4160" height="269" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVhzD_f7GoHKN1KkP-cGObzg3XZcgJVzAoFoP6IkV6Bwx2ZkxYmp5AUGdCmR8VqfJi4sN5ZIZ_lfNwxA0UpGTok6E1e0qECjotkvlkElXmgpIPeqTONroibISDv6S4DCczHsObaV9Nk0h2jBb3Rjzl_f5i3wfN7-Oh0CfcCftDIxbUlSgoQccRdIOKUQwk/w400-h269/IMG_20240210_223801.jpg" width="400" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p style="text-align: justify;"><span style="color: #2b00fe;"><i><b>Enfin. Deux jours complets de solitude, loin de toute interaction sociale. J'arrive déjà à me ménager des moments neutres et calmes au quotidien _j'ai cette chance inouïe de pouvoir le faire. Mais ça ne me suffit jamais. Je ne sais pas pourquoi, toute présence humaine à proximité devient fatalement insupportable, à plus ou moins long terme. Sans doute parce que je n'ai jamais eu à subir un "vrai" isolement bien pesant, sans perspective de retrouver de la compagnie un jour ou l'autre. </b></i></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><br /></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3805161440175681318.post-31126375234670139312024-01-14T13:14:00.004+01:002024-01-14T13:18:26.763+01:00[MASSE CRITIQUE] Le sourire du singe - Ludovic Flamant ; Hideki Oki (2023)<p style="text-align: justify;">Merci à Babelio et à Esperluète Éditions pour l'envoi du livre <i>Le sourire du singe </i>dans le cadre de l'opération Masse Critique. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSiCedZsuG8T0wmNxpvuj6JwrIwNehnp-Q7N9F8JCIMsU0M3roQf5m8s6ki8TBHtS_fmClEYfipm-goepb5y9oKm9GvvkFVc8fFWi-XPOQMYyBjcgEm9BKeFQbvPmzqtEkWEYck-1v9Zwlm5CTvdPIFrYMr6COBJOPMtwgSXCGeeZ0oGkqPAJL0Ppg_9Bf/s3330/IMG_20240114_130601.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2576" data-original-width="3330" height="310" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSiCedZsuG8T0wmNxpvuj6JwrIwNehnp-Q7N9F8JCIMsU0M3roQf5m8s6ki8TBHtS_fmClEYfipm-goepb5y9oKm9GvvkFVc8fFWi-XPOQMYyBjcgEm9BKeFQbvPmzqtEkWEYck-1v9Zwlm5CTvdPIFrYMr6COBJOPMtwgSXCGeeZ0oGkqPAJL0Ppg_9Bf/w400-h310/IMG_20240114_130601.jpg" width="400" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p style="text-align: justify;"><b>Un homme vient d'être enfermé dans la cage aux singes </b>d'un zoo ; par qui ? pour quelle raison ? On ne le sait pas, et on ne le saura jamais : dans cet album écrit par Ludovic Flamant et illustré par Hideki Oki, le contexte n'a pas grande importance. On s'intéresse surtout <b>à la phase d'adaptation de cet homme, qui est aussi le narrateur, à son nouveau lieu de vie et à ses nouveaux voisins</b>. Chaque double page présente une nouvelle étape de son cheminement moral et dresse le portrait d'un singe _du singe qu'il observe au moment où il nous parle, peut-être : d'abord, l'"homo sapiens" se focalise sur l'incongruité de ce qui lui arrive ; puis il perd l'espoir d'"être délivré". Alors, résigné, il se tourne vers les singes et commence à les observer, à distinguer chimpanzés, lémuriens et orangs-outangs, et surtout à ne plus les prendre de haut. Il se surprend même à les comprendre et à partager leurs centres d'intérêt. </p><p style="text-align: justify;"><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilsoKqq_Zb-9aWY90uTqqJGPKahORsjTdPPIBPTXiXSriMHA38LF8q3khTO8JYA197Rb5_Pxosba46Ye0ull2xi4ptu_3AwsM4OtrR0bjNhqzMef26eOij23U-UzwghGRAI7zc1WnY5ASmytWSN6fO4AxZKJcApgxZ76buDsRvUCqRed1On8XpbGH7WxH-/s4160/IMG_20240114_130128.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4160" data-original-width="3120" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilsoKqq_Zb-9aWY90uTqqJGPKahORsjTdPPIBPTXiXSriMHA38LF8q3khTO8JYA197Rb5_Pxosba46Ye0ull2xi4ptu_3AwsM4OtrR0bjNhqzMef26eOij23U-UzwghGRAI7zc1WnY5ASmytWSN6fO4AxZKJcApgxZ76buDsRvUCqRed1On8XpbGH7WxH-/s320/IMG_20240114_130128.jpg" width="240" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p style="text-align: justify;">Même si Ludovic Flamant est plutôt connu pour ses livres destinés aux enfants, <i>Le sourire du singe </i>est un album tous publics qui fait réfléchir aux différences, à la gymnastique intérieure qui nous permet d'envisager d'autres manières de percevoir le monde, de nous habituer plus ou moins rapidement à un nouvel environnement. Les illustrations de Hideki Oki sont très colorées ; la façon dont il représente ses singes, toujours porteurs d'une expression nouvelle, a quelque chose d'enfantin. Peut-être parce qu'il dessine au feutre, sous forme de traits verticaux et horizontaux. </p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4gHEX8P_-Lioe2G5H2vsimEBu4ypkrnyPafQ98psNMq0fK2pxv0xzVrx7kuFrRxMvV-mkJ-MsvGuohnP9wazeem3Yw8pYj7JRjJe0l_lYE1mAvJI6fi-ccdHz3IdhykJGAp1u_iY2L-F7x_jNkEDQ2wj-Ub6a15vaNXnjUnBIWA63CO3NJ2o4M1H7rb1C/s3528/IMG_20240114_130511.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="3528" data-original-width="2954" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4gHEX8P_-Lioe2G5H2vsimEBu4ypkrnyPafQ98psNMq0fK2pxv0xzVrx7kuFrRxMvV-mkJ-MsvGuohnP9wazeem3Yw8pYj7JRjJe0l_lYE1mAvJI6fi-ccdHz3IdhykJGAp1u_iY2L-F7x_jNkEDQ2wj-Ub6a15vaNXnjUnBIWA63CO3NJ2o4M1H7rb1C/s320/IMG_20240114_130511.jpg" width="268" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEif2j_0A3jY2c77_gea4pnjeyzEqbK_ORX2yz8f_ldkYNh2QsVAVPY_wgZMtCjcIraFQ7Tgk39hJUDV4w4cvkrM0itnrlUkCJg8cTKYLrsSNWs2KHVVD1Wm1huokWL5_f4WF2m1t3oZaUdBLxNCIOY5tbesbBISFwLI74neJHlTXXSDmgCunRTjXFVMWduR/s4160/IMG_20240114_130209.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="4160" data-original-width="3120" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEif2j_0A3jY2c77_gea4pnjeyzEqbK_ORX2yz8f_ldkYNh2QsVAVPY_wgZMtCjcIraFQ7Tgk39hJUDV4w4cvkrM0itnrlUkCJg8cTKYLrsSNWs2KHVVD1Wm1huokWL5_f4WF2m1t3oZaUdBLxNCIOY5tbesbBISFwLI74neJHlTXXSDmgCunRTjXFVMWduR/s320/IMG_20240114_130209.jpg" width="240" /></a></p><p style="text-align: justify;">Une lecture qui nous aide à rester humbles (face à la nature, et envers ceux qu'on toise). </p><p style="text-align: justify;"><b><span style="color: #38761d;">Ludovic FLAMANT ; Hideki OKI. <i>Le sourire du singe</i>. Esperluète Éditions, 2023. 23 p. </span></b></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><div id="Bcorps" style="padding: 10px 5px 10px 5px; width: 150px; border: 1px solid #cccccc;}" ><div class="Belement" style="overflow: hidden;list-style: none; text-align: center; padding: 10px; margin: 0px;" ><div class="Bcouv" > <a href="https://www.babelio.com/livres/Flamant-Le-sourire-du-singe/1580616" ><img src="https://m.media-amazon.com/images/I/41brZnm8e+L._SX95_.jpg" title="Le sourire du singe par Ludovic Flamant" alt="Le sourire du singe par Ludovic Flamant" style="border: 1px solid #cccccc;border-width:1px; padding: 3px; background-color: #fff;width:80px;" ></a></div><div class="Boeuvre" style="margin: 0px 3px 5px 5px;font-size: 13px;font-family:arial,sans-serif; font-weight : bold;" ><a href="https://www.babelio.com/livres/Flamant-Le-sourire-du-singe/1580616" style="text-decoration:none;">Le sourire du singe</a></div><div class="Bnote"><a href="https://www.babelio.com/livres/Flamant-Le-sourire-du-singe/1580616"><img src="https://www.babelio.com/images/Star5.0.gif" border="0" style="width:100px;border:none; }" title="Le sourire du singe" alt="Le sourire du singe"></a></div><div class="Bauteur" style="margin: 0px 3px 5px 5px;font-size: 12px;color: gray;" ><a href="https://www.babelio.com/auteur/Ludovic-Flamant/43559" style="text-decoration:none;">Ludovic Flamant</a></div><div class="Bspacer" style="clear:both;" ></div></div><div class="Bfooter" style="text-align: center;font-size:0.8em; padding: 5px; margin: 0px; clear: both;" >tous les <a href="https://www.babelio.com">livres</a> sur Babelio.com</div></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3805161440175681318.post-29424208824979299052023-12-26T22:12:00.003+01:002023-12-26T22:53:17.614+01:00[BD] Zaï Zaï Zaï Zaï - Fabcaro (2016)<p style="text-align: center;"><i><span style="color: #38761d; font-size: medium;"> "La vie est une chienne borgne sous un ciel d'octobre" (Fabcaro)</span></i></p><p style="text-align: justify;">Voilà des années que je passais devant la couverture épurée de <i>Zaï Zaï Zaï Zaï </i>en me disant qu'il faudrait bien que je l'ouvre un jour : prix Bulle de Cristal*, Prix SNCF du Polar, Prix des libraires de BD, et bien d'autres, courant 2015 et 2016... Même si un succès critique ne signifie rien en lui-même, une bande dessinée aussi primée intrigue forcément. Finalement, je l'ai empruntée à la médiathèque de la Canopée dernièrement. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRZBtPMYBp2UjXFr5F51CTo8uh6lSYpX1hV0KtY-O5yNl1Idd4cskGIX0TjRrbXsTZ_hJ0zG5QrSwy0k1r30JpYC8uyDOTR0ExihjGrS0MaMxwwPf6mEMjVKF6JVhwPQdXoOz2RawApxMLgGVcLNUzDurCsBO2tbAcmUcIZ3hxK2itoFQ7IYsewxnUsuTr/s3990/IMG_20231226_205123.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3990" data-original-width="2798" height="563" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRZBtPMYBp2UjXFr5F51CTo8uh6lSYpX1hV0KtY-O5yNl1Idd4cskGIX0TjRrbXsTZ_hJ0zG5QrSwy0k1r30JpYC8uyDOTR0ExihjGrS0MaMxwwPf6mEMjVKF6JVhwPQdXoOz2RawApxMLgGVcLNUzDurCsBO2tbAcmUcIZ3hxK2itoFQ7IYsewxnUsuTr/w394-h563/IMG_20231226_205123.jpg" width="394" /></a></div><p style="text-align: justify;">Effectivement, elle est vraiment chouette ! </p><p style="text-align: justify;">Au moment de payer ses courses, Fabrice, un auteur de bande dessinée, veut présenter la carte de fidélité du magasin, mais il se rend compte qu'il l'a oubliée dans la poche de son autre pantalon. La caissière est perplexe, le vigile arrive aussitôt. Fabrice clame d'abord sa bonne foi, mais il comprend vite qu'on ne le croira pas. Deux options se présentent à lui : se rendre ou disparaître. Qu'à cela ne tienne, l'artiste n'est pas un bandit, seulement un innocent qu'on refuse d'écouter : il prend la fuite après avoir menacé le personnel du magasin avec un poireau, et part se terrer dans un lieu quasi vierge de toute civilisation : la Lozère. </p><p style="text-align: justify;"><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDK_Ko-1Zp9f3uqRjgR2LjkqL_PEiTl8-Ha9WifDDy-iDBek5RsjWI2PsY1YHBX9zHkGwu28j96GT68bAdZhloxqIugzs1d81RRbrj7m_mUby2LrSdaMqr2tww-1z2XuOdZDJtbzFOaEHSWTbq4dw0Uoxyz0DNkIgcrfqu4Y-KeGI-S9dKIFaWABt_nO4v/s4160/IMG_20231226_200610.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="4160" data-original-width="3120" height="612" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDK_Ko-1Zp9f3uqRjgR2LjkqL_PEiTl8-Ha9WifDDy-iDBek5RsjWI2PsY1YHBX9zHkGwu28j96GT68bAdZhloxqIugzs1d81RRbrj7m_mUby2LrSdaMqr2tww-1z2XuOdZDJtbzFOaEHSWTbq4dw0Uoxyz0DNkIgcrfqu4Y-KeGI-S9dKIFaWABt_nO4v/w459-h612/IMG_20231226_200610.jpg" width="459" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;">Quelque part sur la figure des personnages aux traits approximatifs, on devine les regards plus qu'on ne les perçoit. Libre à nous d'imaginer leur perplexité face aux situations plus ou moins comiques qui parsèment le "road trip" de l'artiste en cavale. On peut d'ailleurs facilement s'identifier à ces silhouettes d'hommes et de femmes ordinaires qu'on croise furtivement, l'espace de quelques vignettes. Quant au personnage de Fabrice, on devine facilement _ à l'aide de son prénom, de son métier et de sa description physique_ qu'il s'inspire largement de l'auteur. </p><p style="text-align: justify;">Sur chaque planche flotte un air vaguement absurde, refluant une critique intéressante de la société française, telle qu'elle était il y a une dizaine d'années. Médias, monde politique, des bobos, policiers, idées reçues qui pourrissent nos rapports aux autres... tout le monde en prend pour son grade. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="text-align: justify;">Les couleurs ocre - jaune - marron qui font l'identité de la BD ne vous donneront peut-être pas envie de vous lancer dans cette lecture, de même que le dessin de Fabcaro _que j'apprécie pour ma part, mais qui peut ne pas plaire. Faites pas gaffe et foncez ! Vous ne le regretterez pas. </span></div><p style="text-align: left;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjal_qWmQm5uubO7mwGeU3UPIcY2mnwVt9EHpQmEmyjj_Y0-LK097yL1lFNIJLxoTY4F6iBZVpvpvihyHmZnLU9bxkIIZSsKBFhRa6mTAhpTHrCIPB7A4JLYwg8KxrdHpB2hTCvkySe9cYKJjNvXJOAYnTBUHTvnjCICUQJbIX8VwbSb0UN-WGuT9CrvpTv/s4035/IMG_20231226_200927.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2734" data-original-width="4035" height="251" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjal_qWmQm5uubO7mwGeU3UPIcY2mnwVt9EHpQmEmyjj_Y0-LK097yL1lFNIJLxoTY4F6iBZVpvpvihyHmZnLU9bxkIIZSsKBFhRa6mTAhpTHrCIPB7A4JLYwg8KxrdHpB2hTCvkySe9cYKJjNvXJOAYnTBUHTvnjCICUQJbIX8VwbSb0UN-WGuT9CrvpTv/w370-h251/IMG_20231226_200927.jpg" width="370" /></a></p><p style="text-align: left;">#CDIlycée OK.</p><p style="text-align: justify;">#CDIcollège, j'aimerais bien tenter ; y a deux-trois gros mots et une scène de cul (on voit rien), mais je pense qu'en 4° ou 3° ça passe. Si quelqu'un a un avis, je suis preneuse. </p><p style="text-align: justify;">Choisir des planches à vous partager ici s'est avéré difficile, tant les gags et les bons mots sont nombreux. </p><p style="text-align: justify;">Sinon, spéciale dédicace à une collègue qui a la phobie des karaokés ! </p><p style="text-align: justify;">J'ai pas encore vu l'adaptation en film ! Elle est bien ? </p><p style="text-align: justify;">*Bulles de Cristal est un prix littéraire centré sur la bande dessinée, et à destination des 9-25 ans. </p><p style="text-align: justify;"><b><span style="color: #38761d;">FABCARO.<i> Zaï zaï zaï zaï. Un road movie de Fabcaro. </i>6 pieds sous terre, 2016. ISBN 978-2-35212-116-9</span></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-8t-Tc2Frx8al5IHHR-n4hIShGZ5G1rEPRqFuUoRKVeDbRq4tYmNflyG2dguTPd7q-0Y3MeQ79R0adXnHy-MAEk4CjZPTNltwXKxMEI9jbZPO_3J_ItE1e8HvOF1C7s47NH-3Vsb6RxB2tjH-xnCWw4KlMreCQoyJs5YoqOPm5uCU06oEBilDtnF3lbfO/s3113/IMG_20231226_200906.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="3079" data-original-width="3113" height="317" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-8t-Tc2Frx8al5IHHR-n4hIShGZ5G1rEPRqFuUoRKVeDbRq4tYmNflyG2dguTPd7q-0Y3MeQ79R0adXnHy-MAEk4CjZPTNltwXKxMEI9jbZPO_3J_ItE1e8HvOF1C7s47NH-3Vsb6RxB2tjH-xnCWw4KlMreCQoyJs5YoqOPm5uCU06oEBilDtnF3lbfO/s320/IMG_20231226_200906.jpg" width="320" /></a></div><p style="text-align: justify;"></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3805161440175681318.post-52762580768854621082023-11-01T20:06:00.005+01:002023-11-01T21:10:13.636+01:00[COMICS] Batwoman - 1 - Hydrologie - J.H. Williams III / W. Haden Blackman (2012)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="text-align: left;">J'étais contente de trouver le tome 1 de </span><i style="text-align: left;">Batwoman </i><span style="text-align: left;">dans le rayon comics de la médiathèque, aux Halles. C'était sans me souvenir que les séries de ce type commencent parfois par un numéro 0 !</span></div><p></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmIMWZNs34JUhk9Q_TCylGwVcSlIybi1Rmo_gaJu4at9wMKmNBzrwKmY35a9bJNfHQGrnKQS4G7HkqzQT9Q1HO29vyQpNSVHnilGpQJi7DOoMXjBRPoSIORy5i2kahc3sr376uW3SL08U_NdpLdaoA5xA7bIy4wKVFcovjg23J6QIH8XtEgRRmHJ0E6XwE/s4160/IMG_20231030_140306.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4160" data-original-width="3120" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmIMWZNs34JUhk9Q_TCylGwVcSlIybi1Rmo_gaJu4at9wMKmNBzrwKmY35a9bJNfHQGrnKQS4G7HkqzQT9Q1HO29vyQpNSVHnilGpQJi7DOoMXjBRPoSIORy5i2kahc3sr376uW3SL08U_NdpLdaoA5xA7bIy4wKVFcovjg23J6QIH8XtEgRRmHJ0E6XwE/w480-h640/IMG_20231030_140306.jpg" width="480" /></a></div><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Batman, Catwoman, Batwoman, Batgirl... pas facile de savoir à qui on a affaire lorsqu'on tombe sur l'un de ces hyperactifs masqués, au détour d'une ruelle de Gotham City, après le coucher du soleil. On peut dire tout ce qu'on veut du Joker : au moins, lui, il est facilement identifiable. </p><p style="text-align: justify;"><b><span style="color: #cc0000;">Dans la famille chauve-souris, je demande... </span></b></p><p style="text-align: justify;">Comme je ne connais rien à l'univers de DC, et que l'écoute assidue de <i>ComicsDiscovery </i>ne peut pas combler toutes les lacunes, j'ai fait quelques recherches pour savoir qui est qui dans cet imbroglio de capes : </p><p style="text-align: justify;">-<b> Batman</b> : bon, on en parlera mieux dans peu de temps. C'est ce fameux héros au costume de chauve-souris qui rend la justice à Gotham. Ses accessoires, ses capacités physiques et son intelligence compensent parfaitement les pouvoirs incroyables qu'il n'a pas. En effet, dans la vie, il n'est autre qu'un orphelin blindé nommé Bruce Wayne. </p><p style="text-align: justify;">- <b>Catwoman</b> est celle qui porte des oreilles de chats, une combi en latex et un fouet. Une sorte de Fantômette devenue adepte des boîtes échangistes en grandissant. Rusée et aussi leste qu'un chat de gouttière, elle fait partie des ennemis de Batman, mais n'est pas 100 % méchante non plus. D'ailleurs, les deux oiseaux de nuit aiment bien se tourner autour. </p><p style="text-align: justify;">- A ne pas confondre avec la précédente, <b>Batwoman</b> n'est pas non plus la femme de Batman. Selon les versions, elle est soit l'une de ses alliées, soit sa remplaçante à Gotham lorsqu'il s'en éloigne, soit sa cousine gouine. Ses couleurs : le rouge et le noir. Comme les deux personnages dont on a parlé plus haut, elle mène une double vie et n'a pas de capacités surnaturelles. Kate Kane, alias Batwoman, est forte parce qu'elle a suivi des entraînements militaires et parce que des épreuves personnelles lui ont laissé la rage de vaincre. </p><p style="text-align: justify;">- La figure de<b> Batgirl </b>semble faire référence à deux personnages distincts : d'une part, Bette Kane, la cousine de Batwoman. <span style="font-size: x-small;">Mais elle est aussi appelée Flamegirl... C'est d'ailleurs le cas dans la BD dont nous allons parler aujourd'hui.</span> D'autre part, Barbara Gordon, la fille du chef de la police de Gotham, James Gordon. On la connaît aussi sous le nom d'Oracle. Quel foutoir ! </p><p style="text-align: justify;">Heureusement, dans le tome 1 de la série <i>Batwoman,</i> sorti en 2012 des crayons de J.H Williams III et W. Haden Blackman, on n'a pas besoin de maîtriser tous les secrets de famille de l'univers DC pour y trouver son compte. </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;"><b>L'histoire </b></span></p><p style="text-align: justify;"><b>Qui se cache derrière le masque et la tignasse rouge de Batwoman ? Batman soupçonne à raison Kate Kane.</b> une jeune femme d'apparence ordinaire mais dont les habitudes de vie trahissent des nuits anormalement mouvementées. <b>Et pour cause : dès qu'elle le peut, elle ratisse Gotham pour nettoyer la ville de ses malfaiteurs. </b></p><p style="text-align: justify;">Au moment où commence <i>Hydrologie, </i>elle a fort à faire, puisqu'elle enquête sur<b> les meurtres de six enfants et la disparition de douze autres</b> qui ont, semble-t-il, été "capturés" par<b> la Llorona, un esprit vengeur</b> dont la spécialité est de noyer des gosses. Elle n'est pas la seule sur le coup : la détective Sawyer basée à Gotham, et l'agent Cameron Chase venue de New-York entendent bien prendre l'affaire à leur compte, chacune dans son coin. Trois enquêtrices sur une même affaire, c'est un coup à se marcher dessus ! <b>A moins que Chase ne se soit pas déplacée (que) pour ça.</b>..</p><p style="text-align: justify;">En parallèle, Kate vit en coloc avec sa cousine<b> Bette alias Flamegirl</b>, et s'apprête à la former au combat. Mais la jeune recrue estime avoir déjà un bon palmarès et n'a pas envie de repartir de zéro. L'autorité de Batwoman est mise à mal par cette cousine un peu insouciante et prompte à mettre les pieds dans le plat _en demandant, par exemple, pourquoi Kate refuse de parler à son père _sujet sensible s'il en est.</p><p style="text-align: justify;">Heureusement, la justicière masquée sait se ménager des moments de détente en entretenant une idylle mal barrée mais marrante avec la détective Sawyer. Cette dernière compte identifier Batwoman afin de la balancer à l'Agent Chase, convaincue qu'elle va la gêner dans son boulot. C'est la séquence <i>Signé Cat's Eyes </i>de la BD. </p><p style="text-align: justify;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhuzR2nV2JyUkpeaC38M5-TGp5hqAjy0MDFWAsFlSdJpi37K7vpalIqWXKjjeRF3IEOJTbksJ0x2-njoXyDMSWC0nHV82lS59FC199RiO9HFu0fBgCJanu0vJBEHR1f9vhBmRZdJPbptBVHSaGPK-3xcYjQqHz8a6g7U-3rJdHAaryhJt_Ww-7deUektlQ1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="196" data-original-width="257" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhuzR2nV2JyUkpeaC38M5-TGp5hqAjy0MDFWAsFlSdJpi37K7vpalIqWXKjjeRF3IEOJTbksJ0x2-njoXyDMSWC0nHV82lS59FC199RiO9HFu0fBgCJanu0vJBEHR1f9vhBmRZdJPbptBVHSaGPK-3xcYjQqHz8a6g7U-3rJdHAaryhJt_Ww-7deUektlQ1" width="315" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i><br />Ce moment où tu te demandes toujours comment se démerde Quentin Chapuis (déjà lol) pour ne pas reconnaître Tam Chamade sous sa pauvre combi vert canard de Cat's Eyes, la nuit d'avant.</i><br /><br /></td></tr></tbody></table><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiP0GmTds3aMbLpsWVAJ_o0CP3h8NGaXrPF5amaLQCI8AxjHyDqfiIjY4QyfRpm8SjW_M5ZsGzaZ2yRZM_cMrNPnur6oEWYES0u_yxZFY_VSwjQdIt9tOqFFXXXHdFcd-32yPZgP0k8WkPLNfe0f3HbBVd1GaIvIbyjp2KOh2zfo6aOkRd3cBySFMZvaSn9" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiP0GmTds3aMbLpsWVAJ_o0CP3h8NGaXrPF5amaLQCI8AxjHyDqfiIjY4QyfRpm8SjW_M5ZsGzaZ2yRZM_cMrNPnur6oEWYES0u_yxZFY_VSwjQdIt9tOqFFXXXHdFcd-32yPZgP0k8WkPLNfe0f3HbBVd1GaIvIbyjp2KOh2zfo6aOkRd3cBySFMZvaSn9" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgHbf-bht6nySNWUdHS_j6XU6m2KulZF-eIm6AvwJpJvvfbte1bQcnlXYykkuWEwiN8PyOCseqZWLiPgGbk5WQb1gGIGmZXpDYhqE7rktJMeRGlvv4LW10YorW3wrjBT9SdyXXJe1yDNpFwXsSBcznDaCOE12h0YXgYKPzhy1h_czDyPHRoWjmXKXhkWj8-" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="288" data-original-width="384" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgHbf-bht6nySNWUdHS_j6XU6m2KulZF-eIm6AvwJpJvvfbte1bQcnlXYykkuWEwiN8PyOCseqZWLiPgGbk5WQb1gGIGmZXpDYhqE7rktJMeRGlvv4LW10YorW3wrjBT9SdyXXJe1yDNpFwXsSBcznDaCOE12h0YXgYKPzhy1h_czDyPHRoWjmXKXhkWj8-" width="320" /></a></div></div><p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLeGUac9fa8P7OUr5fjPVDVJJpOfPW94CNI38ABYzdxyT-DJU3T8QovYWSiMXqJLryMIh9N6TYfrfZB6vyfu3wgq0UkGbDpLt3uUojDnqJa9bUdM_zwzPLj1hdtfSrYw_tjNzEyqYH5GEGTLMQEsGMipPUE5P7PrpMrk07tDKpVNTEzZE_3Sn76cLsmHZa/s3978/IMG_20231101_194841.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="2984" data-original-width="3978" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLeGUac9fa8P7OUr5fjPVDVJJpOfPW94CNI38ABYzdxyT-DJU3T8QovYWSiMXqJLryMIh9N6TYfrfZB6vyfu3wgq0UkGbDpLt3uUojDnqJa9bUdM_zwzPLj1hdtfSrYw_tjNzEyqYH5GEGTLMQEsGMipPUE5P7PrpMrk07tDKpVNTEzZE_3Sn76cLsmHZa/w400-h300/IMG_20231101_194841.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>"Batwoman ? Mince alors, elle existe !"</i></td></tr></tbody></table><br /><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;"><i>Hydrologie </i>marque le début d'une série qui promet de partir dans tous les sens, et où l'action risque fort d'être influencée pour le meilleur et pour le pire par l'"humanité" de tous ces personnages : besoin de reconnaissance et de liberté des uns, fierté et carriérisme des autres...<b> tout cela ne nous dit pas où sont passés les enfants ! </b></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;"><b>Batwoman vue par Batman </b></span></p><p style="text-align: justify;">Afin que les novices ne se sentent pas trop perdus, <b>W. Haden Blackman</b> a écrit un chapitre introductif dans lequel il met en scène Batman en mode stalker, occupé à observer Kate Kane dans son quotidien. Il nous partage tout ce qu'il note scrupuleusement dans un petit carnet. Ce procédé narratif nous permet d'avoir un portrait assez complet de l'héroïne sous ses "deux identités", et de connaître son passé de militaire. On apprend également qu'elle a perdu sa mère et sa sœur jumelle tragiquement, et l'hostilité qu'elle affiche envers son père le colonel Kane est en lien avec ce drame familial. </p><p style="text-align: justify;">Ces éléments sont suffisants pour accepter l'idée que la fille soit perchée au point de revêtir un masque, un costume rouge et noir, de poser des rajouts ondulés à son carré auburn habituel... avant de s'élancer incognito dans les rues de Gotham pour protéger le peuple des rageux. </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;"><b>Bonus Rainbow</b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="color: #cc0000;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-DPEBMRaB-TSWw1gq5mB0VIaLrNO7-TP8MYKjWxytg6Z-Izh65Gt8-O1_025q1T-C1YG5gyoCpFVhOXwn95rofBtMvMo_zXF9LPUza5fZFA4d5ZanF3A_YOetDbSQ_-khx0W6N1SKlgw638wZu5ApqScCA9NplUBLB7bQzmdDbS-r9aAPMe8gWYq30Lc-/s791/Personnages-feeriques-Licorne-156743.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="576" data-original-width="791" height="233" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-DPEBMRaB-TSWw1gq5mB0VIaLrNO7-TP8MYKjWxytg6Z-Izh65Gt8-O1_025q1T-C1YG5gyoCpFVhOXwn95rofBtMvMo_zXF9LPUza5fZFA4d5ZanF3A_YOetDbSQ_-khx0W6N1SKlgw638wZu5ApqScCA9NplUBLB7bQzmdDbS-r9aAPMe8gWYq30Lc-/s320/Personnages-feeriques-Licorne-156743.png" width="320" /></a></span></div><span style="color: #cc0000;"><b><br /></b></span><p></p><p style="text-align: justify;">Dans l'univers DC, <b>Batwoman est l'une des principales représentantes de la communauté LGBTQIA+%*#@.</b> Je serais pour dire qu'on s'en fout un peu, mais le fait est que dans <i>Hydrologie, </i>son orientation sexuelle joue un rôle puisque son histoire avec l'inspecteur Sawyer interfère avec ses missions secrètes. On se doute qu'elle va devoir faire preuve de vivacité d'esprit dans les prochains tomes si elle veut ménager la chèvre et le chou. De plus, elle a été virée de l'armée pour homosexualité, donc c'est un détail important qui ne peut être passé sous silence. Les lecteurs apprécieront qu'on n'épilogue pas plus que ça sur ce qu'elle fait de son cul. Le dessinateur est resté assez classe dans sa façon de traiter le sujet, on n'a jamais l'impression que les planches vont virer au film porno _ une fois n'est pas coutume. </p><p style="text-align: justify;"><b>Représenter une minorité ne fait pas de Batwoman une super-héroïne préservée de tout défaut</b> : on remarquera que la fille a quand même des tendances control-freak, avec sa cousine notamment qu'elle prend un peu pour son trouffion. Même si Bette fait parfois les frais d'une certaine frivolité, on comprend tout à fait qu'elle décide de claquer la porte, à moment donné. Si j'avais été à sa place, je crois que j'aurais pété un câble à la page 28, au moment où Kate annonce très détendue qu'elle a brûlé le costume de Flamegirl. Le respect des aînés, ça va bien deux minutes ; mais la "bleue" a quand même fait partie des Jeunes Titans, l'air de rien. </p><p style="text-align: justify;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZamC3CIrxwgqbrx7F8H87OKSrQ0YwXGSdeQNQdPpoDeJG3lXgXaAhlotRZTEAZrw22TwAwLR38ozuesH1I-m7GnI9jIIIDmNzusHKmOJxKndSkDRhG46DcztT16a2iLo26D1wGh1mNaMIiz7r0vVAfXVr_EfJ6bamPDpxoXxMMXoJVxrLqF6BZaPRLMPy/s4160/IMG_20231101_180609.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="2921" data-original-width="4160" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZamC3CIrxwgqbrx7F8H87OKSrQ0YwXGSdeQNQdPpoDeJG3lXgXaAhlotRZTEAZrw22TwAwLR38ozuesH1I-m7GnI9jIIIDmNzusHKmOJxKndSkDRhG46DcztT16a2iLo26D1wGh1mNaMIiz7r0vVAfXVr_EfJ6bamPDpxoXxMMXoJVxrLqF6BZaPRLMPy/s320/IMG_20231101_180609.jpg" width="320" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;"><b>Le rouge et le noir </b></span></p><p style="text-align: justify;">Je n'ai pas une grande mémoire des noms pour les scénaristes, dessinateurs et coloristes de BD ; mais je ne pense oublier ni <b>J.H. Williams, ni Dave Stewart. </b>Le dessinateur et le coloriste de cet album ont su rendre séduisant un début de série qui, forcément, et riche en infos sur les personnages et un peu moins en action. Si <i>Batwoman </i>était un puzzle, on pourrait dire qu'on en est à la phase de tri des pièces ; nul doute que tout s'éclaircira bientôt, mais en attendant, on reste un peu perplexe face à cette histoire de fantôme marin kidnappeur d'enfants. Mais l'alliage de couleurs pimpantes_ avec une dominante de rouge et de noir, à l'obscurité de Gotham est vraiment réussi. Le découpage irrégulier des vignettes est à l'image du bordel ambiant, et laisse la part belle aux scènes d'action, de combat, au déploiement de l'esprit vengeur, qui émerge par moments comme une sorte de poulpe translucide. Aujourd'hui, c'est la forme du comics qui m'a poussée à le lire, le terminer et à avoir envie de continuer la série ; cela m'arrive assez rarement. Après, à vous de vous faire votre propre avis ! </p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbPUE0mESGY_JRjBPSJnBsj96FGYulyMbQMZd_-SvESilJuv8eR6QFQoxQXkDph_1xmRgKMH3RHaSXTHSljhrzyspo0AifG-R7HKZXCzsjMJf-SXkvngFCqfgKtIK468xxyaYxaasIKCK7E1zLer44praNjJYBxCEfFuYAWQF8sUEficudvk9ioD8sfuD2/s3862/IMG_20231101_180638.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="3120" data-original-width="3862" height="324" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbPUE0mESGY_JRjBPSJnBsj96FGYulyMbQMZd_-SvESilJuv8eR6QFQoxQXkDph_1xmRgKMH3RHaSXTHSljhrzyspo0AifG-R7HKZXCzsjMJf-SXkvngFCqfgKtIK468xxyaYxaasIKCK7E1zLer44praNjJYBxCEfFuYAWQF8sUEficudvk9ioD8sfuD2/w400-h324/IMG_20231101_180638.jpg" width="400" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #741b47;"><b><br /></b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #741b47;"><b><br /></b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #741b47;"><b><br /></b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #741b47;"><b><br /></b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #741b47;"><b><br /></b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #741b47;"><b><br /></b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #741b47;"><b><br /></b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #741b47;"><b><br /></b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #741b47;"><b><br /></b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #741b47;"><b><br /></b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #741b47;"><b><br /></b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #741b47;"><b><br /></b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #741b47;"><b>CDI Collège : pourquoi pas en 4°/3°, mais pas en libre accès. Un peu de violence et de scènes de drague pas trop adaptées (</b>je précise qu'il n'y a rien d'homophobe là-dedans, j'aurais dit la même chose si Batwoman avait chopé des mecs). </span></p><p style="text-align: justify;"><b><span style="color: #741b47;">CDI Lycée : OK </span></b></p><p style="text-align: justify;"><b><span style="color: #741b47;"><br /></span></b></p><p style="text-align: justify;"><b><span style="color: #274e13;">J.H WILLIAMS ; W HADEN BLACKMAN. <i>Batwoman - 1 - Hydrologie. </i>Urban Comics, 2012. Collection "DC Renaissance". 144 p. ISBN 978-2-3657-7062-0 </span></b></p><p style="text-align: justify;"><br /></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3805161440175681318.post-8064258483691819262023-10-22T18:41:00.000+02:002023-10-22T18:41:02.679+02:00[BD] Camélia - Face à la meute. Cazenove / Bloz / Nora Fraisse (2021)<p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #20124d;"><b>"Tu as vu ça, ce jeune de quinze ans qui s'est suicidé encore, parce qu'il se faisait harceler ? </b></span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #20124d;"><b>_ Oui... </b></span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #20124d;"><b>_ Et après on en fait des tonnes sur l'abaya... Laisse-le passer, lui, tu vois bien qu'il force. </b></span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #20124d;"><b>_ L'abaya, c'est un problème créé de toute pièce pour faire diversion. Le harcèlement scolaire, ça c'est un vrai fléau à combatte. </b></span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #20124d;"><b>_ Moi je dis... ok, l'école est sûrement responsable, mais les familles ont leur rôle aussi. Attention, là c'est 50 ! Si l'enfant harcelé ne parle pas de ce qu'on lui fait à ses parents, c'est qu'il y a un problème. Serre à droite. Ils ne sont pas à l'écoute, ou pas disponibles, ou l'enfant n'a pas confiance, je sais pas..." </b></span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #20124d;"><b>Durant une année passée à conduire plusieurs soirs par semaine, j'ai eu l'occasion de discuter avec une bonne vingtaine de moniteurs _ j'étais inscrite en auto-école, mais, pour pratiquer plus fréquemment, je complétais ma formation avec des profs indépendants via des applications dédiées. D'un point de vue humain et pédagogique, ça s'est toujours bien passé. Mais je remercie particulièrement le "noyau dur" de ceux qui ont assuré l'essentiel de mon parcours. Parmi eux figure Rachid, de l'auto-école. Rachid a vraiment été un bon prof. Dans la vie, ce doit être un type droit, ça se sent. Il s'intéresse à tout, et notamment aux questions éducatives : c'est vrai qu'il a vu passer un paquet de lycéens dans sa voiture.</b></span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #20124d;"><b> On tombe souvent d'accord, mais ce jour-là, on a pas mal débattu sur la route du centre d'examen de Rosny. Des profs, des cours d'empathie et des ateliers massages au Danemark. Parce que non, ce n'est pas si simple de dire à ses parents qu'on se fait bousculer, même si on les aime et qu'ils nous aiment. Surtout dans ce cas-là, en fait. Entre la honte de n'être pas capable de se défendre, la peur d'inquiéter et de rendre triste, de mettre ceux qui pensent nous protéger face à leur échec, les raisons de garder le silence ne manque pas. </b></span></i></p><p style="text-align: justify;">Cette conversation m'a remis en mémoire une bande dessinée commandée pour le CDI l'année dernière : <i>Camélia - Face à la meute. </i>Née des talents et des expériences de Bloz, déjà connu pour <i>Seule à la récré, </i>de Cazenove et de Nora Fraisse, elle est sortie en 2021 chez Bamboo. </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEga9Kj_q2soEV8EuJFANqyPOcKw4igGjLIHQkdYRWTJ7B9QZCcD0-bntHZ1lZfQRXvuYxXViaffv1OqClnVLTFRFM5-01NqXVfZan2vWRzCmW_ztzHGiPw_SxXRz7R3PAjB3M__3v3_g5csIrtgocvr-FHBr2OuZ6eer9Zoepou56vbnN4rQ9SG_MOO-Zm5/s4160/IMG_20231022_091226.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="4160" data-original-width="3120" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEga9Kj_q2soEV8EuJFANqyPOcKw4igGjLIHQkdYRWTJ7B9QZCcD0-bntHZ1lZfQRXvuYxXViaffv1OqClnVLTFRFM5-01NqXVfZan2vWRzCmW_ztzHGiPw_SxXRz7R3PAjB3M__3v3_g5csIrtgocvr-FHBr2OuZ6eer9Zoepou56vbnN4rQ9SG_MOO-Zm5/w300-h400/IMG_20231022_091226.jpg" width="300" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="text-align: justify;"><i>En vrai, je l'ai rachetée récemment car une élève de troisième a oublié de le rapporter en fin d'année dernière et j'ai complètement zappé de la "bloquer" lors de la restitution des manuels scolaires. Mais faut pas le dire. </i></span></td></tr></tbody></table><p style="text-align: justify;"><b>Pour Camélia, l'année s'annonce bien à l'internat des Sources : elle entre en seconde, retrouve ses habitudes aux côtés de sa meilleure amie,</b> et, pour ne rien gâcher, elle s'est affinée pendant les vacances. Son surnom de Bouboule n'a plus lieu d'être. </p><p style="text-align: justify;"><b>C'est sans compter sur Valentine et ses amies, jamais à cours de mauvaises blagues et bien décidées à passer à la vitesse supérieure maintenant qu'elles sont au lycée. </b>Lorsqu'elles se rendent compte qu'il y a possibilité de quelque chose entre Camélia et le BG de la classe, elles décident de définitivement lui pourrir la vie. Et ça va marcher : <b>rumeurs dans les groupes de messagerie instantanée, photos truquées, coups de pression bien efficaces </b>sur la copine d'enfance, boulettes de shit placées stratégiquement... la jeune fille va sombrer peu à peu. Heureusement, il n'y a pas que des cons au lycée : les soutiens sont comme des champignons rares, ils poussent exactement là où on ne les attend pas. </p><p style="text-align: justify;"><i>Camélia - Face à la meute</i> parle du harcèlement, cette gangrène de l'humanité qui se déclare depuis des lustres dans les groupes de jeunes, et qui devient enfin une préoccupation de premier plan pour l'Éducation Nationale. Est-ce qu'on y trouvera une solution ? Je ne suis pas optimiste : s'il y a bien quelque chose qu'on a en commun avec les animaux, c'est notre propension à nous associer pour mettre sa race au plus faible ou a celui qui se distingue du lot. Chez les volailles, on parlerait de piquage. Chez les hommes, on parle de harcèlement. Cela n'a rien à voir avec l'école, si ce n'est que le système scolaire induit une forte concentration de jeunes au même endroit pendant des heures entières, favorisant ainsi la propagation du virus de la connerie. </p><p style="text-align: justify;">En tous cas, il faut continuer à se battre avec les armes qu'on maîtrise le mieux ; pour les artistes et les écrivains, publier des fictions à destination des jeunes est une façon de mener le combat, et elle vaut bien les autres. En l'occurrence, l'ouvrage dont on parle aujourd'hui me semble plutôt destiné aux collégiens (même si ça se passe au lycée) et <b>a l'avantage de traiter un maximum des aspects du problème en un minimum de planches : </b></p><p style="text-align: justify;">- <b>le "triangle" massacreur formé par la victime, le bourreau et les suiveurs</b> qui craignent pour leur gueule, avec des rôles qui fluctuent au fil du temps. Le personnage de Ryan est particulièrement intéressant : passé de harcelé à harceleur "pour se protéger" en fin de collège, il devient le gars sûr de l'héroïne qui peine à lui accorder sa confiance _ et, à la lecture des premières planches, on la comprend. </p><p style="text-align: justify;">- <b>l'importance mais aussi les limites des séances de prévention</b> mises en place dans les établissements scolaires : Camélia perçoit la bienveillance de sa prof de français, et le discours qu'elle tient l'aide vraiment à tenir. Quant aux harceleurs, ils ont tous conscience que ce qu'ils font est mal, mais ça ne les empêche pas de continuer au nez et à la barbe des adultes...</p><p style="text-align: justify;">- <b>les points d'attaque qui font mouche,</b> souvent axés sur le poids, une sexualité exacerbée ou non hétéro, une dépendance aux drogues ou une tendance à en faire le commerce. </p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpqAY0rSMW3Zglmol5xlqInK2YoATCPJEs0NbppgyDE1QDUIPM4h0R6qPlCxWoulw5DL6_oIlcCNVZtDvBuBGzPSS5OGbjdbla-amc1YdQ_z16rNYXEur1XJ1Edc_RysN_SKwh7kKJSNk6UGq8ca5Ywy8b7AT-O3jIWsi5_EHSJXnQ6YawO5-HnmPHAtYm/s3510/IMG_20231022_105453.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="3510" data-original-width="2632" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpqAY0rSMW3Zglmol5xlqInK2YoATCPJEs0NbppgyDE1QDUIPM4h0R6qPlCxWoulw5DL6_oIlcCNVZtDvBuBGzPSS5OGbjdbla-amc1YdQ_z16rNYXEur1XJ1Edc_RysN_SKwh7kKJSNk6UGq8ca5Ywy8b7AT-O3jIWsi5_EHSJXnQ6YawO5-HnmPHAtYm/w300-h400/IMG_20231022_105453.jpg" width="300" /></a></p><p style="text-align: justify;">- <b>le cheminement intérieur de la victime</b>, qui n'aspire qu'à rompre l'isolement subi, mais qui a peur de saloper les bons moments passés en famille </p><p style="text-align: justify;">- <b>les failles de communication et d'analyse</b> des adultes. On voit bien que tout le monde était plein de bonnes intentions dès le début, mais n'y a vu que du feu.</p><p style="text-align: justify;">- <b>il suffit d'un agglomérat de petits détails insignifiants pour faire de vous une tête de turc</b> : un micro-événement resté dans les mémoires, un surnom mal trouvé ("Camé" pour Camélia c'est pas l'idée du siècle), une chute malencontreuse sur votre pote en cours de lutte et une amitié naissante avec un beau gosse qui font de vous une "fille facile"... </p><p>- <b>la dimension "cyber" </b>du harcèlement, qui s'est développée avec la généralisation des smartphones. </p><p><span style="text-align: justify;">- <b>un même lieu peut être à la fois un paradis et un enfer,</b> selon qu'on est plus ou moins bien accompagné. </span></p><p><b>Le fascicule documentaire en fin d'album est clair, complet et exploitable en classe. </b></p><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpfwhPRL9EDovd8c9LJ6NvOjbQkO9MbRBY83bY5LHrGH3z8kek4klr2U1tuAFxFIyXZYcbKmd7Zd-kOcOSmPsWi71gkab4uM-c7-Cgd1rE6eDbnaUT-z-gJ5rKbqpq-6WEJiLFSvUYctgNuMVBkAROidNaBt1IblC6NvcbXoKWLkGmyiEshxgpkm5Tyz5V/s4160/IMG_20231022_104915.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="4160" data-original-width="3120" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpfwhPRL9EDovd8c9LJ6NvOjbQkO9MbRBY83bY5LHrGH3z8kek4klr2U1tuAFxFIyXZYcbKmd7Zd-kOcOSmPsWi71gkab4uM-c7-Cgd1rE6eDbnaUT-z-gJ5rKbqpq-6WEJiLFSvUYctgNuMVBkAROidNaBt1IblC6NvcbXoKWLkGmyiEshxgpkm5Tyz5V/w300-h400/IMG_20231022_104915.jpg" width="300" /></a></p><p style="text-align: justify;">Seul bémol : j'ai trouvé peu convaincante la séquence du spectacle de fin d'année, où Camélia et ses amis scandent un petit rap sur fond de "harceler c'est pas bien" avec un gros 3020 tatoué sur le front. Euh... comment dire... Non ? Je pense que si on tente ça avec un groupe d'élèves dans le collège où je bosse, ils risque fort de se faire afficher sur tous les réseaux sociaux de la Terre avant 17h30 (ouais ouais, portable interdit, on sait), avant de se faire lapider en franchissant la grille. Mais c'est vraiment critiquer pour critiquer, car dans l'ensemble, la BD est top, agréable à l'oeil, réaliste, relativement optimiste et nécessaire. Merci aux auteurs de l'avoir fait exister. </p><p>Bloz a participé à Seule à la récré, un autre album qui aborde les mêmes questions. Quant à Nora Fraisse, elle a créé l'association <i>Marion, la main tendue</i>, qui lutte contre le harcèlement scolaire. </p><p><span style="color: #38761d; text-align: justify;"><b>Cazenove ; Nora Fraisse ; Bloz. <i>Camelia - Face à la meute. </i>Bamboo Edition, 2021. 72 p. ISBN 978-2-8189-7717-0</b></span></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3805161440175681318.post-38065370445291166172023-10-21T19:57:00.006+02:002023-10-21T20:02:35.057+02:00[3615 ma vie] "En toute sécurité"<p style="text-align: justify;">Il était important que je revienne écrire ici. Comme à chaque début d'année scolaire, j'ai été rapidement submergée par ces tâches de rentrée qui me sont pourtant familières. A cela s'ajoutait des occupations plus personnelles, telles que la fin de préparation du marathon de Rouen, suivie, quelques jours plus tard, de l'examen du permis.</p><p style="text-align: justify;"> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9PVi19h5BZjzChKCohclbxuHCv6UHWAj6cPlOEyiOOzZKnv5ITuVtkwuezJO2fmmTuOXI4MnToB3Lv7fO81NWZ6cuPSx04EcG-NZj8-nbxqsc5TtqhCsNSxAtnTgZELDmkEGAZR4gQHpXDnEDi7Wwj3v938vwFy1OCIYizL5uxrcKuHG6TZkN2VGOik3-/s808/parcours%20marathon%20rouen%2024%20septembre%202023.PNG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="504" data-original-width="808" height="250" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9PVi19h5BZjzChKCohclbxuHCv6UHWAj6cPlOEyiOOzZKnv5ITuVtkwuezJO2fmmTuOXI4MnToB3Lv7fO81NWZ6cuPSx04EcG-NZj8-nbxqsc5TtqhCsNSxAtnTgZELDmkEGAZR4gQHpXDnEDi7Wwj3v938vwFy1OCIYizL5uxrcKuHG6TZkN2VGOik3-/w400-h250/parcours%20marathon%20rouen%2024%20septembre%202023.PNG" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://flow.polar.com/shared/7e7aac635d71885a34a5906089e90486">https://flow.polar.com/shared/7e7aac635d71885a34a5906089e90486</a></div></td></tr></tbody></table><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><p style="text-align: justify;">Eh bien, j'ai fini la belle boucle rouennaise en 4h17 (RP), mais surtout, j'ai eu mon permis. Qui l'eût cru ? Un complexe vieux de presque quinze ans vient de se désagréger. A presque quarante ans, et après plus d'une centaine d'heures de formation _d'ailleurs il m'en reste à effectuer : je ne comptais tellement pas l'avoir du premier coup que je m'étais gardé une dizaine de leçons sous le coude. Pourtant, je me sens aussi invincible et jouasse que vous avez dû l'être à dix-huit ans, dans les mêmes circonstances. Autour de moi, on s'étonne de mon euphorie et quelques uns commencent à s'en agacer : ils conduisent depuis vingt ans pour la plupart, alors forcément... Je ne leur en veux pas. Comment pourraient-ils deviner tout ce que cette réussite représente à mes yeux ? </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9x5Bgx2Rd2Kxeb0ScxmbJE02DmYSDloMrEyXLEepIB5SE6XP0sCdhYFvCTnxWXiUZsFrpc8RVCXA8uD0KgMKtFCWXsie8xsxFd4tAFJkyc7eHNPksATQVrT6Vh2ifk9u8tc_9jK2T-rTzeGOYGy-j88ihUO7wdCoQfUvjHJeHYkE14SwxAMk7j_0wo1TJ/s323/disque-a-apprenti-conducteur.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="323" data-original-width="323" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9x5Bgx2Rd2Kxeb0ScxmbJE02DmYSDloMrEyXLEepIB5SE6XP0sCdhYFvCTnxWXiUZsFrpc8RVCXA8uD0KgMKtFCWXsie8xsxFd4tAFJkyc7eHNPksATQVrT6Vh2ifk9u8tc_9jK2T-rTzeGOYGy-j88ihUO7wdCoQfUvjHJeHYkE14SwxAMk7j_0wo1TJ/s320/disque-a-apprenti-conducteur.png" width="320" /></a></div><p style="text-align: justify;">Lorsqu'on dit que le permis de conduire a une valeur symbolique d'"indépendance", de "passage à l'âge adulte", de "prise de responsabilités", ce n'est sans doute pas faux. Bien sûr, pour ma part, cet objectif relevait surtout du défi personnel. L'échec des trente heures pour rien avec Rolland _le moniteur de l'auto-école de Saint-Astier, à l'époque_ m'avait ruinée et m'avait collé une étiquette d'"incapable" à la conduite. C'était devenu un caillou dans ma chaussure. Je l'ai enfin viré. Mais c'est vrai que, pour la première fois, il y a quelques jours, je suis malencontreusement tombée sur ma tête dans le miroir et j'ai constaté que je faisais drôlement bien mon âge. Je ne pense pas avoir vieilli d'un coup depuis le 29 septembre, simplement c'est ce jour-là que j'ai accepté de voir ce que j'ai vu : une femme de 37 ans donc, qui vit comme une étudiante dans un studio de location sympa mais fort bordélique, qui communique avec ses pairs et se comporte comme si elle avait l'âge de ses élèves. Pour la première fois, j'ai senti que quelque chose sonnait faux. Je le savais déjà plus ou moins, mais jusqu'à ce jour, cela ne ressemblait en rien à un problème. L'effet papier rose s'était bel et bien produit, ahah. </p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;">Puis je suis retournée zoner sur Internet et j'ai commandé toute une série de <i>Titeuf</i> d'occasion à un excellent prix. Ah, j'ai le permis, putain !! </p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;">Que ma tête vieillisse, que je prenne un peu plus de cul année après année, ce n'est pas une source d'inquiétude : c'est dans l'ordre des choses. En fait, pour l'instant ça m'apporte plus d'avantages que de désagréments, notamment au travail, où élèves et collègues _quasiment tous plus jeunes que moi à présent_ m'identifient comme adulte et s'adressent à moi en tant que tel. Vous êtes bien placés pour savoir que cela n'a pas toujours été le cas. Non, ce qui me laisse perplexe, c'est l'écart qui grandit toujours plus entre ce corps qui suit docilement la ligne temporelle et cet esprit, qui s'accroche à une enfance qu'il a le sentiment de ne pas avoir exploitée à fond. </p><p style="text-align: justify;"><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWu0SGAoQH3TRvDaqL1153b1oSMwI3mqbxYEIXFWbvI7lksOxiq4aC-MW-Ps4pNsncBd-XJ3PmLyQF3-NcjYG3HFj1cwZ8YcwIuCC9Svk0jFp3iUogEymnDrr4QpPeSLOJilCZFDso1kAKBzP9zhgk5_WJsqTMjTnbQjlD1YYGX2w8xd5E9AhQ-lYNnb0e/s299/albert%20riera.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="169" data-original-width="299" height="169" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWu0SGAoQH3TRvDaqL1153b1oSMwI3mqbxYEIXFWbvI7lksOxiq4aC-MW-Ps4pNsncBd-XJ3PmLyQF3-NcjYG3HFj1cwZ8YcwIuCC9Svk0jFp3iUogEymnDrr4QpPeSLOJilCZFDso1kAKBzP9zhgk5_WJsqTMjTnbQjlD1YYGX2w8xd5E9AhQ-lYNnb0e/s1600/albert%20riera.jpg" width="299" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><b><span style="color: #38761d;">Albert Riera </span></b></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><b><span style="color: #38761d;">+ </span></b></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><b><span style="color: #38761d;">"nouvel entraîneur des Girondins"</span></b></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><b><span style="color: #38761d;">=</span></b></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><b><span style="color: #38761d;">20 ans dans ta gueule !</span></b></i></div><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;">Il semblerait que je sois bloquée à un carrefour particulièrement encombré, sans trop savoir quoi faire. En attendant de prendre les bonnes décisions, en espérant que ça se débouche avant la tombée de la nuit, je continue à courir, à lire des histoires de super-héros, et surtout à bosser (pas si mal que ça, franchement). Si les élèves y gagnent, c'est que tout n'est pas perdu ! </p><p style="text-align: justify;"><br /></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3805161440175681318.post-20224706317407805012023-08-20T10:27:00.000+02:002023-08-20T10:27:04.653+02:00[COMICS] Black Panther - 1 - Ennemi d'État. Christopher Priest / Mark Texeira / Joe Jusko / Mark Bright (2018)<p></p><div style="text-align: justify;">Au club lecture, ma pote Nathalie la prof de lettres et moi-même avons essayé de déterminer un "fil rouge" afin de fidéliser les élèves, toujours volontaires au lancement mais parfois surpris d'avoir un minimum d'investissement à fournir, ou juste déçus de constater qu'à un moment, bah il faut bien lire un peu, quand même. A l'inverse, d'autres quittent le navire car ce sont de bons lecteurs qui ont déjà quelques longueurs d'avance sur le fonds du CDI. Je n'ai jamais réussi à trouver le bon équilibre, mais j'y travaillerai autant qu'il le faudra. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1ndyLV68XKOGAdgpo9CXHn9LsYqDYOvTznxGk3C0WeeSJCQZatflYpjI8fpizYoclKxhQGlK-OgrirMqvkCyqXbioUIQF8Wjmx1i-zctaTNiNuSkgZOFwuLvnltUGGICoc_h14XbXCyydK2ZviKhVvxyq_aZF83z72bb2rFnDn4IBw2QKNQNlfBisRnP2/s512/1459369645197.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="288" data-original-width="512" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1ndyLV68XKOGAdgpo9CXHn9LsYqDYOvTznxGk3C0WeeSJCQZatflYpjI8fpizYoclKxhQGlK-OgrirMqvkCyqXbioUIQF8Wjmx1i-zctaTNiNuSkgZOFwuLvnltUGGICoc_h14XbXCyydK2ZviKhVvxyq_aZF83z72bb2rFnDn4IBw2QKNQNlfBisRnP2/w400-h225/1459369645197.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Remember l'ancien collège ! <br />Vous trouvez que c'était assez mignon, finalement, sous cet angle-là, hein ?<br />Eh bien ça n'existe plus !!!</span></td></tr></tbody></table><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Cette année, on a donc expérimenté un thème général "héroïnes et héros" de la littérature ou de la bande dessinée. De mon côté, ce rendez-vous hebdomadaire me donnait l'occasion de réinvestir le travail autour des super-héros fourni lors de ce fameux "atelier comics" amorcé en 2020 et tué dans l'œuf par le Covid. Le recoupement avec le programme de français en 5ème nous assurait d'avoir de la matière sous le coude en cas de pépin dans la préparation des rendez-vous. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Après avoir consacré des séances à <i>Miss Marvel</i>, à <i>Percy Jackson,</i> au <i>Journal d'un dégonflé</i>, on a sondé les enfants pour savoir s'ils avaient envie qu'on parle d'un personnage en particulier, et ils ont été nombreux à proposer <i>Black Panther</i>. Peut-être parce que le film <i>Wakanda forever </i>sortait à ce moment-là au cinéma. On ne connaissait rien ni l'une ni l'autre sur ce personnage, mais on leur a promis de faire acquisition d'une BD centrée sur ce héros Marvel afin d'en parler avec eux. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ne sachant pas trop comment entrer dans l'univers, j'ai opté pour le tome 1 de la série <i>Black Panther</i> paru chez Panini en 2018, dans la collection "Marvel Select". Il s'agit d'une réédition des douze premiers chapitres d'une série qui en compte 72 au total ; elle est née de la plume de Christopher Priest et de Mark Texeira vingt ans plus tôt. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhO-MsiY9Bg_04UWzYtjRvAd7TzLGiiT7Z1ODD-Gjs9MJVEW2skCipc8n6_hSN54gU3_HTm9qWY_0RzPAInV5WP8o8n_EFL9yKs9icwa3gDkoSPOKpmJwpy0db7zJnvK7kKZEXFXyrgQ15NE9W-9yQopZUGEAwCkg5Zr22z8KQHJjWLgDQeDNXMi7UeOFUz/s4160/IMG_20230820_071326.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4160" data-original-width="3120" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhO-MsiY9Bg_04UWzYtjRvAd7TzLGiiT7Z1ODD-Gjs9MJVEW2skCipc8n6_hSN54gU3_HTm9qWY_0RzPAInV5WP8o8n_EFL9yKs9icwa3gDkoSPOKpmJwpy0db7zJnvK7kKZEXFXyrgQ15NE9W-9yQopZUGEAwCkg5Zr22z8KQHJjWLgDQeDNXMi7UeOFUz/w300-h400/IMG_20230820_071326.jpg" width="300" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #cc0000;">L'histoire </span></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Une sordide affaire secoue le <b>Fonds Tomorrow,</b> un organisme d'aide à l'enfance implanté à Brooklyn et soutenu par <b>T'Challa, roi du Wakanda, </b>plus connu sous le nom de <b>Black Panther.</b> On y a récemment assassiné une fillette de sang froid, avant de détourner de l'argent. La totale. Lorsqu'il apprend la nouvelle, le roi T'Challa déserte le trône en urgence et file aux États-Unis pour régler leur compte aux malfrats.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il laisse derrière lui <b>un pays en proie à de nombreux affrontements</b> entre les Wakandais "citadins", les "Tribus des Marais", et les réfugiés _accueillis à bras ouverts par le roi mais clairement rejetés par les citoyens. <b>C'est tout sauf le moment de partir, mais il n'a pas le choix.</b> </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKaHZzhssyJB2_in5upHlwfPigPI7D_6O2AFalCGzLN-ZGU43WWxTfp5r-F95rxcDZP5vGIxTL9uXU_SFuic1hV0gHCwuyylen3Xp3lsEaO8C371rdM1nP0kiQ-TB0iqhaFNWyQFiVuwGe9S_OlEXbkKFNoEFUvBy_WbTr44RtYdcD-_me9kquBbquDMUr/s2835/IMG_20230820_075519.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2254" data-original-width="2835" height="254" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKaHZzhssyJB2_in5upHlwfPigPI7D_6O2AFalCGzLN-ZGU43WWxTfp5r-F95rxcDZP5vGIxTL9uXU_SFuic1hV0gHCwuyylen3Xp3lsEaO8C371rdM1nP0kiQ-TB0iqhaFNWyQFiVuwGe9S_OlEXbkKFNoEFUvBy_WbTr44RtYdcD-_me9kquBbquDMUr/s320/IMG_20230820_075519.jpg" width="320" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Au même moment, l'agent Everett K. Ross se voit confier la mission d'accueillir le roi du Wakanda et d'assurer sa sécurité pour la durée de son séjour à New-York. Bien qu'il soit de bonne volonté, il est vite dépassé par la situation se fait rapidement balader par le super-héros qu'il escorte. Peut-on lui reprocher de ne pas arriver à gérer un Avenger ? </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-cEJQNZtPcXwfdhhHnKQLtzyPxuAbxNOaE2jcMiwdGmQfinzb9U98dukNofWK0IZH8SplhXqHXH0Z1uzoqegFULo73sMtzs5GBXaoc5HrMPOer2E5JXURYbWh3zyqeCvh9odaWdlL9Q_84J6we6d_MXZMHV1pi8OAbIHrY_5Lauj5em7vf-kTZLhyL-8m/s3709/IMG_20230820_080105.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3709" data-original-width="2102" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-cEJQNZtPcXwfdhhHnKQLtzyPxuAbxNOaE2jcMiwdGmQfinzb9U98dukNofWK0IZH8SplhXqHXH0Z1uzoqegFULo73sMtzs5GBXaoc5HrMPOer2E5JXURYbWh3zyqeCvh9odaWdlL9Q_84J6we6d_MXZMHV1pi8OAbIHrY_5Lauj5em7vf-kTZLhyL-8m/w226-h400/IMG_20230820_080105.jpg" width="226" /></a></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Black Panther mène son enquête et découvre qu'un certain Achebe est à l'origine de la mort de la fillette du Fonds Tomorrow. Il comprend par la même occasion qu'il s'est fait manipuler par ce type qui n'avait qu'un seul but : pousser T'challa à s'éloigner le plus possible du Wakanda, et tenter de prendre le contrôle du pays en son absence. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Achebe s'avère n'être pas plus qu'un fou relativement limité, incapable de manigancer des projets de grande envergure ; le "vrai méchant" se cache derrière lui, tapi dans l'ombre, agissant de façon sournoise, pénétrant les consciences pour arriver à ses fins. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le roi T'Challa va lui-même faire les frais de son pouvoir invisible, et revivre des souvenirs difficiles enclins à lui mettre le doute. <b>Pourra-t-il s'en relever avant que son pays ne parte en vrille ? </b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #cc0000; font-size: medium;"><b>Attention, la suite du billet dévoile des infos que vous gagnerez à découvrir par vous-même si vous comptez lire la bande-dessinée !</b></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLZqdaF-tOCXlM7687-QslX5u_8EDiN8x1KU4MumXNkKWiJiQHmmBCjBGgLXDJ8jD1DosE5UOrbNHA_1ETSjGoZkOD9S9TaN6pWjPMj-6rSn3xu-PKsxA3V_Vu7MNeSDDTwiVhFMYbFCd9lW6vS936b5WQNYpQKuc1S3gqru8ZMejVFGe3hib_8M8IhhA1/s676/Stop.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="373" data-original-width="676" height="227" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLZqdaF-tOCXlM7687-QslX5u_8EDiN8x1KU4MumXNkKWiJiQHmmBCjBGgLXDJ8jD1DosE5UOrbNHA_1ETSjGoZkOD9S9TaN6pWjPMj-6rSn3xu-PKsxA3V_Vu7MNeSDDTwiVhFMYbFCd9lW6vS936b5WQNYpQKuc1S3gqru8ZMejVFGe3hib_8M8IhhA1/w410-h227/Stop.jpg" width="410" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #cc0000;">Les défauts de ses qualités </span></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Après coup, je ne pense pas qu'<i>Ennemi d'état </i>puisse servir d'entrée principale dans le petit monde de Black Panther ; cependant, ça reste une porte dérobée tout à fait efficace, puisqu'on a de nombreux flashbacks <b>sur les origines du héros,</b> sur sa jeunesse, ses rapports en demi-teinte avec son père le roi T'Chaka, <b>sa prise de pouvoir à la mort de ce dernier.</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La comparaison au patriarche charismatique reviendra à de nombreuses reprises dans l'album, et elle sera rarement à l'avantage de T'Challa. Il faut dire que Black Panther n'a pas du tout la même façon de gouverner que son père : les Wakandais lui reprochent de ne pas avoir la poigne de son prédécesseur, d'être idéaliste et pas assez "stratège". </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwjWSpeAbpIRvSuJspoYiozEJN6aOZ5fo43nk-yVglcPYIN8EQ1c3VYwt7o86YoqczIQNz8jSho1Hnctc9Pe7DnYuIoAZwgBKDUS7T_DnOwDufJjOMxDtFwJOs7VHY4V7G810C2jfZtpqa6eG9LYFUb5HyidDHQsB0e3H8rbt9oiTeFqLpH9EWx3Wkb6z-/s3552/IMG_20230819_153536.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2938" data-original-width="3552" height="331" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwjWSpeAbpIRvSuJspoYiozEJN6aOZ5fo43nk-yVglcPYIN8EQ1c3VYwt7o86YoqczIQNz8jSho1Hnctc9Pe7DnYuIoAZwgBKDUS7T_DnOwDufJjOMxDtFwJOs7VHY4V7G810C2jfZtpqa6eG9LYFUb5HyidDHQsB0e3H8rbt9oiTeFqLpH9EWx3Wkb6z-/w400-h331/IMG_20230819_153536.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Cela se vérifie au fil des chapitres : on se rend compte que T'Challa se retrouve souvent dans de sales draps parce qu'il a trop vite fait confiance à tel ou tel pèlerin douteux. On a l'impression que le roi du Wakanda se fait assez facilement berner parce qu'en tant que "gentil", il n'anticipe pas la fourberie des autres. C'est ce qui fait de lui un héros assez attachant en dépit de ses crises de colère et de sa frustration bien perceptible de ne pas pouvoir faire tomber de têtes sur le territoire US. Vers la fin, on comprendra qu'il y a une part de bluff dans tout ça _ T'Challa ne tue en aucun cas, mais on dirait bien qu'il ne veut pas que ça se sache. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Quant aux micro-retournements de situation dans les derniers chapitres, sur fond de "non mais j'ai fait semblant de tomber dans les pièges, j'avais tout compris depuis le début", ils sont un peu difficiles à avaler, je trouve. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;"><b>Everett K. Ross, le roi de la digression</b></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pourtant, j'ai pris le temps de relire deux fois ce titre afin d'en juger. C'était nécessaire pour deux raisons. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Premièrement, parce que je ne suis toujours pas familière des comics et des<b> figures emblématiques de l'univers Marvel. Or, les super-héros sont nos chevaliers de la Table Ronde à nous :</b> il vaut mieux avoir une culture des personnages, de leur caractère, de leur parcours pour bien comprendre les réactions, les associations des uns avec les autres, le chemin que prend l'histoire. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkC5O40kabVzZ-xQjpzaJwcpyGSqHQZArQX8mSh15TvWmQ5P7EC4aW0Nm1vUWZtWW4ixR8An5kWyMpZeXYTNczuRlHIv0sUtNu4mY5bIN8D10sxdW8hIUxmam0w9k8l_B60c49VdasqSIIqPU0Ubc8E2BnY8rCyqh2LYci9wMSP6r8w4rieB1yg7qZxfh-/s3468/IMG_20230820_072908.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3009" data-original-width="3468" height="278" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkC5O40kabVzZ-xQjpzaJwcpyGSqHQZArQX8mSh15TvWmQ5P7EC4aW0Nm1vUWZtWW4ixR8An5kWyMpZeXYTNczuRlHIv0sUtNu4mY5bIN8D10sxdW8hIUxmam0w9k8l_B60c49VdasqSIIqPU0Ubc8E2BnY8rCyqh2LYci9wMSP6r8w4rieB1yg7qZxfh-/s320/IMG_20230820_072908.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Ensuite, la lecture est rendue difficile à cause du choix narratif de faire raconter les événements par le brave Everett K. Ross, </b>pas plus doué pour les comptes-rendus que pour le reste ! De digression en flashbacks en passant par les erreurs de parcours et les "ah, au fait, j'ai oublié qu'avant il s'est passé tel truc", c'est un vrai casse-tête pour le lecteur. Mais lorsqu'on est entré dans le délire, ça devient marrant de se laisser porter et de revenir quelques pages en arrière si besoin. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Du coup, je m'interroge sur la pertinence de mettre ce titre entre les mains des 4°-3° : s'il est loin d'être "trash", beaucoup risquent de se décourager entre les pages titrées on ne sait trop pourquoi, l'absence de numérotation des pages, l'enchaînement non linéaire de l'action, les dessinateurs qui se succèdent... </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><b>Bien sûr, il ne faut pas oublier que les différentes chapitres qui composent <i>Black Panther - 1 - Ennemi d'état </i>ont été publiés séparément à la base</b>, vraisemblablement en format kiosque. Les numéros étant espacés dans le temps, les auteurs ont pris la peine, à juste titre, de faire régulièrement des rappels de ce qui s'est passé dans les épisodes précédents ; sauf que lorsqu'on lit tout d'une traite, les allusions nous semblent redondantes, forcément. Mais ça reste quand même tout à fait lisible, et on devine que ce travail de tri des épisodes et d'agencement est tout sauf facile. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #cc0000;">Des méchants de pacotille à Méphisto </span></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Même si l'action semble partir dans tous les sens, une progression se dessine quand même, au bout d'un moment, jalonnée de "méchants" plus ou moins sérieux à combattre. Le premier à apparaître est Achebe, un paysan schizo qui aurait vendu son âme au diable et qui se balade avec une marionnette qu'il fait parler. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjg9K6p33zaHTo918KSrUY3RFDIGY2lwb4iPyyjaC2Ynm8OEygp9FN-qkyTpQn2FEyh7QTo4HHWJcxrpJ5As-bWRYRlPKHjB4dxa8td4q3ky0OMoteWX5-NYNFV08_CujzVOYJ_Ik_Rh_HY8Lzt2NWc5fxUc32x3htEwAlNN8oSg2SFaTQVwcOcmielnQTu/s4160/IMG_20230820_080717.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4160" data-original-width="2881" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjg9K6p33zaHTo918KSrUY3RFDIGY2lwb4iPyyjaC2Ynm8OEygp9FN-qkyTpQn2FEyh7QTo4HHWJcxrpJ5As-bWRYRlPKHjB4dxa8td4q3ky0OMoteWX5-NYNFV08_CujzVOYJ_Ik_Rh_HY8Lzt2NWc5fxUc32x3htEwAlNN8oSg2SFaTQVwcOcmielnQTu/s320/IMG_20230820_080717.jpg" width="222" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;">Le Diable, justement, parlons-en. J'ignorais complètement que dans l'univers Marvel, l'un des méchants notables s'appelle Méphisto et qu'il s'inspire du diable de la légende de Faust. Cet album aura eu l'intérêt de me le faire connaître car j'étais complètement passée à côté. Du coup, j'ai mis un peu de temps à comprendre ce que Satan venait foutre dans <i>Black Panther</i>. Depuis, ça a pris du sens évidemment. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbowYw-KcBh6Hd5M5MvKzTU89p3zMG7JiO-BFWTpn5_Sk5Ndkp0Baep49cEzXNU4e0XG_9asMxAGFLXA34TA7DB2SYk68JNku_awEOo-ksoDa2b0e8_NVohc7EncL2ViaiNwXnac11FEfS62qc3ndu-Uu9M1pC6IaQneOitlLwPRl_lk-jUYqJLbawwB3Q/s4160/IMG_20230820_080623.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4160" data-original-width="2860" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbowYw-KcBh6Hd5M5MvKzTU89p3zMG7JiO-BFWTpn5_Sk5Ndkp0Baep49cEzXNU4e0XG_9asMxAGFLXA34TA7DB2SYk68JNku_awEOo-ksoDa2b0e8_NVohc7EncL2ViaiNwXnac11FEfS62qc3ndu-Uu9M1pC6IaQneOitlLwPRl_lk-jUYqJLbawwB3Q/s320/IMG_20230820_080623.jpg" width="220" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;">Si Achebe est le plus débile et Méphisto le plus vicelard, le plus stylé des super-vilains de cette BD est sans aucun doute <b>Kraven le Chasseur</b> _qui va faire l'objet d'un film l'année prochaine justement, tiens ! Je n'ai pas bien compris ce qu'il apportait à l'histoire en l'occurrence, mais ce personnage est une expérience à part entière, visuellement ! </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwh2ROF92Fl_HJEw2lVKaAS0F5vfdtr0OAd5CD38JuKkR5v3Y8hJNMBPF4x04od6Ss4qJFWerZwQPl5tRA8QhgtlGMXXahJanZERn15mETKK43U5xKDPsypDE3eJaE0tarhkHmxYnpEA31LeJO1MgvMucj4fvQK6CasYMR5H_G1wvftspVGtagINY67ZCA/s3637/IMG_20230820_080300.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3637" data-original-width="2756" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwh2ROF92Fl_HJEw2lVKaAS0F5vfdtr0OAd5CD38JuKkR5v3Y8hJNMBPF4x04od6Ss4qJFWerZwQPl5tRA8QhgtlGMXXahJanZERn15mETKK43U5xKDPsypDE3eJaE0tarhkHmxYnpEA31LeJO1MgvMucj4fvQK6CasYMR5H_G1wvftspVGtagINY67ZCA/s320/IMG_20230820_080300.jpg" width="242" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #cc0000;">Clichés démontés </span></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le premier feuilletage/lecture en diagonale de l'album m'a laissée dubitative : un méchant Russe, un réfugié arborant une ceinture d'explosifs, un héros débarquant d'Afrique avec toute "sa smala" (c'est traduit comme ça) sous le regard surpris des Américains, escorté de deux "épouses" _ les Dora Milaje. Je me suis dit que ça allait être riche en idées reçues ; et encore, je n'avais repéré ni les dealers mexicains, ni le patron vénère du resto chinois. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Heureusement, la plupart de ces clichés sont dessinés dans le but d'être (plus ou moins subtilement) détournés : Black Panther considère les Dora Milaje comme des sœurs, des associées. Le massif Zuri, ami de T'Chaka et conseiller - garde du corps de T'Challa, n'est pas seulement une brute épaisse. Le Loup Blanc, frère pâlichon du royaume, a atteint de hautes fonctions militaires sans qu'on l'embête trop avec ses origines extérieures. Les propriétés du vibranium, les <a href="https://www.marvel-cineverse.fr/pages/mcu/encyclopedie/objets/perles-kimoyo.html">perles kimoyo</a> et autres spécialités du Wakanda, pays d'Afrique mais aussi pays high-tech, sont pas mal exploitées et ont un impact significatif sur l'action. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJLRhVdOpj4W-N9AO5lZJPzrT0MgHWwQdiyOeSBu58sRIV2JmF7DoxcJ6IoSI3vBXqIrWjG2c_XnHRSlHcSGzhNjq14LuJnxdGGOcr9vm4ztkugd8Z1wbZHVu-dfX4zIZBNXHaxy5B5EsYod7gfCPyp-n4bH1Xk9bB2a6hUQ8AX6LuMD2sbKEWN9wJyy4B/s4160/IMG_20230820_080448.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4160" data-original-width="3120" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJLRhVdOpj4W-N9AO5lZJPzrT0MgHWwQdiyOeSBu58sRIV2JmF7DoxcJ6IoSI3vBXqIrWjG2c_XnHRSlHcSGzhNjq14LuJnxdGGOcr9vm4ztkugd8Z1wbZHVu-dfX4zIZBNXHaxy5B5EsYod7gfCPyp-n4bH1Xk9bB2a6hUQ8AX6LuMD2sbKEWN9wJyy4B/w300-h400/IMG_20230820_080448.jpg" width="300" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le bémol, s'il faut en trouver un, concerne <b>les personnages féminins, bien présents mais relégués à l'arrière plan.</b> Certes, Ross a une patronne, <b>Nikki,</b> mais elle ne prend pas part à l'action. Les <b>Dora Milaje</b> sont des femmes fortes et indispensables à la réussite de T'Challa, mais l'une d'elles va faire les frais de la manipulation de Black Panther par Méphisto. Monica, la fiancée du héros, se retrouve bâillonnée et coincée dans un exosquelette, forcée de flinguer des gens. La belle-mère de Black Panther peine à assurer l'intérim à la tête du Wakanda, en l'absence du roi. Enfin, l'événement déclencheur de cette aventure de la Panthère Noire est le meurtre d'une fillette. </div><p style="text-align: justify;">En conclusion, <i>Black Panther - 1 - Ennemi d'État </i>est un album riche en action et en personnages fouillés, à découvrir si vous aimez les histoires de super-héros _ les Avengers débarquent sur la fin, d'ailleurs. <b>Par contre, accrochez-vous, ce n'est pas une lecture facile ! </b></p><p style="text-align: justify;">Il y aurait bien d'autres choses à dire sur le travail des trois dessinateurs, qui ont vraiment des styles différentes, mais à ce niveau-là je laisse faire les pros ! </p><p style="text-align: justify;"><b><span style="color: #38761d;">Christopher PRIEST. Mark TEXEIRA. Joe JUSKO. Mark BRIGHT.<i> Black Panther - 1 - Ennemi d'État</i>. Panini Comics, 2018. Coll. Marvel Select. 280 p. ISBN 9782809468373 </span></b></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3805161440175681318.post-71743648970836655772023-08-01T08:27:00.005+02:002023-08-01T08:27:39.453+02:00[FAMILLES DE FOUS] Teen Spirit - Virginie Despentes (2004) / Les grand-mères - Doris Lessing (2003)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><span style="color: #20124d;"><b>Je me suis souvent demandé si on aurait eu des parcours différents, ma sœur et moi, si on avait grandi ailleurs que dans le village où vit et "travaillait" il n'y a pas si longtemps encore notre grand-mère paternelle, prostituée de son état. </b></span></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><span style="color: #20124d;"><b>Ce paramètre n'a sans doute pas été déterminant, mais pour ma part je l'ai traîné comme un caillou dans une chaussure dès que j'ai été en âge de saisir les sous-entendus liés à sa condition, qu'elle n'a absolument jamais chercher à dissimuler ! Elle a toujours été fière d'exploiter son corps au maximum, avec ou sans paiement, tout au long de ces dernières décennies. Il faut quand même lui reconnaître cette force de caractère. </b></span></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><span style="color: #20124d;"><b><br /></b></span></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Voici deux histoires de familles "peu conventionnelles", lues il y a quelques temps et déjà mises sur Instagram. Désolée pour ceux qui suivent, du coup, c'est du réchauffé ! Comme vous vous en doutez, le sujet m'intéresse. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgroq45txldrJdgIyWtR45h1BD4WCB9aPitndV7kJ2X5SVkW-_A_sygbGwiG0wfC-DZCm_URBIFfFr4BBCL7ZZwKYB_P_3lBOlemYY6THrB_LzmySQQdQ-aMDJwlwdvcG_Y6Prf5anCrDhTOJsfLwWd99n-ne9E5xda0FjCWclki0orDwhDocT3doNdpgTy/s2590/IMG_20230503_172614(1).jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2498" data-original-width="2590" height="309" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgroq45txldrJdgIyWtR45h1BD4WCB9aPitndV7kJ2X5SVkW-_A_sygbGwiG0wfC-DZCm_URBIFfFr4BBCL7ZZwKYB_P_3lBOlemYY6THrB_LzmySQQdQ-aMDJwlwdvcG_Y6Prf5anCrDhTOJsfLwWd99n-ne9E5xda0FjCWclki0orDwhDocT3doNdpgTy/s320/IMG_20230503_172614(1).jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #990000;"><i>Teen spirit</i> - Virginie Despentes (2004)</span></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Paris, 2001. Agoraphobe, Bruno vit reclus au crochet de sa copine et passe ses journées à fumer en regardant la télé dans leur appartement de Barbès. Ce trentenaire au chômage trouve cependant la force de sortir de chez lui lorsqu'Alice, une vieille partenaire de sport en chambre, refait surface depuis le fin fond de leurs années de lycée. Il semblerait qu'elle ait une nouvelle à lui annoncer. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Bruno ne sera pas déçu du voyage, puisqu'il va apprendre qu'il est le père de Nancy, née treize ans plus tôt d'une ultime partie de jambes en l'air. Treize ans, un âge où on donne du fil à retordre à sa mère, surtout quand on vient de comprendre que son père inconnu n'est pas aussi mort qu'on le lui avait assuré. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour le héros, ce n'est pas vraiment ce qu'on peut appeler une "bonne nouvelle". Comment être père si on a déjà du mal à se comporter soi-même en adulte ? et surtout, si on n'a jamais songé à l'être... </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Une tuile entraînant l'autre, Catherine décide de rompre et le somme de vider les lieux. Il trouve refuge chez son amie Sandra, une journaliste qui écrit pour la presse musicale. Elle va lui être d'un précieux soutien dans la gestion de sa parentalité toute neuve. Car enfin, si Bruno est un glandeur qui tourne à la fumette, mais ce n'est pas un mauvais type : bien sûr qu'il va lui donner de son temps, à cette Nancy. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">A travers une histoire plutôt marrante, Virginie Despentes aborde plusieurs sujets de réflexion : les rapports entre parents et adolescents, entre hommes et femmes, entre marginaux et bourgeois, l'idée de réussite _variable d'un milieu à un autre... La musique et la culture populaire restent à portée de main du cendrier et de la bouteille qui vont bien. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Sans doute ma lecture la plus sympa de ces derniers mois, en partie grâce au texte qui résonne d'argot et de mots bien crus ! Déjà, ça ne l'empêche pas d'être beau, et puis il me semble que la littérature gagne à se faire un peu bouger ainsi, de temps en temps ! </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1zugDaHIgJ6VgddOOkB9z3yaK7FzK1qGZGSsi2SsT4t8PaJp0tIoPAMLSFcbrE1O3xLjPwbtZAR9q63taZodYNQ-x5RFsMvUFouGmPcWGIPfCwOBNTs8C19fhX0HrpbxRVDRqdGcltc1IrLSkyrj__Xfzckk-Uu-1ZFPlJv4xtoVv3DuYYU4eNP5KeUK7/s4160/IMG_20230730_102543.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4160" data-original-width="3120" height="365" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1zugDaHIgJ6VgddOOkB9z3yaK7FzK1qGZGSsi2SsT4t8PaJp0tIoPAMLSFcbrE1O3xLjPwbtZAR9q63taZodYNQ-x5RFsMvUFouGmPcWGIPfCwOBNTs8C19fhX0HrpbxRVDRqdGcltc1IrLSkyrj__Xfzckk-Uu-1ZFPlJv4xtoVv3DuYYU4eNP5KeUK7/w274-h365/IMG_20230730_102543.jpg" width="274" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #990000;"><i>Les grand-mères</i> - Doris Lessing (2003)</span></b></div><div style="text-align: justify;"><p>Un petit groupe d'estivants se sont installés à la terrasse d'un restaurant en bord de mer. Ils sont six : Lil et Roz, deux grand-mères très bien conservées, leurs fils respectifs Ian et Tom, la quarantaine, et leurs petites-filles, Alice et Shirley. Où sont les mères des enfants ? Se demande une jeune serveuse, fascinée par le bonheur évident qu'ils exsudent. </p><p>A vrai dire, Mary et Hannah ont pris l'habitude de se tenir suffisamment loin de leurs maris et de leurs belles-mères pour ne pas perturber la complicité qui les unit tous les quatre. </p><p>Alors, lorsque l'une d'elles fait irruption à la table avec un mystérieux paquet de lettres dans les mains et une colère froide sur le cœur, on se dit : aïe, on va avoir droit à des querelles de couple à base de tromperies, avec des belles-mères vicelardes qui remuent la merde au second plan ! </p><p>Eh bien, pas du tout ! </p><p>Suite à l'esclandre, la narration fait un bond en arrière et revient sur l'enfance de Lil et Roz. On apprend que les deux fillettes sont devenues inséparables à l'école et le sont restées toute leur vie, au point de mettre sur la touche _bien souvent sans le vouloir_ quiconque tentait de s'immiscer dans leur duo. Malgré tout, elles ont toujours respecté les convenances en se mariant et en fondant leur famille, sans se douter que leur amitié fusionnelle allait les rattraper d'une bien curieuse manière. </p><p>Ce court roman a de quoi surprendre ; Doris Lessing a l'art de raconter des situations étranges avec détachement, comme si tout allait de soi ! Même si le côté vieux-jeu de Mochepoule est un peu mal à l'aise avec la tournure que prennent les événements, sa face délurée trouve que Roz et Lil sont de bons spécimens de femmes libres et ouvertes d'esprit.</p><p><i>Les grand-mères</i> pointe aussi du doigt un drôle de phénomène : lorsqu'on est vraiment très bien avec une ou plusieurs personnes, on prend le risque de se fermer au monde extérieur. Ici, c'est poussé à l'extrême, mais on a tous plus ou moins connu ça, cette impression d'autosuffisance, ce sentiment trompeur qu'on n'a plus envie / besoin de créer de nouvelles relations. </p><p>J'avais emporté ce livre en vacances parce qu'il ne prend pas de place (95 p.) et parce que je n'avais jamais rien lu de Doris Lessing. C'est un des derniers qu'elle ait écrits, apparemment. Il se lit très facilement, et il est plus profond qu'il en a l'air. </p><p>Une adaptation cinématographique est sortie en 2013 sous le titre de <i>Perfect mothers </i>(je ne l'ai pas vu !) </p><p>Eh beh, des vieilles encore plus chaudes que ma grand-mère, qui l'eût cru ?!</p><p><b><span style="color: #38761d;">Bibliographie </span></b></p><p><b><span style="color: #38761d;">Virginie DESPENTES. <i>Teen spirit. </i>J'ai Lu, 2004. 158 p. ISBN 978-2-290-32987-0</span></b></p><p><b><span style="color: #38761d;">Doris LESSING.<i> Les grand-mères.</i> J'ai Lu, 2013. 95 p. ISBN 978-2-290-05977-7</span></b></p><p>Les deux romans ont été empruntés à la médiathèque des Halles à Paris (La Canopée) ! </p></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3805161440175681318.post-91633171099035633332023-07-28T18:41:00.006+02:002023-11-08T16:50:59.032+01:00[LECTURES DE VACANCES] Noire. La vie méconnue de Claudette Colvin - Tania de Montaigne (2015)<p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #20124d;"><b>J'aime le répéter dès que j'en ai l'occasion, quitte à donner l'impression de radoter : j'ai beau travailler dans un collège de Seine-Saint-Denis depuis maintenant dix ans, mes pires sales quarts d'heure, je les ai passés dans un collège privé bordelais où j'étais alors surveillante à mi-temps. </b></span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #20124d;"><b>A la fin de ma première année de contrat, alors que mon CUI venait à ma grande surprise d'être renouvelé, la responsable des Ateliers _ c'était, et c'est toujours je pense, un établissement qui dispensait des cours jusqu'à 14h et qui laissait place à des activités sportives et artistiques l'après-midi_ avait soumis l'idée de faire une "journée déguisée". On n'était pas loin des vacances. Les enfants avaient joué le jeu et y étaient allés de leur cosplay le plus WTF. Les gothiques avaient poussé loin dans les tunnels du dark, les amateurs de mangas s'étaient lâchés sur les oreilles et queues peluche, et la secrétaire de Vie Scolaire se lamentait, tout en saisissant les absences sur APLON, de constater que le petit Paolo était "encore plus efféminé que d'habitude". La faute à ses lunettes de mascara. </b></span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #20124d;"><b>Mais la star des enfants comme des adultes, ce jour-là, c'était Sachatte, un élève de 3ème à la touffe blonde hirsute et aux joues rouges qui terminait péniblement sa scolarité obligatoire après quelques virages mal négociés dans un collège un peu plus huppé _ce qui ne l'empêchait pas d'être foutrement prétentieux et insolent. </b></span></i><i><span style="color: #20124d;"><b>Ah, il avait tout donné, c'est le moins que l'on puisse dire ! </b></span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #20124d;"><b>C'est complètement méconnaissable qu'il avait passé la porte du collège : robe jaune citron, talons hauts très bien gérés <span style="font-size: x-small;">(il fallait bien lui reconnaître ce talent-là)</span>, perruque volumineuse blonde, faux seins opulents et... la peau grossièrement colorée par je ne sais quel cirage. Tout en roulant du cul et en mangeant les "R", Sacha passa toute la journée à gueuler des phrases volontairement mal construites avec un fort accent, à danser dans les classes et dans la cour, sous les applaudissements, les rires, et même quelques photos prises discrètement sur des portables à clapet. </b></span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #20124d;"><b>Un petit blackface au calme, complètement validé par la communauté éducative et copieusement applaudi en salle des profs... </b></span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #20124d;"><b>Moi-même, à l'époque, je n'avais pas mesuré la gravité de cette mise en scène qu'on devinait minutieusement préparée. Je le savais déjà con et raciste, alors un peu plus, un peu moins... Mais aujourd'hui, ça me fait froid dans le dos de ne pas avoir une seule seconde pensé à dénoncer et à signaler son "déguisement". Et encore, je ne pourrai jamais m'imaginer à quel point ça a dû être pesant pour les quelques élèves et personnels blacks de ce petit bahut privé. Bordeaux, juin 2012. Voilà voilà... </b></span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #20124d;"><b>Aujourd'hui, Sachatte tient un élevage de volailles <span style="font-size: x-small;">_comme quoi, on n'était vraiment pas faits pour s'entendre !</span> Il avait déjà des prédispositions pour l'agriculture qu'il n'assumait pas trop lorsqu'il était à l'école. Visiblement son affaire tourne bien. Les radios et télés locales vont souvent l'interviewer, car il représente une jeunesse paysanne motivée, à la fois moderne, aussi respectueuse des animaux que des traditions. Il communique bien, il fait sérieux et propre sur lui. Je ne doute pas qu'il fasse son travail honnêtement. Malgré tout, Sachatte ne trouvera jamais grâce à mes yeux, et restera dans mon souvenir un petit bâtard qui n'a rien trouvé de mieux qu'incarner une caricature de femme noire pour attirer l'attention. Ok, il était jeune à l'époque, vous me direz, mais il n'avait pas cinq ans non plus. </b></span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #20124d;"><b><br /></b></span></i></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_RvfW3aBQnkPu4gy55jPFQs-V22RifTRdNniCxa7JsQepQI75f-h8EuJ-JXfU_b4JSm618uB3_SaVqMqutEBRtldVefy1ZImHtSyTv3zEk0msqrnQv7eHLa9buB8_U7VchuLITPq9laa7kZGDVvcPU6ibHXCq-_eis76DaPb3YJ0ME9EDPVhMULYdglLj/s3406/IMG_20230728_113637(1).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3406" data-original-width="2407" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_RvfW3aBQnkPu4gy55jPFQs-V22RifTRdNniCxa7JsQepQI75f-h8EuJ-JXfU_b4JSm618uB3_SaVqMqutEBRtldVefy1ZImHtSyTv3zEk0msqrnQv7eHLa9buB8_U7VchuLITPq9laa7kZGDVvcPU6ibHXCq-_eis76DaPb3YJ0ME9EDPVhMULYdglLj/w283-h400/IMG_20230728_113637(1).jpg" width="283" /></a></div><i><br /></i><p></p><p style="text-align: center;"><i><span style="color: #cc0000;"><b>Noire. La vie méconnue de Claudette Colvin</b></span></i></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #cc0000;"><b>Tania de Montaigne, 2015 </b></span></p><p style="text-align: justify;">Si le nom de <b>Rosa Parks</b> vous dit forcément quelque chose, quand bien même vous ne connaîtriez pas les combats qu'elle a menés, il y a des chances pour que celui de <b>Claudette Colvin</b> vous soit étranger. Pourtant, les destins de ces deux femmes noires se sont liés dans <b>l'Alabama des années 1950,</b> à une époque où presque personne ne remettait en question la ségrégation raciale qui s'y exerçait. </p><p style="text-align: justify;"><b>Le 2 mars 1955, à Montgomery</b> (en Alabama, donc) Claudette a seulement 15 ans et rentre de l'école en bus, comme tous les jours. Elle est bien placée dans l'un des rangs "pour les noirs", mais ce jour-là, les blancs sont nombreux à monter dans le bus et remplissent toute leur zone. Or, quand cela arrive _et je l'ai réalisé seulement en lisant ce livre_ les passagers noirs doivent directement céder leur place aux blancs. C'est une des nombreuses règles tacites dégueulasses qui s'ajoutent aux officielles.</p><p style="text-align: justify;"><b>Claudette se retrouve donc dans ce cas de figure, contrainte de libérer sa place au profit d'une femme blanche. Sauf qu'elle décide de ne pas le faire</b>. Il faudra que deux policiers la sortent de force du bus, et l'affaire fera assez de bruit pour interpeler quelques figures d'une lutte anti-ségrégation naissante, avant d'aboutir sur une condamnation de la jeune fille, puis sur un <b>oubli total.</b></p><p style="text-align: justify;">Pourtant, son acte courageux va devenir un catalyseur pour <b>Rosa Parks</b> et <b>Jo Ann Gibson,</b> deux femmes engagées respectivement à la <b>National Association for Advancement of Colored People (NAACP) et au Women Political Council (WPC).</b> Elles ont toutes les trois comme point commun d'avoir pris le bus et d'avoir été sommées de laisser leur siège à un blanc ; si Claudette s'est rebellée, les deux autres se sont pliées à la règle sur le moment et ont lutté a posteriori. </p><p style="text-align: justify;"><b>Quand, quelques mois plus tard, Rosa Parks osera dire "non" à son tour, marquant ainsi un tournant dans l'Histoire,</b> il y aura un peu de Claudette Colvin dans son audace et dans le boycott des bus qui suivra. Mais il faut vivre à cette époque et avoir bien suivi l'actualité pour en avoir conscience. <b>Alors, pourquoi la mayonnaise a pris avec l'une et pas avec l'autre ? </b></p><p style="text-align: justify;"><b><br /></b></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8MYWBh9wMSPxmOztOQJqwVrLKYIUZZgYIqSjbz-2nvVJV_WDIa5s4_ooxBvyh4Z8nRgc-Rk17sRc1dJ36iGlLv-_a2gXk6kK3GP5NmkOBJQ52rFIWlsiV-4T7a_9R3rd4B7D_p9dL86HjnQQtajFT892HFNa582xdc-7-wLosqdisDiQf_QGlWFpgH6wB/s3798/IMG_20230728_175801.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3798" data-original-width="3120" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8MYWBh9wMSPxmOztOQJqwVrLKYIUZZgYIqSjbz-2nvVJV_WDIa5s4_ooxBvyh4Z8nRgc-Rk17sRc1dJ36iGlLv-_a2gXk6kK3GP5NmkOBJQ52rFIWlsiV-4T7a_9R3rd4B7D_p9dL86HjnQQtajFT892HFNa582xdc-7-wLosqdisDiQf_QGlWFpgH6wB/w329-h400/IMG_20230728_175801.jpg" width="329" /></a></div><b><br /></b><p></p><p style="text-align: justify;"><b>Tania de Montaigne</b> nous explique les multiples paramètres (pas toujours reluisants) qui ont plongé Claudette à l'arrière plan, et ceux qui, au contraire, ont permis à Rosa Parks de se faire entendre à l'échelle nationale. J'ai découvert son texte il y a seulement quelques semaines, pour la simple raison que son édition en poche vient d'être distribuée massivement comme spécimen à aux profs de français et profs doc ; il m'a appris bien plus que n'importe quel manuel scolaire. </p><p style="text-align: justify;">A l'école, on a tous découvert l'horreur de la ségrégation raciale aux États-Unis, quelque part en fin de collège ou au lycée, le temps d'une séquence d'anglais. On n'allait pas en parler en histoire-géo, vu que ça ne concerne ni la France ni l'Europe... <span style="font-size: x-small;">parce que nous on n'est pas comme ça, bien sûr, on n'aurait jamais laissé faire des choses pareilles évidemment. </span>Donc oui, on a bien eu un ou plusieurs cours dessus ; mais ça ne suffit pas.</p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="293" src="https://www.youtube.com/embed/N-uvYPKJuwo" width="353" youtube-src-id="N-uvYPKJuwo"></iframe></div><b><p style="text-align: justify;"><b><br /></b></p>Ici, l'autrice tente une approche immersive</b> en invitant son lecteur, dès les premières pages, à devenir une femme noire. Ce n'est pas une simple accroche, mais une étape nécessaire à la bonne compréhension du propos : la vie est faite d'embrouilles quotidiennes qu'on ne peut se représenter que si on les vit, que si on se sent directement concerné. <i>Noire. La vie méconnue de Claudette Colvin </i>ne pourra pas être apprécié pleinement si on ne joue pas le jeu. <p></p><p style="text-align: justify;">Le procédé fonctionne. A partir de là, tout devient plus clair : les organismes et associations évoqués (NAACP, WPC...), leur rôle, les fonctions de ces gens dont on n'avait jamais entendu parler (Jo Ann Gibson, E.D Nixon), on dont on n'avait qu'une connaissance partielle du parcours (Rosa Parks, Martin Luther King). Les déboires administratifs et les difficultés de ceux qui ont vécu la ségrégation prennent tout leur sens et en viennent à nous choquer personnellement. </p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: center;"><span style="text-align: justify;"><i><span style="color: #38761d; font-size: medium;"><b>"Vous êtes une femme, donc moins qu'un homme, et vous êtes noire, donc moins que rien. Qu'y a-t-il après la femme noire ? Personne n'est revenu pour le dire."</b></span></i></span></p><p style="text-align: center;"><span style="text-align: justify;"><i><span style="color: #38761d; font-size: medium;"><b><br /></b></span></i></span></p><p style="text-align: center;"><span style="text-align: justify;">A travers un essai accessible mais exigeant à la lecture et très documenté, l'écrivaine et journaliste Tania de Montaigne rend un bel hommage à une oubliée de l'Histoire (qui est toujours en vie, d'ailleurs).</span></p><p style="text-align: center;"><span style="text-align: justify;">Effectivement, le classement en "jeunesse mais + de 14 ans" me semble pertinent ; ça me semble un peu ardu pour les plus jeunes, mais bon après faut voir, c'est du cas par cas ! </span></p><p style="text-align: center;"><b><i>Noire </i>a reçu le prix Simone Veil en 2015 </b>et a été adapté au<b> théâtre</b>. J'ai bien hâte de voir ça. </p><p style="text-align: center;"><br /></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3805161440175681318.post-31175713593702826352023-05-01T22:05:00.004+02:002023-05-01T22:10:36.496+02:00[MANGA] Jujutsu Kaisen - 1 - "Ryomen Sukuna" - Gege Akutami (2018) <p style="text-align: left;"><span style="text-align: justify;">J'ai voulu lire le début du manga </span><i style="text-align: justify;">Jujutsu Kaisen </i><span style="text-align: justify;">car il s'agit d'un titre</span><span style="text-align: justify;"> </span><span style="text-align: justify;">très réclamé par les élèves du collège. Avec un poil de méfiance, tout de même : s'il est toujours appréciable d'avoir des indications sur ce qui peut plaire à nos lecteurs, il convient de ne jamais perdre de vue que leurs suggestions ne sont pas toujours en elles-mêmes gage de qualité. Après tout, le titre qu'on m'a demandé avec le plus d'insistance en dix ans n'est autre que <a href="https://pulco-suivezlepapillon.blogspot.com/2016/09/la-minute-pouffette-trop-vite-nabilla.html">le livre de Nabilla.</a> Chacun en tirera les conclusions qu'il voudra ; pour ma part, j'ai pris le parti de garder la tête froide en toutes circonstances, dorénavant. </span></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhetotLL-6KTfs4X6OKP3WqRoB7rWtXuOm0cGyQR3vyNUe23NTqjh_pdhJaCjsiy9NyMK1qn5JSbT5CvCBlHxZju4fbAv2SpB4k7Qsgu9souqk8WfO-SNqjs1rK3AX5OOElZ9MuS8LF6SxXdlmcUvrBRulxlfyda-mPhjn1Aklapbxp8ugaJaXto_TVtA/s4160/IMG_20230501_143220.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4160" data-original-width="3120" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhetotLL-6KTfs4X6OKP3WqRoB7rWtXuOm0cGyQR3vyNUe23NTqjh_pdhJaCjsiy9NyMK1qn5JSbT5CvCBlHxZju4fbAv2SpB4k7Qsgu9souqk8WfO-SNqjs1rK3AX5OOElZ9MuS8LF6SxXdlmcUvrBRulxlfyda-mPhjn1Aklapbxp8ugaJaXto_TVtA/w300-h400/IMG_20230501_143220.jpg" width="300" /></a></div><p></p><p style="text-align: justify;"><b>2018, au Japon. La Terre est peuplée de "fléaux", des monstres nés des émotions négatives des humains et responsables d'un grand nombre de disparitions mystérieuses. Afin de les neutraliser, des exorcistes surveillent discrètement les écoles, les cimetières, les prisons... et autres lieux incubateurs de sentiments désagréables. </b></p><p style="text-align: justify;"><b>Yuji vient d'entrer en 2nde au lycée de Sugisawa et a choisi d'intégrer le club de spiritisme de son établissement.</b> Il ne croit pas spécialement aux fantômes, mais cela lui permet de finir plus tôt pour aller rendre visite à son grand-père hospitalisé. </p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEj7urLzdqTiwq4dLyTituh6jrgsWZg66pg1q3zXSo5_hkWRq621QGiN7d0IrTeZ8YXZGK_7F9inG1rELa7ZOSGY5j0SWNUqTzs6r-0cCB3Lpyt1D05s-1DSVEcL6dhyMN1iz9l5LlkbZPCLypChFSyl0CEUTTvLv9UHBaZ_m4ADGczmqJwmY1b8Es5iEg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="250" data-original-width="250" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEj7urLzdqTiwq4dLyTituh6jrgsWZg66pg1q3zXSo5_hkWRq621QGiN7d0IrTeZ8YXZGK_7F9inG1rELa7ZOSGY5j0SWNUqTzs6r-0cCB3Lpyt1D05s-1DSVEcL6dhyMN1iz9l5LlkbZPCLypChFSyl0CEUTTvLv9UHBaZ_m4ADGczmqJwmY1b8Es5iEg" width="240" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Réunion du club de spiritisme</td></tr></tbody></table><br /><p></p><p style="text-align: justify;"><b>Une nuit, ses amis du club de spiritisme se retrouvent au lycée afin d'analyser à la lueur d'une bougie un curieux petit objet entouré de bandelettes.</b> Ils se rendent compte avec stupeur qu'il d'agit d'un doigt humain desséché. La bougie s'éteint, l'ambiance change, des monstres visqueux débarquent. <b>Sans le savoir, ils ont malencontreusement réveillé le démon Ryomen Sukuna, un puissant fléau. </b></p><p style="text-align: justify;"><b>Le jeune apprenti exorciste Megumi est déjà sur les lieux, talonné par Gojo, son prof. Mais sa rapidité d'analyse et sa bonne connaissance des sorts ne suffisent pas à tirer d'affaire les lycéens. Yuji décide alors d'entrer en jeu </b>: fort de ses capacités physiques extraordinaires, d'une promesse faite à son grand-père et d'un mépris insolent du danger, il affronte le fléau aux côtés de Megumi. <b>Il a alors l'idée étrange (mais bonne) de bouffer ce doigt séché afin de cantonner le démon au périmètre de son petit corps.</b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/QO702N3aTqI" width="320" youtube-src-id="QO702N3aTqI"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i>Pendant ce temps-là, sur Youtube...</i></div><p style="text-align: justify;">Non seulement Yuji ne succombe pas à l'intrusion, mais en plus il gère assez bien l'entité qui le possède et qui apparaît à travers lui, de temps à autres. Si la règle voudrait qu'en tant qu'humain "contaminé", il soit exécuté au nom de la sécurité de tous, Megumi et Gojo bataillent pour lui obtenir un sursis. Ils lui donnent pour mission de retrouver et d'ingérer les autres doigts de Ryomen. En effet, sur le principe des Horcruxes dans Harry Potter, la destruction totale et définitive de ce fléau ne sera possible que lorsque toutes les phalanges disséminées auront été assemblées dans un seul réceptacle : le ventre de Yuji ! </p><p style="text-align: justify;">Je comprends le succès de ce manga shônen touffu et donc bien difficile à résumer ! Si vous aimez les combats de héros drôles malgré eux VS des kaiju dégueu pourvus d'yeux roulants et de chicots improblables, Jujutsu Kaisen va vous plaire. Mais c'est aussi cet aspect horrifique qui me retient de le mettre au CDI du collège pour l'instant. </p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiILFYdhN5LpN7XEv4G5CTH8_W9pAK7IxJsFapyvFT2Ynrv-0cB2SaB_ZgD8YL4tQYbwEpTC5K8fucwdYFJtg12LblBAs_j272aD71dE08FbM7vswFfIVh5w5RaATUNEPKX0xcI0zyAOLjOMTrdXFkzakl-SlsG8ep-jqFszzZuytD72l4gD-77lGrcBg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="500" data-original-width="500" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiILFYdhN5LpN7XEv4G5CTH8_W9pAK7IxJsFapyvFT2Ynrv-0cB2SaB_ZgD8YL4tQYbwEpTC5K8fucwdYFJtg12LblBAs_j272aD71dE08FbM7vswFfIVh5w5RaATUNEPKX0xcI0zyAOLjOMTrdXFkzakl-SlsG8ep-jqFszzZuytD72l4gD-77lGrcBg" width="240" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Celui-là, il est soft, dites-vous !</td></tr></tbody></table><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Après avoir lu un peu partout sur les sites consacrés à l'univers du manga que la version animée était plus claire et mieux réussie que la bande dessinée, je pense regarder les épisodes de la première saison histoire de voir si la différence est flagrante. </p><p style="text-align: justify;"><b>La suite mérite d'être découverte, quel que soit le support, ne serait-ce que pour l'omniprésence bien maîtrisée de l'humour dans une histoire où la mort et les forces occultes sont au centre des préoccupations. </b></p><p style="text-align: justify;">Cet équilibre entre les tons, comparable à la cohabitation de Yuji et de Ryomen dans le même corps, constitue la touche d'originalité d'un manga dont le schéma est assez classique, même pour quelqu'un comme moi qui n'y connaît pas grand chose. On y retrouve le héros "élu" au grand coeur aux origines floues qui prend conscience de sa force, les adjuvants un peu dans son ombre mais nécessaires dans les combats, le prof plus gamin que ses élèves, les codes des lycées japonais, la faucheuse comme épée de Damoclès... A voir si les tomes suivants s'embourbent dans les stéréotypes ou s'ils s'en distinguent, au contraire. </p><p><b><span style="color: #274e13;">Gege Akuami. <i>Jujutsu Kaisen - 1 - Ryomen Sukuna. </i>Ki-oon Shônen, 2018. ISBN 979-10-327-0554-4</span></b></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3805161440175681318.post-12168427282126999752023-04-30T18:35:00.001+02:002023-04-30T18:40:32.667+02:00[ROMAN] Les eaux tumultueuses - Aharon Appelfeld (1988)<p style="text-align: justify;">La dernière fois que je suis allée à la médiathèque de la Canopée, il était tard et il ne me restait que peu de temps pour chercher des documents à emprunter. Mon choix s'est porté sur <i>Les eaux tumultueuses </i>d'Aharon Appelfeld simplement parce que le nom de l'auteur me disait quelque chose : j'avais écouté une émission de France Culture qui était peut-être <a href="https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/matieres-a-penser/la-vie-vecue-d-aharon-appelfeld-4910146">celle-ci</a>. Honnêtement je n'en ai plus grand souvenir, sinon qu'elle était intéressante et que j'étais en train de courir au canal lorsqu'elle s'est présentée dans ma playlist. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEij_Knr51gS6LAtLJ7Zrrow_74SCGioM8Sw7nCvwd8eDEOJl1ogHeJ3yqu43RMdiE6Y4h_199naH6gGZ2IPImCjpJSPlT2lgKx0Lgo6mFGvZ9f0tRkCoZ4ntRIIqfV3XI3t5y8RlwG92v8R-rHcE6ehW0UmUG4DLZb-rS3B8Piqhdvj7i6A0qpvfd1_bw/s3120/IMG_20230428_093858.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3014" data-original-width="3120" height="386" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEij_Knr51gS6LAtLJ7Zrrow_74SCGioM8Sw7nCvwd8eDEOJl1ogHeJ3yqu43RMdiE6Y4h_199naH6gGZ2IPImCjpJSPlT2lgKx0Lgo6mFGvZ9f0tRkCoZ4ntRIIqfV3XI3t5y8RlwG92v8R-rHcE6ehW0UmUG4DLZb-rS3B8Piqhdvj7i6A0qpvfd1_bw/w400-h386/IMG_20230428_093858.jpg" width="400" /></a></div><p style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;"><b>L'histoire </b></span></p><p style="text-align: justify;"><b>Nous sommes à la fin des années 1930, en Bucovine,</b> une région qui n'existe plus sous ce nom, mais qu'on pourrait aujourd'hui situer à cheval sur l'Ukraine et la Roumanie actuels. <b>Tous les étés, de jeunes gens riches à l'esprit festif se retrouvent dans une pension de famille sur les rives du Pruth ; pendant quelques semaines, loin du monde, libérés de leurs familles oppressantes et des contraintes professionnelles (pour ceux qui bossent), ils peuvent se laisser aller à l'insouciance et aux excès.</b> Jeux d'argent, alcool, drague... tout est permis, sous l'oeil parfois inquiet mais toujours complice des propriétaires, les Zaltzer.<b> Précisons que ces vacanciers turbulents sont juifs pour la plupart ; à cette époque, évidemment, ça a son importance. </b></p><p style="text-align: justify;"><b>Mais cette année, tout est différent : si Rita, le personnage principal, est fidèle au poste, beaucoup d'habitués des lieux semblent avoir oublié le rendez-vous de débauche annuel.</b> Accompagnée de trois autres irréductibles, Zoussi sa rivale, Van le taciturne et Benno l'alcoolique, elle se rend tous les soirs à la gare du village pour guetter l'arrivée du train, dans l'espoir de voir sortir d'autres gais lurons. Mais personne n'arrive, et une angoisse sourde monte en elle et gagne l'ensemble de la pension. Pour un peu que la nature s'en mêle... On boit pour se détendre plus que pour oublier... et plus que de raison, surtout. Les langues se délient. Où sont les autres ? Le désordre du monde a-t-il contaminé le havre de paix ? Est-il temps de passer à autre chose ? Tout le monde a les réponses à ces questions, mais personne n'a envie de les formuler. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWBt9tSI60arNDO2aa_Gl6Mv8EmJYmmDdf6xWlOOoLWafEsF-9eR1ukzFoJqojL935iljZ3jLh32McBvF3JjRvZpp-1KaclIIjuYfxbtnxoLofahH8UFJdgN0TrxoKEoCdGcQ95UThRF1lDTBgkjl6a99M1DAubyjriklpTI5BKXpMCKoIp9QeseMQlQ/s500/rygle_Adam_Eve_Happy.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="375" data-original-width="500" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWBt9tSI60arNDO2aa_Gl6Mv8EmJYmmDdf6xWlOOoLWafEsF-9eR1ukzFoJqojL935iljZ3jLh32McBvF3JjRvZpp-1KaclIIjuYfxbtnxoLofahH8UFJdgN0TrxoKEoCdGcQ95UThRF1lDTBgkjl6a99M1DAubyjriklpTI5BKXpMCKoIp9QeseMQlQ/s320/rygle_Adam_Eve_Happy.png" width="320" /></a></div><p style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;"><b>Ce qui se passe chez les Zaltzer reste chez les Zaltzer.</b></span></p><p style="text-align: justify;">Le temps ne s'arrête pas, il vous happe aussi goulument que le fleuve Pruth <span style="font-size: x-small;">(qu'on appelle aussi le "Prout" en français, apparemment, ahah, désolée mais ça va me faire la semaine !)</span> va emporter un nageur bourré, à un moment de l'histoire. <span style="font-size: x-small;">Et non, je ne spoilerai pas plus, promis. </span>On a alors besoin de se mettre à l'écart, d'ouvrir une parenthèse dans un endroit où les frontières spatio-temporelles deviennent élastiques. De rester derrière la cascade pour quelques instants. C'est ce qui arrive aux personnages des <i>Eaux tumultueuses</i>. Bien sûr, me direz-vous, avec la montée du fascisme et l'antisémitisme ambiant qui s'assume chaque jour un peu plus, on se doute bien que le temps qu'ils ont d'autres sources d'angoisse. </p><p style="text-align: justify;">Pourtant, la conscience du temps qui file entre leurs doigts est omniprésente : Rita a 35 ans et dit toujours "qu'elle n'est pas si vieille", tandis que son fils tyrannique lui rappelle qu'elle "n'est plus toute jeune". Ses compagnons de jeux et de beuverie sont célibataires et se comportent comme des jeunes premiers. Ici, on a le droit de se bourrer la gueule et de miser sa maison dans une partie de poker. Ils deviennent injoignables pour leurs proches inquiets ou culpabilisants : ces derniers savent très bien que la pension Zaltzer va être le théâtre de tout un tas de conduites à risques. Leur fils, leur mari, leur femme rentrera de vacances les poches vides pour le mieux, dans un état lamentable pour le pire.</p><p style="text-align: justify;">Si la vieille Maria, cuisinière et conseillère spirituelle de tous les clients, écoute sans juger les démons des uns et des autres s'exprimer, année après année, elle ne fait pas figure d'exception : pour se consacrer à son travail, elle a tiré un trait sur sa famille pourtant située dans un village proche de la pension et a fini par se sentir aussi juive que les pensionnaires. Quant aux patrons, imperméables aux questions religieuses, ils vieillissent à vue d'oeil en constatant que leur fille fait toutes les conneries indignes de leur éducation mais propres à son âge. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh55Z1cLsoq91kPXRDfCEkvvaseoYrYWXkDhgn3FrAN801ADhL4pNwzJjNDSf-_87XS3gu4W7pF9se0BPpNlvCsue6AFK396FDLWb4uxwg9kXf1Tcjw-O8g5w4yrXyA4g-2r6_4GxgYu89eznxpIgl68oYOSsZsKxLubbpLZ8vHDDq5S-y4gRVfhecGsA/s400/bourgogne%20flout%C3%A9.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="225" data-original-width="400" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh55Z1cLsoq91kPXRDfCEkvvaseoYrYWXkDhgn3FrAN801ADhL4pNwzJjNDSf-_87XS3gu4W7pF9se0BPpNlvCsue6AFK396FDLWb4uxwg9kXf1Tcjw-O8g5w4yrXyA4g-2r6_4GxgYu89eznxpIgl68oYOSsZsKxLubbpLZ8vHDDq5S-y4gRVfhecGsA/w400-h225/bourgogne%20flout%C3%A9.jpg" width="400" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">Je ne sais pas pourquoi, ce roman m'a replongée dans l'ambiance d'un week-end en Bourgogne complètement hors du temps et WTF organisé avec des collègues, il y a quelques années.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">En fait, si, je sais pourquoi.</span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">J'en garde un souvenir aussi flou que leurs faces sur cette photo, mais néanmoins bon.</div><p style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;"><b>La saison de trop</b></span></p><p style="text-align: justify;">Zoussi, Van, Benno et Rita ont l'impression de vivre la fin de quelque chose sans trop savoir quoi. Si on comparaît leur été à une poule, on dirait qu'elle est en train de pondre les derniers œufs de sa grappe, ceux qui sont tout petits, avec une coquille irrégulière et parfois dépourvus de jaune. Pourtant, ils n'ont guère envie de renoncer à leur délicieux débordements, et ils en ont plus besoin que jamais par les temps qui courent. </p><p style="text-align: justify;">S'ils n'ont même plus ce défouloir pour être eux-mêmes et oublier les dures années qui s'annoncent, que vont-ils faire ? Comment vont-ils survivre ? </p><p style="text-align: justify;">C'est vraiment cette question du temps qui m'a le plus troublée dans ce roman qui l'est à bien des niveaux. Sans doute parce que ça me parle bien en ce moment ; peut-être que ce n'est pas ce qui vous frappera le plus dans votre lecture des <i>Eaux tumultueuses</i>, si vous vous lancez dedans (ce que je vous conseille). </p><p style="text-align: justify;"><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvWpZqB_Vw3_T1bO3k6W8dTT3jwhk2eI0S4Bnmcg4Q_tqopNtUQnvCfcHxFg9u0CFbDEW_8ra-qAA2tAkc-80rIairE2KUfPMc-P2xGZ2HO7UMYOgPHd2zZGd0ISEVBHKtYn5gi7pCZuHfN7gNp_s4UqxECL0wvLDC-8up9xMg4zhQQ3lczitbfzlP7Q/s400/86425473.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="300" data-original-width="400" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvWpZqB_Vw3_T1bO3k6W8dTT3jwhk2eI0S4Bnmcg4Q_tqopNtUQnvCfcHxFg9u0CFbDEW_8ra-qAA2tAkc-80rIairE2KUfPMc-P2xGZ2HO7UMYOgPHd2zZGd0ISEVBHKtYn5gi7pCZuHfN7gNp_s4UqxECL0wvLDC-8up9xMg4zhQQ3lczitbfzlP7Q/s320/86425473.jpg" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><span style="font-size: x-small;">Rare cliché de mes collègues bordelais d'il y a dix ans, lorsque j'étais surveillante dans un collège privé de petits connards de bourges. Inutile de préciser l'état dans lequel j'étais ; l'avantage, c'est que j'ai pas eu besoin d'ouvrir Photo Filtre.</span> </i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p style="text-align: justify;">Aharon Appelfeld y évoque notamment, aussi,<b> les addictions </b>et l'importance de l'entourage dans leur gestion _ cf l'alcoolique qui aimerait se soigner mais à qui ses potes disent en gros <i>"profite t'inquiète, tu feras des efforts après la fête, tiens voilà un verre c'est cadeau"</i>, <b>la difficulté d'être soi-même</b> dans un univers où on vous définit par une facette de votre identité. <b>On reconnaîtra enfin la tendance universelle à fuir une réalité qui nous gêne,</b> comme si ça pouvait la gommer. </p><p style="text-align: justify;"><i>Les eaux tumultueuses </i>est un roman d'un abord accessible que je l'ai lu dans le train intégralement (en ramenant Mochepoule de son escapade nantaise), c'est dire... N'étant ni juive ni forte en histoire-géo, j'ai sûrement loupé par mal de références, mais il me semble avoir compris le propos de l'auteur. Je dirais qu'il peut être mis entre les mains des 15 ans et plus. Après, si ça se trouve, je suis passée totalement à côté et il est probable que je ne mesure pas pleinement sa richesse ! </p><p style="text-align: justify;"><i>Si vous voyez des erreurs dans l'interprétation de l'oeuvre ou si je suis maladroite dans la formulation, merci de me l'indiquer en commentaire !</i></p><p style="text-align: justify;"><b><span style="color: #38761d;">Aharon Appelfeld. <i>Les eaux tumultueuses, </i>Points (2013). Traduction de l'hébreu par Valérie Zenatti. ISBN : 978-2-8236-0014-8. 187 p</span>. </b>Le livre a été écrit en 1988. </p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3805161440175681318.post-84408997330738222382023-03-01T22:17:00.006+01:002023-03-01T22:31:56.717+01:00Trashed - Derf Backderf (2015)<div style="text-align: justify;"><i><span style="color: #351c75;"><b>Tout juste revenu d'un stage catastrophique où il avait poussé tout le monde à bout, aussi rapidement et sûrement qu'au collège, Julien s'était exclamé : "Je m'en fous, je vais faire éboueur. Personne ne veut l'être, et pourtant c'est une bonne place. Ok, tu pues, mais tu es fonctionnaire et tu gagnes une brique par mois. Et pas besoin des maths et de la chimie !</b></span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span style="color: #351c75;"><b><br /></b></span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span style="color: #351c75;"><b>_ Tu sais qu'il faut être pistonné par la mairie pour avoir sa place ! Donc ne te fais pas trop remarquer d'ici tes dix-huit ans..!", avait répliqué le prof de physique-chimie plus ou moins blasé. "Eh non, tu n'es pas le seul à connaître la combine !" </b></span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span style="color: #351c75;"><b><br /></b></span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span style="color: #351c75;"><b>Les deux étaient dans leur rôle, puisque l'un provoquait en espérant que l'autre lui clouerait le bec, et les deux avaient tort. Éboueur est un métier indispensable mais usant et ingrat à bien des niveaux ; il n'a jamais été une "planque" que pour les cons qui estiment que ceux qui n'ont jamais pu s'insérer dans système scolaire ne devraient pas être autorisés à avoir une vie professionnelle décente. </b></span></i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgUNMP23RXY0VYoPP-CzSgr8PnAV8YQiL3N0Kn73V83lUsVkbeFa8mPLgrZXfGS6nh-1L5QYUdQgCCMv7htJAgfqES02iQLAhdEkkuWKW5ks-E9KA6eBq1CdBtQSolPpGITLG87_01wII6I9Yw_gaWTPSBGd-WN-thZzJuBi0J4BVuOj5t24Lf2X9H3w/s4160/IMG_20230224_121502.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="4160" data-original-width="3120" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgUNMP23RXY0VYoPP-CzSgr8PnAV8YQiL3N0Kn73V83lUsVkbeFa8mPLgrZXfGS6nh-1L5QYUdQgCCMv7htJAgfqES02iQLAhdEkkuWKW5ks-E9KA6eBq1CdBtQSolPpGITLG87_01wII6I9Yw_gaWTPSBGd-WN-thZzJuBi0J4BVuOj5t24Lf2X9H3w/w300-h400/IMG_20230224_121502.jpg" width="300" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"></td></tr></tbody></table><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div><b>Derf Backderf </b>est un journaliste et dessinateur de presse américain qui consacre maintenant son activité à l'écriture de bandes dessinées ; il est notamment connu pour avoir publié <i>Mon ami Dahmer</i>, un album primé au FIBD d'Angoulème en 2014, dans lequel il parlait de la jeunesse du tristement célèbre Jeffrey Dahmer, qu'il a eu l'occasion de croiser lorsqu'ils étaient au lycée. </div><div><i><br /></i></div><div>Un peu plus tard, en 2015, <i>Trashed </i>fait son apparition en librairie. Encore une fois, l'auteur s'inspire d'une expérience personnelle pour nous raconter le quotidien d'un jeune éboueur intérimaire dans le service d'entretien d'une petite ville des États-Unis, depuis son recrutement en automne jusqu'à la refonte de l'équipe à l'été suivant.</div><div><br /></div><div>L'album s'ouvre sur une introduction de l'auteur, dans laquelle il explique que cet album est une version actualisée, enrichie et plus fictive d'une précédente publication datée de 2002 : <i>Trashed, true tales from the back of the garbage. </i>Puis les premières planches abordent rapidement l'histoire du traitement des déchets, de l'Antiquité à nos jours, avant de nous faire entrer dans le vif du sujet : les tribulations cocasses ou cruelles de J.B, le personnage principal, structurées en quatre grands chapitres représentant chacun une saison. </div><div><br /></div><div>J.B a laissé tomber la fac et ne semble pas pressé de trouver un travail. Un jour, sa mère lui met sous le nez une annonce de la mairie : on cherche un employé pour compléter l'équipe d'entretien. J.B tente sa chance, pensant qu'il va s'occuper des espaces verts de la ville ; le lendemain, il se retrouve à sa grande surprise à l'arrière d'un camion-poubelle et fait l'expérience des aspects les moins ragoûtants du métier. </div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiIQmhYS26lJNddf0C5kH7cFOx1ct24-1CShQjcgCzka-PS8dogzDhTzkLxi8OJ4-kDFtpB_TLSZRmSDmm69bqWLLtC5rRExHm1bcJ0D8Y0ygvQDfGXBo5q-qeVpEIHpHJMiCAee6QReHjdhsaY0TV94GrVw3XRSlpZfSQzLncr08gsVLJDYO5QxGkOQ/s4144/IMG_20230301_220635.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2356" data-original-width="4144" height="228" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiIQmhYS26lJNddf0C5kH7cFOx1ct24-1CShQjcgCzka-PS8dogzDhTzkLxi8OJ4-kDFtpB_TLSZRmSDmm69bqWLLtC5rRExHm1bcJ0D8Y0ygvQDfGXBo5q-qeVpEIHpHJMiCAee6QReHjdhsaY0TV94GrVw3XRSlpZfSQzLncr08gsVLJDYO5QxGkOQ/w400-h228/IMG_20230301_220635.jpg" width="400" /></a></div><br /><div><br /></div><div><br /></div><div>Il retrouve bientôt son pote Mike ; tous deux vont former un binôme à la fois drôle et critique sur cette ville qu'ils connaissent depuis toujours. Ils comprennent que le contenu des poubelles et la façon dont elles sont mises à disposition disent bien des choses sur les habitants et sur la considération qu'ils ont pour les éboueurs. </div><div><br /></div><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwEZvdVPMoqsl2L2fJbcFGjvfVnsw_uo0lcNEZf-illWKaLQjMWHDaVGgF099a1d04f88NMbKK7HglBouhYhy2DQKsehd_ed_77--qipNwUOa0MfcH6SYwOlKvBMY-6802jLv9XZuXvD6XkfqJgwIxlR0RaY4zDlY90PbNTG20agkrX0-hThDrOrBAhg/s3867/IMG_20230301_213615.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="2230" data-original-width="3867" height="231" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwEZvdVPMoqsl2L2fJbcFGjvfVnsw_uo0lcNEZf-illWKaLQjMWHDaVGgF099a1d04f88NMbKK7HglBouhYhy2DQKsehd_ed_77--qipNwUOa0MfcH6SYwOlKvBMY-6802jLv9XZuXvD6XkfqJgwIxlR0RaY4zDlY90PbNTG20agkrX0-hThDrOrBAhg/w400-h231/IMG_20230301_213615.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"></td></tr></tbody></table><div><br /></div><div>On devine que le jeune Derf Backderf a pris conscience des rouages du monde professionnel à travers ce boulot temporaire : l'importance de la ponctualité _pour certains plus que pour d'autres_, le flicage du chefaillon qui n'a pas le bras aussi long qu'il le voudrait, les collègues bizarres mais sympas, les imprévus humains ou techniques... </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBh3So21Md8Vx_NhUjH-we0TcVjgfGxWGHMZ9-G8ewVGAM4s20z1xofwOcmJS3b9Tl9Nfk5BAEYz8sawe0leLl04Pr77lnXfwqmTQpkfnLx7Frn9jxqfuddKsNGIDOoY0ldVCIypqin_SGD2NCpTBN99g_LF4EvtP81_UP0-afC5ksgkTBLGNie2-RRQ/s3120/IMG_20230301_213809.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2035" data-original-width="3120" height="261" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBh3So21Md8Vx_NhUjH-we0TcVjgfGxWGHMZ9-G8ewVGAM4s20z1xofwOcmJS3b9Tl9Nfk5BAEYz8sawe0leLl04Pr77lnXfwqmTQpkfnLx7Frn9jxqfuddKsNGIDOoY0ldVCIypqin_SGD2NCpTBN99g_LF4EvtP81_UP0-afC5ksgkTBLGNie2-RRQ/w400-h261/IMG_20230301_213809.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"></td></tr></tbody></table><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div>Au-delà d'un retour en BD sur une expérience de vie _dont il dit avoir voulu se détacher, l'auteur fait ici la lumière sur un secteur d'activité méconnu et assez rarement abordé en dessin : le traitement des ordures ménagères, de la poubelle à la décharge. </div><div><br /></div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUSzDBKb82mozEbk6bfFvwioifiKpFWJBgoXhkFs7xLrOby2CIJn0DBotbsqB7BO3gkVoRpd0DM9QttEtM5l6CZmhrIV07Ax3SF5sUjsU6lMKI3YnYUquePUTKCnl0RNgRKfu8S9BHS2D_4yyP8P_c9i65LuOLUs_H4kUKOMy4rG83ZzVeLmaOkGRuLA/s3772/IMG_20230301_213413.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="2875" data-original-width="3772" height="488" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUSzDBKb82mozEbk6bfFvwioifiKpFWJBgoXhkFs7xLrOby2CIJn0DBotbsqB7BO3gkVoRpd0DM9QttEtM5l6CZmhrIV07Ax3SF5sUjsU6lMKI3YnYUquePUTKCnl0RNgRKfu8S9BHS2D_4yyP8P_c9i65LuOLUs_H4kUKOMy4rG83ZzVeLmaOkGRuLA/w640-h488/IMG_20230301_213413.jpg" width="640" /></a></div><div><br /></div><div>C'est aussi l'occasion pour lui de parler de la société de son temps : en effet, à travers les poubelles des uns et des autres, parfois de ceux qu'il a toujours connus, J.B tire plein de déductions sur le civisme en général, sur la façon de consommer et de jeter. Même si les tournées ne dépassent pas les frontières de cette petite ville de l'Ohio, ses observations parleront à beaucoup d'habitants des pays développés. </div><div><br /></div><div><i>Trashed</i> ne propose pas une intrigue, avec son début, son milieu et sa fin ; c'est une œuvre fictive mais qui a quand même vocation à informer _l'auteur n'est pas dessinateur de presse pour rien. L'idée d'avoir créé des personnages tous plus étranges les uns que les autres, et de les avoir mis en scène dans des situations déjantées est bonne car elle donne un rythme à l'ensemble ; un reportage dessiné sur le quotidien des éboueurs aurait bien sûr permis de faire passer le message, mais ç'aurait été ennuyeux. L'aspect documentaire se ressent déjà assez dans les répliques, et casse un peu le naturel des dialogues. Mais ce n'est pas trop lourdingue non plus ; on peut aussi saluer le travail du traducteur Philippe Touboul, qui n'y est pas pour rien. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div>Les amateurs de Derf Backderf, reconnaitront le style bien particulier de ses bonhommes et bonnes femmes aux grosses têtes expressives, tellement éloignés des canons de beauté habituels. Comme dans <i>Mon ami Dahmer</i>, ses décors ont des airs de gravure, mais cette fois-ci, l'artiste a opté pour une couleur en nuances de bleu-vert sûrement mieux appropriée au petit monde des poubelles. </div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLYojSkBfIdbOw1-wX1A_RcJHHCk__k8KAZqG9BXSSP4TiSC29ostAnvrQqIo4wZXZUeSXxPMSmHXjwutdJQrP7KfCwDfUDb7rooAnh0HMiI-FTjoDodSlB8Ra7DvOP-l8U56pR_jMBFfFocEN-82Q2fjsk_fhjPmUw6wDgTBZBtoPJamL2LPzWiQUzA/s3843/IMG_20230301_212029.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3843" data-original-width="3120" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLYojSkBfIdbOw1-wX1A_RcJHHCk__k8KAZqG9BXSSP4TiSC29ostAnvrQqIo4wZXZUeSXxPMSmHXjwutdJQrP7KfCwDfUDb7rooAnh0HMiI-FTjoDodSlB8Ra7DvOP-l8U56pR_jMBFfFocEN-82Q2fjsk_fhjPmUw6wDgTBZBtoPJamL2LPzWiQUzA/w325-h400/IMG_20230301_212029.jpg" width="325" /></a></div><div><br /></div><div><br /></div><div>Si vous vous intéressez aux comics, et pas seulement à ceux qui parlent de super-héros, voici un titre à connaître : <i>Trashed </i>est cru, marrant et surtout très instructif _ même 10 ans après sa sortie ! J'ai particulièrement aimé l'ambiance du "trou perdu" où tout le monde se connaît, pour le meilleur et pour le pire : il me parle bien ! </div><div><br /></div><div><b>Public : adultes -</b> accessible 16 ans et plus, à cause des gros mots et des blagues de cul. Sinon ça passe dès la fin du collège. </div><div><br /></div><div>Est-ce utile que j'ai eu connaissance de ce titre grâce aux<a href="https://www.mysterieuxetonnants.com/emission-522-trashed/"> Mystérieux Étonnants (épisode 522)</a> ? </div><div> </div><div><b><span style="color: #38761d;">Derf Backderf. <i>TRASHED</i>. Ca et là, 2015. Trad Philippe Touboul. 238 p. ISBN 978-2-36990-216-4</span></b></div><div><br /></div><div><br /></div></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #351c75;"><b><i><br /></i></b></span></div><div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #351c75;"><b><i><br /></i></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #351c75;"><b><i><br /></i></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #351c75;"><b><i><br /></i></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #351c75;"><b><i><br /></i></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #351c75;"><b><i><br /></i></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #351c75;"><b><i><br /></i></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #351c75;"><b><i> </i></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #351c75;"><b><i><br /></i></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #351c75;"><b><i><br /></i></b></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3805161440175681318.post-76759751975847108922023-01-01T22:32:00.004+01:002023-01-02T15:04:12.789+01:00[ROUX COOLS] Louise Banks dans le film Premier Contact (Denis Villeneuve, 2016)<p style="text-align: center;"><span style="color: #ffa400; font-size: large;"><b>Un roux peut en cacher un autre ! </b></span></p><p style="text-align: justify;">Après avoir parlé de <i><a href="https://pulco-suivezlepapillon.blogspot.com/2022/12/roux-cools-french-kiss-1986-2012.html">French Kiss 1986</a></i>, restons encore un peu en Amérique du Nord avec <b>le film <i>Premier Contact </i>réalisé par Denis Villeneuve et sorti en 2016. </b></p><p style="text-align: justify;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgI97zcuWz-oXsKAKGVm-CHjNHZl4_8FdL87s95zS1c5hYflS7uGiA4i3MjCyzEZaaRzfujNBxcfXjiItzcBX91LI9X3r9Q1FaiKv0vVenMyAUoBBC6K6QFYaO3WfJbFXYF43cgSG5nh9WYYTdiUgR3xjOb-6-YMRAIU99UMJez1Rzi9fqLUCdESZDFYw" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="750" data-original-width="480" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgI97zcuWz-oXsKAKGVm-CHjNHZl4_8FdL87s95zS1c5hYflS7uGiA4i3MjCyzEZaaRzfujNBxcfXjiItzcBX91LI9X3r9Q1FaiKv0vVenMyAUoBBC6K6QFYaO3WfJbFXYF43cgSG5nh9WYYTdiUgR3xjOb-6-YMRAIU99UMJez1Rzi9fqLUCdESZDFYw=w411-h640" width="411" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"></td></tr></tbody></table><br /><br /><p></p><p style="text-align: justify;"><b><span style="color: #cc0000;">L'histoire</span></b></p><p style="text-align: justify;"><b>Douze vaisseaux extraterrestres en forme de coque viennent d'atterrir un peu partout dans le monde.</b> L'état d'urgence est déclenché, les zones concernées sont bouclées de partout et chacun se prépare à buter les aliens.<b> Sauf qu'il ne se passe rien... Quelque part, c'est encore plus angoissant</b> car les forces militaires ont acquis la certitude que les capsules étaient bien habitées. Leurs enregistrements sonores évoquant plus des chants de baleines asthmatiques qu'autre chose permettent en tous cas de le supposer. </p><p style="text-align: justify;">Comme elle a déjà fait des traductions pour l'armée américaine et qu'elle est habilitée à effectuer des missions secret-défense,<b> la linguiste Louise Banks </b>(Amy Adams) <b>est sollicitée par le colonel Weber pour communiquer avec les habitants de la "coque" située dans le Montana. Il espère ainsi découvrir leurs intentions. </b></p><p style="text-align: justify;">Louise se rend sur les lieux et découvre son coéquipier Ian (Jeremy Renner), un physicien qui a une vision du monde bien différente de la sienne. <b>Un rapide briefing, quelques injections vite fait, une belle combinaison aseptisée orange et en route pour l'oeuf de Pâques ! </b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJiWtgg7ueSJFpOCV9htiN0OZAppYEK_chD0h_3no0QaCsKUaPWmyaPnjxfmOpbM45AnlM_eQZDhB_KSTBCfV8AO32ayybZyjqglV2XLfWB-eINFjkedyjGaZPaD0V3rs94nB5XK4FltyIF4N-Gr_k6ycig-MJXH2vitDsEeooF92AVkcImto1xwxzWg/s678/Premier%20contact%201.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="489" data-original-width="678" height="289" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJiWtgg7ueSJFpOCV9htiN0OZAppYEK_chD0h_3no0QaCsKUaPWmyaPnjxfmOpbM45AnlM_eQZDhB_KSTBCfV8AO32ayybZyjqglV2XLfWB-eINFjkedyjGaZPaD0V3rs94nB5XK4FltyIF4N-Gr_k6ycig-MJXH2vitDsEeooF92AVkcImto1xwxzWg/w400-h289/Premier%20contact%201.PNG" width="400" /></a></div><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;"><b>Soyons un peu civilisés ! </b></span></p><p style="text-align: justify;">Le binôme va rapidement devenir complémentaire et soudé ; Louise et Ian ont tous deux persuadés que les visiteurs de l'espace ne comptent ni détruire ni envahir la Terre, bien que le motif de leur venue reste énigmatique. </p><p style="text-align: justify;">Mais ils sont bien seuls à défendre le pacifisme de ces êtres qui communiquent avec un langage bien à eux, en projetant avec leur mains tentaculaires de petits nuages d'encre pour former des symboles circulaires alambiqués. </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhELBo5uyUkqIQaObALUp0OV7OuKAFJpD784JoYgjPBg0-LVlC9tsU2W8dq8P0bn_D-dPHX9ncRrRGGq8Vw7W-7yM9cnUqOIS1mCPoauOsMSH6DPUO7wYzTIVhvDwJxklrx95xE1lkfY3mOMJcD3AXICiFyk-WbDtwh3Oc_UmKoPyM6GvZv4g48yMD37Q/s857/Premier%20contact%203.PNG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="391" data-original-width="857" height="183" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhELBo5uyUkqIQaObALUp0OV7OuKAFJpD784JoYgjPBg0-LVlC9tsU2W8dq8P0bn_D-dPHX9ncRrRGGq8Vw7W-7yM9cnUqOIS1mCPoauOsMSH6DPUO7wYzTIVhvDwJxklrx95xE1lkfY3mOMJcD3AXICiFyk-WbDtwh3Oc_UmKoPyM6GvZv4g48yMD37Q/w400-h183/Premier%20contact%203.PNG" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Ces extraterrestres me rappellent quelque chose, mais quoi donc ?</td></tr></tbody></table><br /><p style="text-align: justify;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhPDfVFXOBcGlq24G93zasfl5q_wc_ebTzbSrhMkYpyvWaGeSjcain5_NA7Veb3TMtlIwQrxGp-8d3B5qC3OlRzsJ7JjAThMZhC34cb-Got5ijHCFDW0znzpLAKdc3SSG3d-CHhTKmjSRUYGHu-A05OFMvRdrBmrrSWmdM1ua8ok3zp8Wy_xKIgdBbRuA" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="1168" data-original-width="1500" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhPDfVFXOBcGlq24G93zasfl5q_wc_ebTzbSrhMkYpyvWaGeSjcain5_NA7Veb3TMtlIwQrxGp-8d3B5qC3OlRzsJ7JjAThMZhC34cb-Got5ijHCFDW0znzpLAKdc3SSG3d-CHhTKmjSRUYGHu-A05OFMvRdrBmrrSWmdM1ua8ok3zp8Wy_xKIgdBbRuA" width="308" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Ah ça y est, ça me revient !</td></tr></tbody></table><br /><p></p><p style="text-align: justify;"><b>Mis en confiance, ils fournissent bientôt à Louise un lexique qu'elle s'efforce de décrypter</b>. Mais on se souvient de la blague de Dieu pendant la construction de la Tour de Babel : la diversité des langues et de leurs subtilités amènent parfois des incompréhensions, et un mot interprété dans un sens qui ne correspond pas au contexte peut générer le conflit. Tout au long du film, de nombreux parallèles sont faits entre les mystérieuses coques de l'espace et des peuples colonisés victimes de la barrière de la langue. Celui qui ne comprend pas ce que dit son oppresseur ne peut s'en défendre correctement. </p><p style="text-align: justify;"><b>Aussi, lorsque les extra-terrestres envoient à Louise et à Ian le message <i>"offrir arme",</i> </b>beaucoup y lisent la déclaration de guerre qu'ils attendaient depuis longtemps. Les deux intermédiaires vont essayer de gérer la crise en fonction de leurs compétences. <b>Surtout Louise, d'ailleurs, qui en bonne rousse cool, monte en puissance du début à la fin de l'histoire </b>et finit par tenir sa place dans les prises de décisions. Il lui faudra du temps pour faire comprendre aux soldats qui l'entourent qu'elle a sans doute autant d'influence qu'eux sur le cours des événements, si ce n'est plus ! </p><p style="text-align: center;"><b><span style="color: #cc0000; font-size: large;">Arrêtez-vous là, si vous souhaitez voir le film ! </span></b></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #cc0000;"><b>(Il est sur Netflix)</b></span></p><p style="text-align: center;"><br /></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiL6wvg58sdfS14DQNaA2KU1YIlMgl1X7-7Ez4Zpr0FTWo39u-A5i-v20It527KzeyTPJZzEfVd_zgF5cTT42u7_02AlpOZKmMUEtjb2HwElK7gbPdlH64AZ0f5ZwMVTdP8jZowUDL0Iyu6l_PkCMvede4zVpjDhdd6Oy2j0oOefAq6UyIUdQDyh1Cprg/s676/Stop.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="373" data-original-width="676" height="221" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiL6wvg58sdfS14DQNaA2KU1YIlMgl1X7-7Ez4Zpr0FTWo39u-A5i-v20It527KzeyTPJZzEfVd_zgF5cTT42u7_02AlpOZKmMUEtjb2HwElK7gbPdlH64AZ0f5ZwMVTdP8jZowUDL0Iyu6l_PkCMvede4zVpjDhdd6Oy2j0oOefAq6UyIUdQDyh1Cprg/w400-h221/Stop.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Je vais essayer de ne pas spoiler, mais c'est quand même assez difficile de parler de certains thèmes sans dévoiler certaines clefs de l'histoire.</td></tr></tbody></table><p style="text-align: justify;"><b><span style="color: #cc0000;">Un autre rapport au temps </span></b></p><p style="text-align: justify;">Or, au milieu de l'émoi civil et militaire, une nouvelle donnée entre en jeu : celle d'un temps, justement, qui ne serait pas linéaire. Plus rare, me semble-t-il, dans les fictions mettant en scène des extraterrestres, ce changement de paradigme est assez présent dans les livres, les BD, et même au cinéma. Premier Contact, c'est un peu le film <i>l'Armée des douze singes </i>ou le comics <i>Paper Girls </i>en faisant de chemin inverse : jusqu'alors, on avait affaire à un héros qui va dans le passé pour trouver une solution à un problème qui pollue son présent, ou à des personnages catapultées dans un futur où elles vont jouer avec la chaîne du destin. Là, les personnages principaux ne bougent pas d'époque, ils accueillent simplement les extraterrestres venus "du futur" pour mettre en sûreté ce qui leur est précieux. Mais c'est plus compliqué que cela, puisque le paradigme du temps organisé en passé / présent / futur n'a pas de sens pour les visiteurs. </p><p style="text-align: justify;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiVS1uME_u09KM_E3t9OCvG-P-smEwskhjhC6EFDyPz0z4NanpVLwv2K5brFrVTt-iaZOuvDpAvbaxO9ip8iAIjTuTyRbUwEwHPrrr95hjreWWJgl_Xp8pg0B70oQblYWrcaVyosQ0rNFPQjipmBLBbnHs0Zz_qBlvcfihVbDFAp1myZaYuQBja8YuwAA" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="849" data-original-width="1600" height="170" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiVS1uME_u09KM_E3t9OCvG-P-smEwskhjhC6EFDyPz0z4NanpVLwv2K5brFrVTt-iaZOuvDpAvbaxO9ip8iAIjTuTyRbUwEwHPrrr95hjreWWJgl_Xp8pg0B70oQblYWrcaVyosQ0rNFPQjipmBLBbnHs0Zz_qBlvcfihVbDFAp1myZaYuQBja8YuwAA" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><b><span style="color: #cc0000;"><br /><span style="font-size: medium;">Voilà, fin du spoil !</span></span></b></td></tr></tbody></table><br /><p></p><p style="text-align: justify;"><b><span style="color: #cc0000;">A voir, et à regarder jusqu'au bout </span></b></p><p style="text-align: justify;">J'ai commencé à regarder ce film parce que j'avais entendu parler de Denis Villeneuve lors de la sortie du film <i>Dune </i>en 2021. Elle avait fait pas mal de bruit, bizarrement, à tel point que nous en avions parlé un dimanche midi avec mon pote Xavier. On avait même prévu d'aller le voir au cinéma le mercredi suivant, mais quelques minutes avant qu'on se quitte, il s'était rétracté en m'encourageant poliment à "ne pas l'attendre" pour profiter du spectacle. Avec le recul, je me demande si l'"opération <i>Dune</i> en salle" n'était pas une métaphore de notre amitié, car depuis ce jour-là, je n'ai plus jamais eu de nouvelles de lui ! Bref, tout ça pour dire qu'au final, je n'ai vu ni <i>Dune</i>, ni aucun autre film de ce réalisateur : il fallait bien conjurer le mauvais sort. </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4NdF-cY4KyyPvqeDuHHMii0CmDqs_xQnbm3l_wIHQ3Q7eM-9E4wkzsdf_wau1WPQ3I_bez8X9NVDt7crt4p7Skwr_oQV8fm0cC6xXQbSGgwJCV6OjcKesuR-wh4qvgs_hpKgeSL1OfOXYoPf8EsEhqYc6t1bAGj6mwMmDgp3Qe_mC88hyi4zrlAukPA/s802/297272134_1936184606585952_1585483628581702516_n.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="802" data-original-width="720" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4NdF-cY4KyyPvqeDuHHMii0CmDqs_xQnbm3l_wIHQ3Q7eM-9E4wkzsdf_wau1WPQ3I_bez8X9NVDt7crt4p7Skwr_oQV8fm0cC6xXQbSGgwJCV6OjcKesuR-wh4qvgs_hpKgeSL1OfOXYoPf8EsEhqYc6t1bAGj6mwMmDgp3Qe_mC88hyi4zrlAukPA/s320/297272134_1936184606585952_1585483628581702516_n.jpg" width="287" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td></tr></tbody></table><p style="text-align: justify;"><b>Quelques idées reçues quant aux films de SF estampillés "extra-terrestres" ne me quittent jamais totalement, et c'est sans doute un tort. </b>C'est sans doute à cause d'elles que les premières séquences de <i>Premier contact </i>m'ont un peu refroidie : on ne reconnaît que trop bien les archétypes du genre : le rude militaire qui veut casser du bonhomme vert, le scientifique lunaire un poil chochotte, l'héroïne professionnelle, forte et humaniste, trop rarement prise au sérieux, la viscosité des extra-terrestres, les chaînes télé en délire, les mouvements de foule... Le tout dans une ambiance plombante dès le début_mais cela se justifie, vous verrez, et assez contemplative. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4s9XJxAHVrDPLDktEIBkXJpYKBDH9ftUgqp36IRhxTfzFwiR194OM35trM_cAH2mvo_t_rxgNOb6wYnu5Q3Jx8pkdVWnlEMPmMaDoxbqBpqUw92RSHupAameQ39Opug9avLVfPSdpE-0Tlqu-MMRiAl0ZIXKItG-CoHm8SVUxTYP57_V3mZHrsAbhNQ/s679/Premier%20contact%202.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="497" data-original-width="679" height="234" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4s9XJxAHVrDPLDktEIBkXJpYKBDH9ftUgqp36IRhxTfzFwiR194OM35trM_cAH2mvo_t_rxgNOb6wYnu5Q3Jx8pkdVWnlEMPmMaDoxbqBpqUw92RSHupAameQ39Opug9avLVfPSdpE-0Tlqu-MMRiAl0ZIXKItG-CoHm8SVUxTYP57_V3mZHrsAbhNQ/s320/Premier%20contact%202.PNG" width="320" /></a></div><p style="text-align: justify;">Le rythme change vers le milieu ou 2/3 du film, où on la révélation d'un paramètre que je ne spoilerai point, et qui retourne toute notre vision de l'histoire. C'est à partir de ce moment que j'ai pris conscience de la profondeur de ce film qui n'a pas grand chose à voir avec <i>Independance Day</i> ou <i>Mars Attacks. </i></p><p style="text-align: justify;"><i>Premier contact </i>permet de réaliser que nous sommes bridés par une représentation bien particulière de notre environnement, et qu'il faut se faire violence pour sortir du carcan. Lorsqu'on arrive à le faire, le champ des possibles est tellement vertigineux qu'on n'a qu'une envie : revenir vers ce qu'on connaît pour ne pas de perdre dans les limbes. Après l'avoir regardé, on continue de se poser plein de questions : prendrait-on les mêmes décisions si on pouvait savoir de quoi seront faites nos prochaines années ? Où commence et s'arrête l'égoïsme ? Jusqu'où peut aller le pouvoir des mots ? Les diplômés en Sciences du Langage sont-ils les vrais maîtres du Monde ? </p><p style="text-align: justify;"><b><span style="color: #741b47;"><i>Les Mystérieux Étonnants </i>en parlent dans <a href="https://www.mysterieuxetonnants.com/emission-480-arrival/">l'émission</a><a href="https://www.mysterieuxetonnants.com/emission-480-arrival/"> n°480, datée du 6 décembre 2016</a> ! </span></b></p><p style="text-align: justify;"><b><span style="color: #38761d;"><i>Premier Contact / Arrival </i></span></b></p><p style="text-align: justify;"><b><span style="color: #38761d;"><i>1h56</i></span></b></p><p style="text-align: justify;"><b><span style="color: #38761d;">Denis Villeneuve - </span></b><b><span style="color: #38761d;">2016</span></b></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3805161440175681318.post-21644721820863341472022-12-23T23:49:00.009+01:002022-12-24T08:07:06.664+01:00[ROUX COOLS] Marie La Rousse dans French Kiss 1986 (2012)<p style="text-align: center;"><b>Tiens, ça faisait longtemps qu'on n'avait pas parlé de Roux Cools par ici ! </b></p><p style="text-align: center;"><b><i><span style="color: #cc0000; font-size: medium;">French Kiss 1986</span></i></b></p><p style="text-align: center;"><b>BD One Shot parue en 2012 chez Glénat</b></p><p><b></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguO1fIfFdNSIVZmBgX4IEjn-g_Hb4qzxfQv9Hv-TR_UZHhNyQtyDkeLk6J5dQstrXBaBzf1WTv2jLPMpdvsLtLRRMM81ZLgJIz1fEEIHI8cP_eL0cqyBAZyQ2qAxDFu_x9zGWOohHGSuPPFQU_XKXiiz9rVIyWeomV4ZpoJkOCEtjQWbb_3f4LASIP7Q/s3932/IMG_20221223_232116.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3932" data-original-width="3042" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguO1fIfFdNSIVZmBgX4IEjn-g_Hb4qzxfQv9Hv-TR_UZHhNyQtyDkeLk6J5dQstrXBaBzf1WTv2jLPMpdvsLtLRRMM81ZLgJIz1fEEIHI8cP_eL0cqyBAZyQ2qAxDFu_x9zGWOohHGSuPPFQU_XKXiiz9rVIyWeomV4ZpoJkOCEtjQWbb_3f4LASIP7Q/w496-h640/IMG_20221223_232116.jpg" width="496" /></a></b></div><b><span style="color: #cc0000;"><br /></span></b><p></p><p><b><span style="color: #cc0000;">L'histoire</span></b></p><p style="text-align: justify;"><b>A l'issue d'un dîner en famille animé, Etienne commence à raconter à ses enfants comment il a rencontré leur mère.</b> Il lui faut remonter le temps jusqu'à <b>l'été 1986</b> ; autant le dire, une toute autre époque, où flottaient pêle-mêle des airs de Tchernobyl, de Michael Jackson et de navette spatiale explosée. </p><p style="text-align: justify;">Mais pour Etienne, qui avait neuf ans à ce moment-là, <b>les vacances d'été furent surtout marquées par une grandiose et terrible "guerre de pirates" dont il fut l'instigateur et qui opposa deux bandes d'enfants dans la petite ville du Québec qu'ils habitaient alors, lui et sa future femme. </b></p><p style="text-align: justify;"><i>French Kiss 1986 </i>est le récit intense à tous points de vue des aventures mémorables vécues par <b>le Clan de l'Oeil Noir</b> d'Etienne et par celui des <b>Rouges-Gorges </b>de sa rivale <b>"La Rousse"</b>, entre la rue Beaulieu et la rue Perron. C'est pas spoiler que de dire que Leïa et Lucas ne vont pas être déçus par les frasques de leurs parents ! </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;"><b>Marie La Rousse </b></span></p><p style="text-align: justify;">Si, en tant que narrateur, Etienne semble s'imposer à nous comme "héros de l'histoire", il partage en fait le leadership avec une jeune fille rousse, plus grande, plus âgée et plus costaud que lui, mais surtout dotée d'un fort caractère<b>. Marie la Rousse intrigue et fait peur ;</b> ses origines sont floues, perdues dans un nuage de rumeurs et de mystère : on dit que sa mère est une sorcière. D'où vient la légende ? De la couleur de ses cheveux ? De sa tendance à faire bande à part et à ne faire confiance à personne, même à son propre clan ? De sa maison qu'on situe mais qu'on n'approche pas ? On n'en saura pas beaucoup plus, mais pour les gosses des alentours, on a pile ce qu'il faut pour en faire une bonne pestiférée. </p><p style="text-align: justify;">Forcément, la présence de cette voisine imposante et consciente de son pouvoir agace Etienne et sa horde de copains majoritairement masculine :<b> la Rousse a beau être une sorcière, elle n'en est pas moins une fille, et il est hors de question de perdre la face devant elle. </b></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7Xv1EcdPTrip6HQ4z3oA2ln7mgWnxeMtzBdYtdmbqgVadUECXVJxX6kRl-9QuU3AAlpXr6Nku6EUaIsUQkTVfmI1dy1qytmwegjpUtsRH83CH1Di-L9fCrNsXXr48CObAdxitpROVgPuEm5GxSjzUFf3SxI4CWeBTPgzbbSjcaTwxz9prfQv7gICYkQ/s3844/IMG_20221223_203117.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="3844" data-original-width="2900" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7Xv1EcdPTrip6HQ4z3oA2ln7mgWnxeMtzBdYtdmbqgVadUECXVJxX6kRl-9QuU3AAlpXr6Nku6EUaIsUQkTVfmI1dy1qytmwegjpUtsRH83CH1Di-L9fCrNsXXr48CObAdxitpROVgPuEm5GxSjzUFf3SxI4CWeBTPgzbbSjcaTwxz9prfQv7gICYkQ/w301-h400/IMG_20221223_203117.jpg" width="301" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Pas de doute, c'est une Rousse Cool</td></tr></tbody></table><p style="text-align: justify;"><b>Etienne la hait sans trop savoir pourquoi, mais adore l'affronter, et avoir la possibilité de se mesurer à elle ;</b> c'est autant pour cette raison que pour son désir d'aventures qu'il se lance dans une bataille de pirates à grande échelle, avec repaire, drapeau et trésor. Un vrai trésor, parce qu'à neuf ans, on n'est plus des bébés. Ses copains sont dans le même état d'esprit et ne demandent qu'à le suivre. </p><p style="text-align: justify;">Dans cette guerre, tous les coups sont permis, y compris les remarques désobligeantes sur le physique de La Rousse, sa supposée mauvaise odeur et son ascendance douteuse. Même s'il en faut plus que ça pour museler une adversaire qu'on sent déjà prête à passer dans la cour des grands, on comprendra au fil des chapitres que les attaques les plus basses auront atteint leur cible. </p><p style="text-align: justify;"><b>En attendant, la chef des Rouges Gorges (pas les mignons petits oiseaux, hein !) fait partie des personnages féminins inspirants qui commencent à poindre un peu partout en BD mais qui étaient encore rares il y a dix ans.</b> Surtout dans celles mettant en scène des grappes de drôles. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjN4KtAFMijRtjA4YsXh60hHKkpyeOAc_9-oBYmf7DUqUthEmPBNJAGjtgOCrUdYs8xdvqMKuyeVSZnu6ZC9EjQnohNrWTfBC5NJstMORRmdG7tbqZJLZglTtUx2QMBZSQgqR5LpNzcMSsAAyFS5TYEFn5gYRH30_3WsRIxRdGRLx7e28HgXOaMfKKNew/s4160/IMG_20221223_231255.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="4160" data-original-width="3120" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjN4KtAFMijRtjA4YsXh60hHKkpyeOAc_9-oBYmf7DUqUthEmPBNJAGjtgOCrUdYs8xdvqMKuyeVSZnu6ZC9EjQnohNrWTfBC5NJstMORRmdG7tbqZJLZglTtUx2QMBZSQgqR5LpNzcMSsAAyFS5TYEFn5gYRH30_3WsRIxRdGRLx7e28HgXOaMfKKNew/s320/IMG_20221223_231255.jpg" width="240" /></a></div><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;"><b>"Ce qu'il y a de bon en nous" </b></span></p><p style="text-align: justify;">En effet, si vous lisez <i>French Kiss 1986, </i>beaucoup d'histoires risquent de vous revenir en tête, en fonction de vos références. Bien sûr, le modèle des <i>Goonies </i>est évident, et même revendiqué par Etienne, qui ne demande rien de plus que "revivre" ce film tout juste sorti, à l'époque. D'autres le suivent de près : l'énergie de <i>Tom Sawyer</i> flotte dans l'air, la cruauté prétextée par la stratégie militaire de <i>La guerre des boutons </i>est là aussi (vite fait), la solidité du Club des Râtés de <i>Ca</i> n'est pas loin non plus (en moins angoissant tout de même). Toutes ces œuvres ont pour dénominateur commun l'ambivalence de nos premières années de vie, dont on a plus ou moins vite la nostalgie, dont on occulte plus ou moins facilement les déboires. </p><p style="text-align: justify;">J'ai eu l'impression qu'Axelle Lenoir essayait de nous dire, au fil de sa BD, qu'il vaut mieux rester sur les bons souvenirs des jeux d'enfants et éviter de trop gratter la dernière couche de peinture. A trop creuser, on risque de réactiver tous ces états d'âme moins cool directement liés à la condition d'enfant, et qu'on avait réussi à mettre en veille prolongée. Si ça se trouve, j'interprète mal et c'est pas ça du tout.</p><p style="text-align: justify;">Toujours est-il que les premiers chapitres laissent entrevoir une joyeuse épopée ponctuée de coups d'épée en bois et de trésors à base de bonbons, jusqu'à ce que les événements prennent une tournure plus dark et mélancolique, où trahisons, sauvagerie, virilité exacerbée, amours secrètes et/ou déçues viennent renverser le plateau de jeu. </p><p style="text-align: left;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmNN4ujOSBoqNzaQq3QYBroV5JhQhjj18QMqjSRZ_WF7xPKkvq3Uh7OY0KUWv-EG84I1-twexKVj2vFx9mV5VgapmF8--ZEfOPfSTLIDaIYL1A1MQOcP2xKjNgtkR94zxsSSk1cpMpVVotAT7z9JYgdYLz2DhE8zHrZduTUiZUjh2eLtVCNciTnL5S9Q/s3329/IMG_20221223_201923.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="2997" data-original-width="3329" height="288" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmNN4ujOSBoqNzaQq3QYBroV5JhQhjj18QMqjSRZ_WF7xPKkvq3Uh7OY0KUWv-EG84I1-twexKVj2vFx9mV5VgapmF8--ZEfOPfSTLIDaIYL1A1MQOcP2xKjNgtkR94zxsSSk1cpMpVVotAT7z9JYgdYLz2DhE8zHrZduTUiZUjh2eLtVCNciTnL5S9Q/s320/IMG_20221223_201923.jpg" width="320" /></a></p><p style="text-align: justify;">Non, être un enfant dans les années 1980, c'était peut-être fun, mais ce n'était pas le monde des Bisounours non plus. Comme aujourd'hui en fait ; les figures en miroir des enfants d'Etienne, le montrent bien : Lucas doit avoir à peu près l'âge de son père durant l'été 86 et n'a pas trop la pêche. Visiblement préoccupé, il tente de s'ouvrir mais l'explosivité heureuse de sa petite soeur Leïa, encore préservée des soucis des plus grands, l'écrase perceptiblement. </p><p style="text-align: justify;">A neuf ou dix ans, tout le monde n'en est pas au même point ; certains ont déjà conscience que "les mots peuvent faire plus mal que les coups", d'autres trouvent l'idée improbable. S'il convient de se comporter en rustre avec ceux de l'autre genre, le code de l'honneur et la notion des limites à ne pas dépasser est encore trouble. Etienne en fera les frais. Moins épris de pouvoir que de la petite fille du camp ennemi qu'il veut impressionner, il va perdre le contrôle de ses troupes. Le jeu ira trop loin, et son objectif de montrer "ce qu'il y a de bon" en lui à travers la piraterie s'éloignera d'autant. </p><p style="text-align: justify;">Quant à la cruelle Marie, elle n'est bien entendu pas le monstre dont elle se donne l'apparence ; on s'en rend compte lorsque <b>Bébé Lafleur, le cadet rigolo du clan de l'Oeil Noir,</b> se rend chez elle avec l'insouciance de son jeune âge sous le regard catastrophé des plus grands. Elle se contentera de lui proposer de regarder<i> les Cités d'Or </i>avec elle, tranquillement. D'ailleurs, les vignettes qui retracent l'épisode en question sont super marrantes. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-58TOYngi5JnR-1HUda-o-fnufH-LLvlm8hGO3aO1XXkeB2XKPudgz081H26nbs0LvCdoWGYZCisAx7hMHM3NNLSEC7ENhnr2tj9YUob7Id4kaaB-i7DDuQWQu0rPvkTtpCWq1cjGa-v6RwoBXTZEVtVpb35x-sDi5g2Fsjw_WGBXWGBWYpXE-7xIZQ/s3698/IMG_20221223_221434.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3698" data-original-width="2817" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-58TOYngi5JnR-1HUda-o-fnufH-LLvlm8hGO3aO1XXkeB2XKPudgz081H26nbs0LvCdoWGYZCisAx7hMHM3NNLSEC7ENhnr2tj9YUob7Id4kaaB-i7DDuQWQu0rPvkTtpCWq1cjGa-v6RwoBXTZEVtVpb35x-sDi5g2Fsjw_WGBXWGBWYpXE-7xIZQ/s320/IMG_20221223_221434.jpg" width="244" /></a></div><p style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;"><b>Diffusez-moi tout ça ! </b></span></p><p style="text-align: justify;">Cela vient peut-être juste du fait que je n'aie pas été au bon endroit au bon moment ces dernières années, mais j'ai l'impression qu'on connaît extrêmement peu <i>French Kiss 1986 </i>en France, bien que la BD ait été publiée chez Glénat et que le titre en question soit devenu le Coup de Coeur du Jury à Angoulême en 2013 (en plus, j'y étais, cette année-là...). Pourtant, ce one shot d'environ 140 pages, pas forcément axé jeunesse mais accessible dès le collège, je pense, en vaut d'autres de sa génération. </p><p style="text-align: justify;">Le français québécois peut gêner, direz-vous, et je vous répondrai que les expressions locales ne nuisent pas la compréhension. Au contraire, ça ne nous fait pas de mal de les connaître, car elles sont souvent poétiques. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwJmCKI_plffaI7eVu-Sj4Z8hUta0I-tB7GlGNwG5-stKNP_sVx4K6QCCwy9i8sYDauKazZIGcI8SxVlp7-COjBs5JLsV3fc8iCleLFPB5wIh0yZsEFrbs4rXkmSV_3xv_WLahanPat8bG_2L64tkTna1JGOTUV3zk_d9N253eCywPyg8qiuP9lYETwg/s3711/IMG_20221223_224810.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="2124" data-original-width="3711" height="366" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwJmCKI_plffaI7eVu-Sj4Z8hUta0I-tB7GlGNwG5-stKNP_sVx4K6QCCwy9i8sYDauKazZIGcI8SxVlp7-COjBs5JLsV3fc8iCleLFPB5wIh0yZsEFrbs4rXkmSV_3xv_WLahanPat8bG_2L64tkTna1JGOTUV3zk_d9N253eCywPyg8qiuP9lYETwg/w640-h366/IMG_20221223_224810.jpg" width="640" /></a></div><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: center;"><i>Ok pas toutes ! </i></p><p style="text-align: justify;">Ou alors, les nombreuses références aux années 1980 (<i>les Goonies, Star Wars, Alf, les Cités d'Or, </i>les premières consoles de jeux et bien d'autres que je n'ai pas perçues vu que bah moi 1986 c'est tout juste mon année de naissance ahah) pourraient faire croire que la BD se destine exclusivement à ceux qui ont vécu cette douce période, mais même pas. Y a qu'à voir le succès de <i>Stranger Things.</i> Les questionnements existentiels (et relationnels) des enfants ne changent pas tant que ça d'une décennie à l'autre. Comme dans <i>Le domaine Grisloire </i>et dans <i>Luck</i>, la façon dont ils sont traités tape juste. Par contre, les dessins sont très différents des oeuvres sus-citées, peut-être parce que <i>French Kiss </i>est en noir et blanc ? Il me semble que les traits des personnages, les bulles des petits pirates lorsqu'ils crient, et même les décors sont plus enfantins, comme tirés d'un cahier d'écolier. Cela m'a surprise mais j'ai bien aimé. D'autant qu'on retrouve quand même les yeux hyper-expressifs des protagonistes.</p><p style="text-align: justify;">Est-ce bien la peine de le préciser ? J'ai entendu parler pour la première fois de cette bande dessinée dans <a href="https://www.mysterieuxetonnants.com/emission-298-french-kiss-1986/">l'épisode 298 des Mystérieux étonnants </a>; vous pourrez entendre l'analyse dans les 20 dernières minutes de l'émission. </p><p><b><span style="color: #274e13;">Axelle Lenoir. <i>French Kiss 1986</i>. Glénat Québec, 2012. 144 p. EAN 9782923621333 </span></b></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3805161440175681318.post-84878568449538910242022-11-19T21:57:00.001+01:002022-11-19T21:57:25.983+01:00Lectures du mois de novembre (Chimichanga - 1 / Mon mari dort dans le congélateur - 1) suivi d'une pause vampire (Vampire Diaries S1E03)<div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;"><span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="color: #20124d;"><i><br /></i></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="color: #20124d;"><i>On tient de beaux discours, on fait des actions, des marches plus ou moins silencieuses, des projets autour du harcèlement et des violences. L'institution nous abreuve de ressources, tant pour les enfants que pour les adultes. Des collègues se motivent pour nous rappeler nos droits régulièrement. Mais lorsque ça nous tombe dessus, il est bien difficile de s'organiser. On arrive encore à ne pas être d'accord à propos de faits cruellement simples. Courriers et signalements se perdent dans la nature. On entend, on comprend, mais il ne se passe rien. Faut-il en arriver à se faire justice soi-même ?</i></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="color: #20124d;"><i><br /></i></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;"><span><br /></span></span></div>Voici la critique rapide de deux BD, un comic et un manga, découvertes au cours des dernières semaines. </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;"><span><div class="separator" style="clear: both; color: #990000; font-weight: bold; text-align: center;"><br /></div></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;"><b><span style="color: #990000;"><i>Chimichanga - 1</i> - Eric Powell</span></b></span><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;">Delcourt, 2013</span><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;">Après avoir échangé quelques-uns de ses poils de barbe magiques contre un œuf bizarre, la petite Lula regagne le cirque en perdition du père La Ridule, où elle travaille.</span></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: left;"><span style="color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, Segoe UI, Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif;"><span style="font-size: 14px;"><br /></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; color: #990000; font-weight: bold; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj79KW-GWiW8STKVT6b94-btflG2racMJs9Y_3nmduIm3wTXolLeHreI8SiICZaHwitVAwIFsKX4WhIUlI7QoK_R6-2D1v7OmMcmE4N-Vv0emDp5B5hPzGG0vxbJgPeUzwnDoboMMXjchiALsngs42NV6ggJoBJBxiKtTuvXJl2yphd3-RQmRb1_wY5gQ/s4001/IMG_20221111_101159.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3058" data-original-width="4001" height="306" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj79KW-GWiW8STKVT6b94-btflG2racMJs9Y_3nmduIm3wTXolLeHreI8SiICZaHwitVAwIFsKX4WhIUlI7QoK_R6-2D1v7OmMcmE4N-Vv0emDp5B5hPzGG0vxbJgPeUzwnDoboMMXjchiALsngs42NV6ggJoBJBxiKtTuvXJl2yphd3-RQmRb1_wY5gQ/w400-h306/IMG_20221111_101159.jpg" width="400" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;">Mais l'œuf éclot en chemin, donnant vie à un monstre aussi moche que gentil. Lula l'adopte aussitôt, le baptise Chimichanga et entreprend de le dresser pour en faire une nouvelle attraction .</span><br /><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;">Très protecteur, il tient à distance tous ceux qui en veulent à la barbe de la petite fille. Il faut dire que les vertus "anti-flatulences" de sa pilosité intéresse beaucoup de monde, et en particulier un laboratoire pharmaceutique véreux.</span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1BHFOxOkGobnB55xFhaKPMgKiXLs6JEhQifWcPSSWBYzPHXJq3ymzrrvOOAY41maKifUBNfqvstObEiKzq0ckNE-T14TtFuDdfP1qoWU2IAyOfjpPYGLfvswRTE6oEC_A8QpEdrUEi-VmZzyA8Vi8RYygvqbtk8406NdlMA10fMqSRHlOEpQQUexKtw/s4026/IMG_20221111_101922.jpg" imageanchor="1" style="background-color: white; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-weight: 700; margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="4026" data-original-width="2687" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1BHFOxOkGobnB55xFhaKPMgKiXLs6JEhQifWcPSSWBYzPHXJq3ymzrrvOOAY41maKifUBNfqvstObEiKzq0ckNE-T14TtFuDdfP1qoWU2IAyOfjpPYGLfvswRTE6oEC_A8QpEdrUEi-VmZzyA8Vi8RYygvqbtk8406NdlMA10fMqSRHlOEpQQUexKtw/w268-h400/IMG_20221111_101922.jpg" width="268" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;">De son côté, la future femme à barbe déploie toute sa force de caractère pour faire accepter Chimichanga dans le cirque, car beaucoup craignent que son apparence extraordinaire ne leur fasse de l'ombre !</span><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;">Des personnages attendrissants aux faces rondes, un décor décalé et un peu glauque, des couleurs vives.. Cette bd vient saupoudrer d'insouciance la dure réalité, et ça ne fait pas de mal !</span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBIWRUie0LLZKbnhmJ8D9zxE7oSmewt4UaYkXdZKVnu6HNAdSJDL-X7jhVHs5wSiSSAbF3MbhgzoZojwe_bUpCAO2ggrtK5lhBJFhEy2XXtQBKhTuH7ZusBNXlhC7qtVaNYI7USbcqUNWQXmjGItmvI270sbS1CpGr7qatdncqh9V0yP_tO1Npr0Q4iQ/s4160/IMG_20221111_101819.jpg" imageanchor="1" style="background-color: white; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-weight: 700; margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="4160" data-original-width="2813" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBIWRUie0LLZKbnhmJ8D9zxE7oSmewt4UaYkXdZKVnu6HNAdSJDL-X7jhVHs5wSiSSAbF3MbhgzoZojwe_bUpCAO2ggrtK5lhBJFhEy2XXtQBKhTuH7ZusBNXlhC7qtVaNYI7USbcqUNWQXmjGItmvI270sbS1CpGr7qatdncqh9V0yP_tO1Npr0Q4iQ/w270-h400/IMG_20221111_101819.jpg" width="270" /></a></div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><a class=" xil3i" href="https://www.instagram.com/explore/tags/touspublics/" style="background-color: white; border: 0px; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: left; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" tabindex="0">#Touspublics</a><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><a class=" xil3i" href="https://www.instagram.com/explore/tags/cdicoll%C3%A8ge/" style="background-color: white; border: 0px; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: left; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" tabindex="0">#CDICollège</a><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;"> : pas mal de gros mots mais ça passe. Intéressant pour aborder la figure du monstre.</span><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><a class=" xil3i" href="https://www.instagram.com/explore/tags/cdilyc%C3%A9e/" style="background-color: white; border: 0px; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: left; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" tabindex="0">#CDILycée</a><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;"> OK mais l'abondance de blagues </span><a class=" xil3i" href="https://www.instagram.com/explore/tags/wtf/" style="background-color: white; border: 0px; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: left; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" tabindex="0">#wtf</a><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;"> ou scato fait que beaucoup n'assumeront jamais qu'ils ont aimé !</span><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><a class=" xil3i" href="https://www.instagram.com/explore/tags/comics/" style="background-color: white; border: 0px; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: left; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" tabindex="0">#comics</a><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;"> </span><a class=" xil3i" href="https://www.instagram.com/explore/tags/monstre/" style="background-color: white; border: 0px; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: left; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" tabindex="0">#monstre</a><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;"> </span><a class=" xil3i" href="https://www.instagram.com/explore/tags/bookstagram/" style="background-color: white; border: 0px; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: left; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" tabindex="0">#bookstagram</a><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;"> </span><a class=" xil3i" href="https://www.instagram.com/explore/tags/bd/" style="background-color: white; border: 0px; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: left; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" tabindex="0">#bd</a><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;"> </span><a class=" xil3i" href="https://www.instagram.com/explore/tags/m%C3%A9diath%C3%A8quemargueriteduras/" style="background-color: white; border: 0px; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: left; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" tabindex="0">#médiathèquemargueriteduras</a><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;"> </span><a class=" xil3i" href="https://www.instagram.com/explore/tags/ericpowell/" style="background-color: white; border: 0px; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: left; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" tabindex="0">#ericpowell</a><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;"> </span><a class=" xil3i" href="https://www.instagram.com/explore/tags/mieuxquunpokemon/" style="background-color: white; border: 0px; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: left; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" tabindex="0">#mieuxquunpokemon</a><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;"> </span><a class=" xil3i" href="https://www.instagram.com/explore/tags/femme%C3%A0barbe/" style="background-color: white; border: 0px; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: left; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" tabindex="0">#femmeàbarbe</a><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;"> </span><a class=" xil3i" href="https://www.instagram.com/explore/tags/cirque/" style="background-color: white; border: 0px; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: left; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" tabindex="0">#cirque</a><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;"> </span><a class=" xil3i" href="https://www.instagram.com/explore/tags/sorci%C3%A8re/" style="background-color: white; border: 0px; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: left; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" tabindex="0">#sorcière</a><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;"> </span><a class=" xil3i" href="https://www.instagram.com/explore/tags/oeuf/" style="background-color: white; border: 0px; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: left; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" tabindex="0">#oeuf</a><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;"> </span><a class=" xil3i" href="https://www.instagram.com/explore/tags/chimichanga/" style="background-color: white; border: 0px; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: left; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" tabindex="0">#chimichanga</a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiy88idEo5TFuSscbJLnHk2SXMDQe2fVxhUjZitEUKOqmNzS1znM4hVjJ4IgUu_yq7avbMhkJBdbjfJ2KpQMh3fJPNjRtoyd5wJQwTBqQqPdym87XUFCQjWqNo_M2tuEoi69owBS3GrDrKIYXliV1x2YMAFFcqypNWjr1wuavXF2W9KBKx9DFnGFfkfQ/s4053/IMG_20221111_102015.jpg" imageanchor="1" style="background-color: white; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-weight: 700; margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="4053" data-original-width="3068" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiy88idEo5TFuSscbJLnHk2SXMDQe2fVxhUjZitEUKOqmNzS1znM4hVjJ4IgUu_yq7avbMhkJBdbjfJ2KpQMh3fJPNjRtoyd5wJQwTBqQqPdym87XUFCQjWqNo_M2tuEoi69owBS3GrDrKIYXliV1x2YMAFFcqypNWjr1wuavXF2W9KBKx9DFnGFfkfQ/w303-h400/IMG_20221111_102015.jpg" width="303" /></a></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #990000;"><i><br /></i></span></b></div><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;"><b><span style="color: #990000;"><i>Mon mari dort dans le congélateur - 1</i></span></b></span><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;">Misaki Yazuki (scénario) / Hyaku Takara (dessin)</span><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;">Éditions Akata, 2022</span><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_tjAXklHQFp9bco-GIgnBBk7fF2vRRY-0yeXnF_nRBQPT0_v7n2U4dUu5dhP0oEBEJouVSUdvjjHWpp3SatLG-ijYAJ2sfIZuYAA8C-PSNvc0ZoqYsrJO-k6CulyuW6kGYb5uTc9nd8XN4eGorfP1ddHsB0ZJV2k3fFqzm_Rz3s5z1dm8D4fdSy0iBA/s3564/IMG_20221112_163337(1).jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="3120" data-original-width="3564" height="280" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_tjAXklHQFp9bco-GIgnBBk7fF2vRRY-0yeXnF_nRBQPT0_v7n2U4dUu5dhP0oEBEJouVSUdvjjHWpp3SatLG-ijYAJ2sfIZuYAA8C-PSNvc0ZoqYsrJO-k6CulyuW6kGYb5uTc9nd8XN4eGorfP1ddHsB0ZJV2k3fFqzm_Rz3s5z1dm8D4fdSy0iBA/s320/IMG_20221112_163337(1).jpg" width="320" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;">Après cinq ans de violences physiques et psychologiques subies quotidiennement, Nana a enfin réussi à se débarrasser de Ryô, son mari, en l'assassinant. Faute de mieux, elle a caché son cadavre dans son congélateur.</span><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;">La voilà prête à redécouvrir les joies d'une vie libre et sans pression !</span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgARK9flmGRoGlcpAhB2u-bAH_wmrAtyZt4fOQnHG3ABT7Uk5P0wlHlzOSaLuGWXYqcSiFDDx34dypp8tZljRXXqeHKIBRZW8kO2zRM2MJdEmfaNFN5V_kxEgQBoLS9RFv9oIJghjpbo-oJaQxHHpj3aqypAfGYGOaDkNUpt_pzLvyGHnVek1ppRfme8w/s4160/IMG_20221112_164518(1).jpg" imageanchor="1" style="background-color: white; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-weight: 700; margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="4160" data-original-width="3120" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgARK9flmGRoGlcpAhB2u-bAH_wmrAtyZt4fOQnHG3ABT7Uk5P0wlHlzOSaLuGWXYqcSiFDDx34dypp8tZljRXXqeHKIBRZW8kO2zRM2MJdEmfaNFN5V_kxEgQBoLS9RFv9oIJghjpbo-oJaQxHHpj3aqypAfGYGOaDkNUpt_pzLvyGHnVek1ppRfme8w/w300-h400/IMG_20221112_164518(1).jpg" width="300" /></a></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;">Pourtant, le lendemain matin, Ryô débarque dans la cuisine comme à son habitude et réclame son petit déjeuner. Comment est-ce possible ? Nana a bien du mal à dissimuler son trouble et se pose un tas de questions : qui a-t-elle tué ? est-elle en train d'halluciner ? a-t-elle raté son coup ? Apparemment non, puisqu'après vérification, elle constate que le corps est toujours à sa place, bien au frais...</span><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;">Pas le temps de se poser de cogiter, Nana ne veut plus revivre son calvaire : alors elle tuera son mari deux fois, si une ne suffit pas ! Mais un paramètre rend la tâche plus compliquée : le "nouveau" Ryô est un mari exemplaire, attentionné et plus du tout violent.</span><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;">J'ai hâte de connaître la suite (et la fin) de cette BD publiée en deux tomes et présentée comme un "polar psychologique" _je n'ai pas encore vu en quoi c'est un polar mais c'est pas grave car l'histoire est captivante. Sans que ce soit voyeuriste, on pousse la porte d'une maison parmi tant d'autres et on assiste à la naissance d'une de ces relations délétères dont beaucoup ne s'extirpent jamais.</span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwoDjkixUdbE10qZbHDkpoHz56KhvMknT4-qCaH91Roz8Pm-cdOdGRDFDSCL4TrInWUHVzWS3bSdyKkwuPvaNg2nYf2rEHqJzVDObl0LOfeKOdk2J17Rq9ij-cE0BpMXW8TSZX-oYWhoPgdrqxAJmH0aLHTEJYiO8XvP93pmIcCFb4gs6siHNMLA4YwA/s3120/IMG_20221112_164816(2).jpg" imageanchor="1" style="background-color: white; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-weight: 700; margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="2577" data-original-width="3120" height="330" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwoDjkixUdbE10qZbHDkpoHz56KhvMknT4-qCaH91Roz8Pm-cdOdGRDFDSCL4TrInWUHVzWS3bSdyKkwuPvaNg2nYf2rEHqJzVDObl0LOfeKOdk2J17Rq9ij-cE0BpMXW8TSZX-oYWhoPgdrqxAJmH0aLHTEJYiO8XvP93pmIcCFb4gs6siHNMLA4YwA/w400-h330/IMG_20221112_164816(2).jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;">A ce stade de l'histoire, impossible de savoir si on a basculé dans le fantastique, si Nana est folle et si l'arrivée de Kamata _ un gentil gars avec qui elle n'avait pas voulu sortir_ n'est qu'une hallucination de plus...</span><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;">En bref, je suis agréablement surprise par ce manga dont le titre me semblait trop racoleur pour être sérieux !</span><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;">A savoir : il s'agit d'une adaptation d'une nouvelle du même nom.</span><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;">Pas avant 16 ans (car je suis un peu </span><a class=" xil3i" href="https://www.instagram.com/explore/tags/chochotte/" style="background-color: white; border: 0px; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: left; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" tabindex="0">#chochotte</a><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;">) : scènes de violence, de sexe, et un soupçon de cannibalisme ! 💯🎉</span><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;" /><a class=" xil3i" href="https://www.instagram.com/explore/tags/bookstagram/" style="background-color: white; border: 0px; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: left; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" tabindex="0">#bookstagram</a><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;"> </span><a class=" xil3i" href="https://www.instagram.com/explore/tags/violencesconjugales/" style="background-color: white; border: 0px; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: left; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" tabindex="0">#violencesconjugales</a><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;"> </span><a class=" xil3i" href="https://www.instagram.com/explore/tags/manga/" style="background-color: white; border: 0px; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: left; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" tabindex="0">#manga</a><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;"> </span><a class=" xil3i" href="https://www.instagram.com/explore/tags/couteau%C3%A9lectrique/" style="background-color: white; border: 0px; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: left; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" tabindex="0">#couteauélectrique</a><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;"> </span><a class=" xil3i" href="https://www.instagram.com/explore/tags/cong%C3%A9lateur/" style="background-color: white; border: 0px; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: left; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" tabindex="0">#congélateur</a><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;"> </span><a class=" xil3i" href="https://www.instagram.com/explore/tags/perversnarcissique/" style="background-color: white; border: 0px; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: left; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" tabindex="0">#perversnarcissique</a><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;"> </span><a class=" xil3i" href="https://www.instagram.com/explore/tags/akata/" style="background-color: white; border: 0px; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: left; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" tabindex="0">#akata</a><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: left;"> </span><a class=" xil3i" href="https://www.instagram.com/explore/tags/monmaridortdanslecongelateur/" style="background-color: white; border: 0px; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: left; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" tabindex="0">#monmaridortdanslecongelateur</a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #cc0000;">Après cet indécent copier-coller des publications de mon compte Instagram, voici une authentique Pause Vampire.</span></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZB-cFpaU-q7y3-JaabTtR4RdwWTvcSTilfeupHKLtuF2LIff3FOuS41V17UXM4b2TL_WGPU6FqiDsrvmv6N1GBlHhjri9S_WoWDaiyRWOsPmIN3Ppe-A5miKIv2BEe7Zi5r8zEqm8fx-VeTY6yPQpYNsDYEOZMSIo-tF_eJ8AGQifKius-zvrdZm0nQ/s499/vampire-diaries-sucks-memegenerator-net-vampire-diaries-sucks-vampire-diaries-50048320.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="479" data-original-width="499" height="307" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZB-cFpaU-q7y3-JaabTtR4RdwWTvcSTilfeupHKLtuF2LIff3FOuS41V17UXM4b2TL_WGPU6FqiDsrvmv6N1GBlHhjri9S_WoWDaiyRWOsPmIN3Ppe-A5miKIv2BEe7Zi5r8zEqm8fx-VeTY6yPQpYNsDYEOZMSIo-tF_eJ8AGQifKius-zvrdZm0nQ/s320/vampire-diaries-sucks-memegenerator-net-vampire-diaries-sucks-vampire-diaries-50048320.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">... ce qui ne nous empêche pas de continuer à regarder ! </td></tr></tbody></table><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ah, <i>Vampire Diaries</i> ! Quel bonheur de retomber dessus au matin d'un radieux 11 novembre, après avoir zappé jusqu'à NRJ 12 ! Cela m'a rappelé l'époque où je m'étais lancée dans un projet d'articles "Pause vampire" qui n'était jamais allée plus loin que l'épisode 2 de la série. Je vous propose donc de m'y remettre et de reprendre là où on s'était arrêtés : le début de l'épisode 3. </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><b>L'année scolaire est lancée, à Mystic Falls, </b>et la saison de foot est sur le point de reprendre. Les <i>Timberwolves</i> _ l'équipe de foot du lycée, entraînée par ce prof d'histoire qui adore afficher les élèves pour rien_ et sa horde de pom-pom girls reprennent du service ; on comprend qu'il y a encore du boulot de part et d'autre. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBaDC2ziQA0Exi24sBZaT19pS7j3fv-Skd3h8r6OBGyTYMjW6H2XW_wFrzDMzUME8bFYjtlw_PkAjuwadoGNrkyxK1zIs8fkaWKGcaR_zcKQzl91R7MIyToayAIhRHPKo96tvDq0IKMDkUo22UlwZ6BPfIyPC28ttSXqyCjBvvJWGAKpMAx2DI_wgc8g/s841/arr%C3%AAt.PNG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="549" data-original-width="841" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBaDC2ziQA0Exi24sBZaT19pS7j3fv-Skd3h8r6OBGyTYMjW6H2XW_wFrzDMzUME8bFYjtlw_PkAjuwadoGNrkyxK1zIs8fkaWKGcaR_zcKQzl91R7MIyToayAIhRHPKo96tvDq0IKMDkUo22UlwZ6BPfIyPC28ttSXqyCjBvvJWGAKpMAx2DI_wgc8g/s320/arr%C3%AAt.PNG" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Allez voir cette captation d'anthologie à 5'38 !</td></tr></tbody></table><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Tyler et Matt sont assez agacés de voir Elena se balader au bras du mystérieux Stefan. Mais elle s'en fout, trop contente d'avoir retrouvé un semblant de gaieté depuis l'accident tragique de ses parents. Quant au vampire, il se lamente d'être détesté par l'ex de sa copine ET par Bonnie, la meilleure amie de cette dernière. Face au problème, Elena fait preuve de tout le génie dont elle est capable, puisqu'elle propose à Stefan d'une part, d'organiser<b> une bouffe à trois avec Bonnie (gênance assurée) et d'autre part, d'intégrer l'équipe de foot pour se faire des copains. </b>Elle n'imagine pas une seconde que Matt, qu'elle se targue de connaître depuis l'enfance, pourrait bien réagir ainsi : </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpQ7U9HIWCj9enCIFdC95IE0tIojW6WjPoLvlrYzq0N5wJrf8j3Z7CElaLkxKjiCSTLAaGPMnhgIRRF0a1kCIYrZXMgX_5a07sXOt15lxBKDTuVW33c1dPs6CQuLJ5QAeR9ab1UsChNbprc9IwaZKL6FG5Vp_m0kGzOPXNQ1DXLB4pFrW37YGy7ZKX3g/s763/matt%20tyler.PNG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="559" data-original-width="763" height="293" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpQ7U9HIWCj9enCIFdC95IE0tIojW6WjPoLvlrYzq0N5wJrf8j3Z7CElaLkxKjiCSTLAaGPMnhgIRRF0a1kCIYrZXMgX_5a07sXOt15lxBKDTuVW33c1dPs6CQuLJ5QAeR9ab1UsChNbprc9IwaZKL6FG5Vp_m0kGzOPXNQ1DXLB4pFrW37YGy7ZKX3g/w400-h293/matt%20tyler.PNG" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">C'était pourtant assez prévisible.</td></tr></tbody></table><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Heureusement, Stefan a des centaines d'années d'expérience des humains et parvient à tirer son épingle du jeu en se faisant bien voir de Tanner, le prof d'histoire-foot qu'il a humilié<b> pendant un battle de dates,</b> juste avant l'entraînement. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Bonnie est de plus en plus convaincue d'avoir des dons de voyance</b>, mais comme elle prédit à chaque fois des trucs pétés, du genre "les cuillères sont dont le tiroir de gauche", personne ne la prend au sérieux. Seul Stefan semble disposé à l'écouter et à la questionner lorsqu'Elena pose sur la table son ascendance mystique, avant de lui dire que les sorcières de Salem étaient des femmes fortes, des vraies. Il ne lui en faudra pas plus pour se mettre la meilleure pote dans la poche. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGrOz_FZfxZNocScCxio7XonRtN_jqIpJDini7q4oo7h4e0Ob2MZC9_3HKKPG7NNSGcC0yGHTyC5CjW94f57M8Vyr4geA8eXUmlctQ0emz-HmGM5c_eq4aaEKVZBz_pKr_z-t1Tz52HI-W4fNF-1iOETlnCqJlsDXzDrc2beV2Bz_tQ9lNTrw21zQA7A/s690/ambiance.PNG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="439" data-original-width="690" height="255" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGrOz_FZfxZNocScCxio7XonRtN_jqIpJDini7q4oo7h4e0Ob2MZC9_3HKKPG7NNSGcC0yGHTyC5CjW94f57M8Vyr4geA8eXUmlctQ0emz-HmGM5c_eq4aaEKVZBz_pKr_z-t1Tz52HI-W4fNF-1iOETlnCqJlsDXzDrc2beV2Bz_tQ9lNTrw21zQA7A/w400-h255/ambiance.PNG" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Ambiance folle</td></tr></tbody></table><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Pendant ce temps, Damon séduit Caroline afin qu'elle devienne son distributeur de sang personnel</b>. La jeune fille blonde que tout le monde prend pour une cruche intrigue bientôt par son comportement ; mais comme personne ne se soucie d'elle au-delà de quatre secondes, ça passe. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L'air de rien, la vampire maléfique se rapproche d'Elena car il a toujours l'idée de casser le coup de son frère. On a appris dans l'épisode précédent que la petite orpheline ressemble comme deux gouttes d'eau à Catherine, leur ex commune décédée tragiquement "dans un incendie" (on verra plus tard que c'est vraiment très vite résumé). Ses sombres desseins l'amènent à s'incruster sans prévenir au dîner à trois chez Elena, comme si l'événement n'était pas suffisamment malaisant en lui-même... </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjouGdMpCjipS6DuT0HJlKIUSNdynpeUvfvuHcNrTWbXPL9xBaBPg1jRe2_IhPZR8qeb87hHbqKgEOB3l1vFAtFuerV5Qbf8v9mtsP1IDlCTauFRti2maqYtzXA8giFS1eP9pHGw1WIFtJjUUjiF75bHl2wrx7pKddWWRtkd-GQqQSyW8RlO-jknmsIQA/s644/surprise.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="550" data-original-width="644" height="273" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjouGdMpCjipS6DuT0HJlKIUSNdynpeUvfvuHcNrTWbXPL9xBaBPg1jRe2_IhPZR8qeb87hHbqKgEOB3l1vFAtFuerV5Qbf8v9mtsP1IDlCTauFRti2maqYtzXA8giFS1eP9pHGw1WIFtJjUUjiF75bHl2wrx7pKddWWRtkd-GQqQSyW8RlO-jknmsIQA/s320/surprise.PNG" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnHv7YUbBvmFWJaWBqXR-ZHLwkFznU_OCU9O52TvqHdUL_BOUoX3xlwalhrChw5YpFKKlyHgG48kaOTSoKBqYTvyNS30sxAuKHV4VhD4sRzEUJPoRYYVLC3LoGkN0GTmU9-l5n74MMDzEqjwJy5IfKwEfv0nvkTGPpKLRqHL49YtvLAhaQ3yT8JzFWDQ/s569/les%20nuls.PNG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="342" data-original-width="569" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnHv7YUbBvmFWJaWBqXR-ZHLwkFznU_OCU9O52TvqHdUL_BOUoX3xlwalhrChw5YpFKKlyHgG48kaOTSoKBqYTvyNS30sxAuKHV4VhD4sRzEUJPoRYYVLC3LoGkN0GTmU9-l5n74MMDzEqjwJy5IfKwEfv0nvkTGPpKLRqHL49YtvLAhaQ3yT8JzFWDQ/s320/les%20nuls.PNG" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Les Nuls<a href="https://www.youtube.com/watch?v=7FpHUYqPjxU"> (Nous Quatre, le roman photo)</a></td></tr></tbody></table><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ce troisième épisode marque l'entrée en scène d'un acteur-clef de la série : la verveine ! Si on connaît surtout cette plante pour ses propriétés médicinales (et circulatoires), on en sait beaucoup moins sur ses vertus de répulsif anti-vampires. Damon en fait les frais lorsqu'il essaie d'embrouiller les esprits d'Elena pour la goûter, sans savoir qu'elle est protégée par le bijou - planque à verveine que lui a offert Stefan (après trois jours de relation). </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhvEZ_Lo5h7-76DYNnC1xL3B3VYmn28N3PEzW0w-P5uOQ5vZNvXQhENDf-cg_Ly3enrg85ckiVDBpYRDqpihlVCiJHTWQzstT072aW9cF6EZMFXkIs064z-5WwTAmmC7qBmaH6BXiuOv1NhfZYSf9rk0A59yOF7fE118O6KcwAduzhoqKdv1GwqgzN4A/s851/porte%20bonheur.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="541" data-original-width="851" height="203" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhvEZ_Lo5h7-76DYNnC1xL3B3VYmn28N3PEzW0w-P5uOQ5vZNvXQhENDf-cg_Ly3enrg85ckiVDBpYRDqpihlVCiJHTWQzstT072aW9cF6EZMFXkIs064z-5WwTAmmC7qBmaH6BXiuOv1NhfZYSf9rk0A59yOF7fE118O6KcwAduzhoqKdv1GwqgzN4A/s320/porte%20bonheur.PNG" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqGxrdj4glWkK90umBFADtBPIaF_sNOMdNC-Omnr4ePzVxlwixwbOrua5LP_IjzFrrFnQCTga1TlN-0ybg_2JxU3A0vZnBuE5_O0rGyICWCPnDxj28VleGQsjXggaUsbPSHAh5h6anMlDz1Y4yx4k0OxcIS0lp3Nxnl159YqvdUhaBS19o-noQ3rAmoA/s784/bizarre.PNG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="557" data-original-width="784" height="227" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqGxrdj4glWkK90umBFADtBPIaF_sNOMdNC-Omnr4ePzVxlwixwbOrua5LP_IjzFrrFnQCTga1TlN-0ybg_2JxU3A0vZnBuE5_O0rGyICWCPnDxj28VleGQsjXggaUsbPSHAh5h6anMlDz1Y4yx4k0OxcIS0lp3Nxnl159YqvdUhaBS19o-noQ3rAmoA/s320/bizarre.PNG" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Euh... SI !!</td></tr></tbody></table><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dommage que Jeremy, le petit frère d'Elena, n'en n'ai pas de similaire pour cacher son shit ! Tout le monde l'a grillé, même Jenna, sa tante un peu débordée qui pense pouvoir le gérer en lui disant qu'elle aussi, elle a fumé dans sa jeunesse. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Quand on a vu la première saison en entier, on sait que ce chapitre est l'un des derniers à refléter l'ambiance typique des films et séries pour les jeunes, entre cours ennuyeux, matchs de foot et soirées alcoolisées interminables. Alors on profite du semblant de légèreté que le décor dégage, parce que ça ne va pas durer ! </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh8J577OvQzrqs-heTkRglMU7CGc4Q_l23lTXcnOsU7hxc6IWVQsZ3NGSCy75uaHm3eS_y4RwQVHzUGOX3ySzlH6P6uWyJIx2m71pKHeKKvVH0jv74MJScZLQ2-lkN1jRJ0a0KCzhNxOaobU_ytNKGJcUIv1cGuuDzrpY1WxQ3fuzk6b2gI7ocBA60rlQ" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="331" data-original-width="388" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh8J577OvQzrqs-heTkRglMU7CGc4Q_l23lTXcnOsU7hxc6IWVQsZ3NGSCy75uaHm3eS_y4RwQVHzUGOX3ySzlH6P6uWyJIx2m71pKHeKKvVH0jv74MJScZLQ2-lkN1jRJ0a0KCzhNxOaobU_ytNKGJcUIv1cGuuDzrpY1WxQ3fuzk6b2gI7ocBA60rlQ" width="281" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;">Sur ce, faisons-nous une tisane en attendant la suite !</div><div style="text-align: center;">Pour les amateurs, <i>Vampire Diaries</i> est disponible sur la plateforme Prime Vidéo. </div><div style="text-align: center;">Tirez-en les conclusions que vous voulez !</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3805161440175681318.post-69451392535379703482022-10-31T20:30:00.011+01:002022-11-08T13:36:31.347+01:00[MANGA] The heroic legend of Arslân - 1 - Hiromu Arakawa ; Yoshiki Tanaka (2015)<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">J'ai fait la découverte de l'"heroic fantasy" au début des années 2010, à un moment où ce n'était déjà plus la mode en tombant <a href="https://pulco-suivezlepapillon.blogspot.com/2010/08/chacun-son-galen-1.html"> un peu par hasard sur le premier tome de la série fleuve <i>L'Assassin Royal</i> de Robin Hobb.</a> C'était un jour de totale déprime ; je m'étais retrouvée à traîner à la librairie Marbot, la larme à l'oeil, avec pour seul but de trouver une histoire qui me ferait oublier la mauvaise passe que j'étais en train de traverser, que je ne voulais plus jamais vivre, <span style="font-size: x-small;">et que je n'ai effectivement jamais re-vécue depuis, hamdoullah !</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span>Ainsi, pendant quelques années, Fitz, Althéa, Thymara, le Fou, les dragons, les serpents de mer... m'ont happée dans leur univers fantastico-médiéval et m'ont tenu compagnie. </span><span>Ils ont apporté un peu de rêverie dans mon quotidien à une période où il n'était pas super épanouissant _ pas malheureux non plus, n'exagérons rien, mais disons que je n'en n'ai pas spécialement la nostalgie. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /><span></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhT954j2heyH3nAN6D1KL7Du04buhXJNa4gzNI97a7J4G3I5eIsbUFNbo3h_xXDP-norTXOQNKjEwRC1kHh_i_-qW-LKmX4PoNc9A4cMi7RXpVESD3JDPqWpQuwnGZlYvhRjSUtcRfCTME5usoyLjuGIiDxkyfdGzNTKmFYQZWHbr0aoff6rVTbTBdysg/s646/269828716_10223922029657240_8364857788711299164_n.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="482" data-original-width="646" height="239" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhT954j2heyH3nAN6D1KL7Du04buhXJNa4gzNI97a7J4G3I5eIsbUFNbo3h_xXDP-norTXOQNKjEwRC1kHh_i_-qW-LKmX4PoNc9A4cMi7RXpVESD3JDPqWpQuwnGZlYvhRjSUtcRfCTME5usoyLjuGIiDxkyfdGzNTKmFYQZWHbr0aoff6rVTbTBdysg/s320/269828716_10223922029657240_8364857788711299164_n.jpg" width="320" /></a></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">J'ai lu presque toute la série. Presque. Après avoir refermé l'avant-dernier tome <span style="font-size: x-small;">_dédicacé par Robin Hobb à l'issue de plus de deux heures de queue au Salon du Livre de Paris</span>, je me suis arrêtée en me disant que j'allais attendre "un meilleur moment" avant de m'attaquer au <i>Destin de l'Assassin</i>, point final de cette œuvre colossale. Histoire de bien l'apprécier. Mais je crois que ce n'était pas la vraie raison, car j'ai eu bien des occasions de lire la fin depuis (dont un confinement), et je ne l'ai pourtant jamais fait. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span>En finir avec <i>L'Assassin Royal</i> reviendrait sans doute à couper le cordon avec ce passé merdique qui ne me correspond plus mais qui est quand même le mien. Les </span><span>fans de Harry Potter qui ont grandi au rythme des publications des livres semblent avoir ressenti quelque chose de similaire à la sortie des <i>Reliques de la mort.</i> </span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4XXsH1BA8hZJn1-GQTfbINLSgRw7nk_XQ8tuOiP36GQeASLCFVIGyc9FsCTc1Xp6O86FdFTjH-J1G_elSp0xpmQHBs7CK6zX1zSipV_U28OBAuX76vF2eIqwmXeRcpsYNV5IewrEs6GTstYpClIZrFIxbKwl3m4AdIBY1WUafpHEq3RsEa2jKziowvw/s802/297272134_1936184606585952_1585483628581702516_n.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="802" data-original-width="720" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4XXsH1BA8hZJn1-GQTfbINLSgRw7nk_XQ8tuOiP36GQeASLCFVIGyc9FsCTc1Xp6O86FdFTjH-J1G_elSp0xpmQHBs7CK6zX1zSipV_U28OBAuX76vF2eIqwmXeRcpsYNV5IewrEs6GTstYpClIZrFIxbKwl3m4AdIBY1WUafpHEq3RsEa2jKziowvw/s320/297272134_1936184606585952_1585483628581702516_n.jpg" width="287" /></a></div><p style="text-align: justify;">Curieusement, c'est par le biais du manga que je viens de renouer avec la fantasy, en étrennant le volume d'ouverture du manga <i><b>The Heroic legend of Arslân, </b></i>un shônen signé de la mangaka Hiromu Arakawa et de l'écrivain Yoshiki Tanaka. Notez que ce dernier est l'auteur des <i>Chroniques d'Arslân, </i>la série de romans dont cette BD japonaise est l'adaptation. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwgXYrQJ6TM2EFUCBFxd8EA8i1evGRQ6ZPuNuG64MRFpxSA9RPrt7qS_-r0CM9CL--Ga-9frfWcWqYsANwZIaFJRF5Bk8VueCgTMpryovHDUcg-ZAjw_115Tnl6KfmJw6yj8sQsvAzsLz-Ter37D-gI713TJrZHdyEfeX_DKt0_2cYyET80ZdKed7foQ/s3859/IMG_20221030_211024.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3859" data-original-width="2658" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwgXYrQJ6TM2EFUCBFxd8EA8i1evGRQ6ZPuNuG64MRFpxSA9RPrt7qS_-r0CM9CL--Ga-9frfWcWqYsANwZIaFJRF5Bk8VueCgTMpryovHDUcg-ZAjw_115Tnl6KfmJw6yj8sQsvAzsLz-Ter37D-gI713TJrZHdyEfeX_DKt0_2cYyET80ZdKed7foQ/w440-h640/IMG_20221030_211024.jpg" width="440" /></a></div><p style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;"><b>L'histoire</b></span></p><p style="text-align: justify;"><b>An 320 du calendrier parse. </b></p><p style="text-align: justify;"><b>Le moins qu'on puisse dire, c'est que le prince Arslân n'a pas de prédispositions particulières pour le combat. Malgré un entraînement intensif, il ne progresse pas de façon significative. C'est bien embêtant car il doit pourtant se préparer à combattre aux côtés de son père le roi Andragoras. Leur but : défendre les frontières du grand royaume de Parse _une version fictive de l'Empire perse, menacé d'invasion par leurs voisins, les Lusitaniens. </b></p><p style="text-align: justify;">Si sa maladresse à l'épée cause le mépris de ses parents et provoque quelques sueurs froides chez son maître d'armes, le vieux Valphreze, Arslân a bien d'autres qualités :<b> il ne se cache pas derrière son statut princier et n'a pas peur de se lancer en première ligne. Il ne manque pas de volonté, bien au contraire. C'est un jeune homme curieux de tout et soucieux de son pays, respectueux des gens qui l'entourent, quel que soit leur rang. </b>Enfin, il déborde d'empathie _ce qui lui vaut d'avoir une réputation de soldat "trop sensible". </p><p style="text-align: justify;">La bataille contre les modestes Lusitaniens ne semble pas représenter un grand danger pour des Parses dont la puissance est connue jusque dans les contrées les plus lointaines. A première vue, du moins. </p><p style="text-align: justify;"><b>A y regarder de plus près, la situation n'est pas si simple</b>. Parmi les proches d'Andragoras, seul le brave Daryûn, neveu de Valphreze, sent que les desseins belliqueux des pays limitrophes incitent à la méfiance ; il appelle son roi à considérer l'ennemi avec plus d'humilité en refusant un combat qui a tout d'un guet-apens. Mais la réaction du souverain n'est pas celle espérée ; piqué dans son orgueil, il lui retire son grade de "marzbâhn" _ qui fait de lui une sorte d'officier de l'armée, coupant court à son bel avenir militaire. Puis il donne l'ordre de foncer dans le tas... </p><p style="text-align: justify;">La suite, vous la découvrirez vous-même, si vous le souhaitez ! </p><p style="text-align: justify;"><b><span style="color: #cc0000;">Pourquoi lire les aventures d'Arslân ? </span></b></p><p style="text-align: justify;">La fantasy, on aime ou on n'aime pas. Quelques archétypes sont incontournables, ce qui peut donner un air de "déjà lu" au différentes saga en général, et à celle d'Arslân en particulier : <b>un prince en pleine formation,</b> pétri de bonnes intentions mais pas toujours bien inspiré ;<b> un roi charismatiqu</b>e et craint de tous ; un animal protecteur ;<b> un chevalier victime d'injustice qui a hâte d'en découdre</b> : une reine insondable ; <b>un magicien et / ou un troubadour un peu déjanté ;</b> un monde quadrillé de<b> régions dangereuses et de peuples hostiles ... </b></p><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh36Re8jCMHi8zmiiyyImpNquoLFhOi6OSOHdPJrUJb-orILhPShCPVz0GfFXyHtdu3kBsVcvCoyCEyYjIYVMYBRjDEj-TXUduEFLMYcvvycVfLBbGtaVnicQWtGTN_GMVVnWmu74_7p17GJLfnPsmF-WYzFEhcLfUd-EyJZKa7gPfJuAE-gQaVAmtN4A/s2997/IMG_20221031_201021.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2997" data-original-width="2928" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh36Re8jCMHi8zmiiyyImpNquoLFhOi6OSOHdPJrUJb-orILhPShCPVz0GfFXyHtdu3kBsVcvCoyCEyYjIYVMYBRjDEj-TXUduEFLMYcvvycVfLBbGtaVnicQWtGTN_GMVVnWmu74_7p17GJLfnPsmF-WYzFEhcLfUd-EyJZKa7gPfJuAE-gQaVAmtN4A/w391-h400/IMG_20221031_201021.jpg" width="391" /></a></div><p style="text-align: justify;"><b>Pourtant, le manga d'Arakawa et de Tanaka se distingue positivement, et à plusieurs niveaux, des publications du même genre : </b></p><p style="text-align: justify;"></p><ul><li style="text-align: justify;">Visuellement, ce manga ancré dans un univers médiéval fantastique est superbe à regarder ; Hiromu Arakawa ne lésine pas sur les détails, que ce soit dans les décors ou dans les scènes d'action. On a l'impression de regarder un film, parfois. D'ailleurs, sachez qu'il existe une version animée et qu'elle est disponible sur Netflix. </li></ul><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXMWv-WqyPoUTkq1-aJAfBrjwAhODu4RafN52CsLawItRTqRCAw73wmhqkksa4GGqAa6NGdKl1ELbW2Gl4Qfi-KUr-NwKi3y41MtYeZT7UbR3ezg0o7wK0YV3xwiZ-V6-q6VfL_jsEwOaU2QD1YDI4v5Ofw6cTOSSQ-ABkPbOT3aRfDUW6n228HqcZsA/s4160/IMG_20221031_201117.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3120" data-original-width="4160" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXMWv-WqyPoUTkq1-aJAfBrjwAhODu4RafN52CsLawItRTqRCAw73wmhqkksa4GGqAa6NGdKl1ELbW2Gl4Qfi-KUr-NwKi3y41MtYeZT7UbR3ezg0o7wK0YV3xwiZ-V6-q6VfL_jsEwOaU2QD1YDI4v5Ofw6cTOSSQ-ABkPbOT3aRfDUW6n228HqcZsA/w640-h480/IMG_20221031_201117.jpg" width="640" /></a></div><ul><li style="text-align: justify;"> <b>Les personnages principaux et secondaires sont plutôt attachants,</b> même si l'un d'eux claque trop vite à mon goût, mais bon ça reste mon avis : Arslân n'est pas un Perceval aux grands yeux, il est lucide sur ses capacités et ne refuse pas la protection de ses aînés. Il est dans une optique de progression. Même s'il apparaît à la fin du premier tome, on devine que l'"artiste" Narsus va tenir un rôle d'importance : c<b>'est LE personnage qui mesure pleinement le pouvoir des mots, dans une société où on règle tous les désaccords à grands groupes de trique.</b> Ce qui lui a déjà valu quelques problèmes. </li></ul><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5k0EE5yB6OrR8qBCWTDWVhgF86VENUeA2AN4gfKGdo4xnWqsjXy8o1VSS19vBHSYKd6by7rnbZ1ccg5C_iliXhKXBfQkFIjTuBJsnBxiNN6kzgForatu7xtwHEUMpjF-Y6TH02AyN6iFQUN-9_Hw5Btz-bPk2mC0DYG0DeFYJgOdxTHYynftFLFXxww/s3741/IMG_20221031_200945.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="3741" data-original-width="2450" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5k0EE5yB6OrR8qBCWTDWVhgF86VENUeA2AN4gfKGdo4xnWqsjXy8o1VSS19vBHSYKd6by7rnbZ1ccg5C_iliXhKXBfQkFIjTuBJsnBxiNN6kzgForatu7xtwHEUMpjF-Y6TH02AyN6iFQUN-9_Hw5Btz-bPk2mC0DYG0DeFYJgOdxTHYynftFLFXxww/s320/IMG_20221031_200945.jpg" width="210" /></a></div><div style="text-align: justify;"></div><ul><li style="text-align: justify;"><b>Au-delà des nombreuses scènes de combat, on aborde des sujets intéressants et actuels : l'injustice, l'esclavage, le pouvoir de la rumeur, les relations entre parents et enfants... </b>On comprend vite que les environs du royaume de Parse n'ont pas livré tous leurs secrets, et qu'il est trop simpliste de considérer les Lusitaniens comme "les méchants" de l'histoire. Les traîtres ne sont peut-être pas ceux qu'on croit. </li></ul><ul style="text-align: left;"><li style="text-align: justify;"><b>Une fois n'est pas coutume, les pages bonus qui clôturent le manga ont vraiment leur utilité ;</b> on apprend beaucoup de choses sur l'adaptation du texte original en BD, qui a pu se faire dans la sérénité grâce au travail d'équipe mené par Yoshiki Tanaka, l'auteur des livres, et Hiromu Arakawa, mangaka connue pour le fameux <i>Fullmetal Alchemist </i>(que j'ai jamais lu) et <a href="https://pulco-suivezlepapillon.blogspot.com/2014/03/un-dimanche-de-craquage-livresque.html"><i>Silver Spoon, </i>un manga dont le héros et ses amis se construisent entre les murs d'un lycée agricole. </a><i> </i></li></ul><ul style="text-align: left;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEqxe5Z4XLPSZNXcj9p88B8RzSUPdRbPaEBHYSa-S2_LF-cKxYkpRNeVSfZ7s8XZWA2QelexgJZX_6l9Y1Y8X-oo9sMC_UzusQDFa9Akp0LqapNaLeDm1GzuxKHSNrBDSsuf5Oj2qRMWDRRHwCSU0hOeg8SMH0ozmlU163aHkm6-4VIl9rzmhDKMiGcA/s3413/IMG_20221031_201054.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="3413" data-original-width="2881" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEqxe5Z4XLPSZNXcj9p88B8RzSUPdRbPaEBHYSa-S2_LF-cKxYkpRNeVSfZ7s8XZWA2QelexgJZX_6l9Y1Y8X-oo9sMC_UzusQDFa9Akp0LqapNaLeDm1GzuxKHSNrBDSsuf5Oj2qRMWDRRHwCSU0hOeg8SMH0ozmlU163aHkm6-4VIl9rzmhDKMiGcA/s320/IMG_20221031_201054.jpg" width="270" /></a><li style="text-align: left;"><b>Cerise sur le gâteau</b> : Arslân étant souvent accompagné d'Azraël, son ami rapace, on lui attribuera sans hésiter le point volaille ! </li></ul><ul style="text-align: left;"><li style="text-align: justify;"><b><u>Public visé :</u></b> 12 ans et plus ; pas avant car la BD comporte quand même quelques scènes sanglantes, ça peut perturber les plus sensibles. </li></ul><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Si vous aimez les shônen, la fantasy, les ambiance médiévales et les scènes de baston, <i>The heroic legend of Arslân </i>vous plaira sûrement. </div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #38761d;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #38761d;">Hiromu ARAKAWA ; Yoshiki TANAKA. <i>The Heroic legend of Arslân - 1. </i>Kurokawa, 2015. 232 p. ISBN 978-2-380-71039-7<i> </i></span></b></div><p></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3805161440175681318.post-4539929460648865022022-10-28T21:14:00.005+02:002022-10-28T21:18:13.295+02:00[PRIX LITTÉRATURE JEUNESSE ET ANTIQUITÉ] Pénélope, la femme aux mille ruses - Isabelle Pandazopoulos (2021)<p style="text-align: center;"><b><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"> C'est reparti pour le PLJA !</span></b></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;">Cette année, ce sont les latinistes de 5° et de 3° qui vont se prêter au jeu en lisant les quatre livres de leurs sélections respectives.</span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZRCaTmTa48-Tgg8cDCt700U_DRnMhVlSsO2qGFEYu1X_KaS3-Ww1AwYkqjsto7SJGHGyrYKqCSPsiFXyGcBAZEhsVcmw2CblcR6EjZligv8ZADeFPz79S9dFVgsyGK4-ftdQu1-0EvpsBdvQSQLvSxATTKG5nuNLardNAdg9b-VtAdBt1LwlWX_sAPA/s225/plja.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><img border="0" data-original-height="225" data-original-width="225" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZRCaTmTa48-Tgg8cDCt700U_DRnMhVlSsO2qGFEYu1X_KaS3-Ww1AwYkqjsto7SJGHGyrYKqCSPsiFXyGcBAZEhsVcmw2CblcR6EjZligv8ZADeFPz79S9dFVgsyGK4-ftdQu1-0EvpsBdvQSQLvSxATTKG5nuNLardNAdg9b-VtAdBt1LwlWX_sAPA/s1600/plja.png" width="225" /></span></a></div><p style="text-align: center;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;">Le roman <i>Pénélope, la femme aux mille ruses</i> ouvre le bal pour la catégorie 5° ; j'ai toujours l'espoir d'écrire un billet pour chacun des huit titres qui vont nous concerner à tous, les nabots, la prof de latin et moi. C'est beau de rêver.</span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbMkouX60R9cibsMDb3TXUnaw2ap7oXo30v8WB3bmbl9WQG6og0OsNpqWvr2WhRdNqRCPSC_AzWvtX6x5amP8BNBB7phrFdFgxn2mkuZFw9JiRHAEBkPTtVBuwCWkMe2t1pN-wGRJtvwppvXp5b4uZTmUWDmxCWvQWT5-HOlhbfOvYWB7-_fI1XXEhRQ/s3870/IMG_20221027_211922.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="background-color: white; text-align: left;"><b><span style="color: #990000; font-family: trebuchet; font-size: medium;">L'histoire </span></b></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="background-color: white; text-align: left;"><b><span style="color: #990000; font-family: trebuchet; font-size: medium;"><br /></span></b></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><span style="background-color: white; color: #262626; text-align: left;"><b>Non, Pénélope</b> n'est pas juste la femme d'Ulysse ou la cousine moche d'Hélène de Troie !! </span><span style="background-color: white; color: #262626; text-align: left;">Dans ce roman destiné aux jeunes lecteurs et écrit par l'autrice Isabelle Pandazopoulos, c'est elle qui mène la danse. On retrace toute sa jeunesse, de son enfance en Acarnanie (une région de la Grèce), jusqu'au retour d'Ulysse à Ithaque, à l'issue de la guerre de Troie et de ses multiples retards à durée indéterminée. </span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="background-color: white; color: #262626; text-align: left;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><br /><div style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="3870" data-original-width="2933" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbMkouX60R9cibsMDb3TXUnaw2ap7oXo30v8WB3bmbl9WQG6og0OsNpqWvr2WhRdNqRCPSC_AzWvtX6x5amP8BNBB7phrFdFgxn2mkuZFw9JiRHAEBkPTtVBuwCWkMe2t1pN-wGRJtvwppvXp5b4uZTmUWDmxCWvQWT5-HOlhbfOvYWB7-_fI1XXEhRQ/w304-h400/IMG_20221027_211922.jpg" style="background-color: transparent; text-align: justify;" width="304" /></div></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="background-color: white; color: #262626; text-align: left;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><br /></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="background-color: white; color: #262626; text-align: left;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;">Si "l'homme au mille ruses" emploie son intelligence à jouer des tours à l'ennemi sur le champ de bataille, et à s'extirper de situations plus dangereuses les unes que les autres, Pénélope filoute au quotidien pour le seul maintien d'un statut, d'un moral, d'un royaume... d'une simple qualité de vie pour laquelle son mari ou des frères n'auraient pas à batailler. Très jeune, elle décide que pour conserver un semblant de liberté dans un univers où les femmes n'en ont pas vraiment, tous les coups seront permis. La ruse passe d'abord par s'imposer auprès de ses frères, se rendre indispensable à son père, garder le contrôle sur le choix de son mari, sur la force de ses sentiments... </span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><br /></span></div><span style="background-color: white; color: #262626; text-align: left;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;">Si toi aussi tu as lu les aventures d'Ulysse en sixième, si toi aussi tu as demandé ce que Pénélope pouvait bien faire pendant que le héros éborgnait le cyclope, et qu'on t'a regardé bizarre avant de te répondre que c'était pas le propos... alors ce livre est peut-être pour toi !</span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><div style="text-align: left;"><span style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><br /></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjucVPuZ1S2SJns8xB4M7QdcGIVNEpcYuVZqvLjV1J536P1_aNI9xXDWRiSA7hgxvelCYX4UeuUbBBJPtVF1Q-udfv5lyizGO4wjWAd3ebAR5bkYMnZjmX1_ktqM9Fa9zl0SxYRg3HigWjxXrezYikWh0GqCVtVTQQbTUlux2ViMHLMxlofderCVesrPw/s4160/IMG_20221028_151817.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><img border="0" data-original-height="4160" data-original-width="3120" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjucVPuZ1S2SJns8xB4M7QdcGIVNEpcYuVZqvLjV1J536P1_aNI9xXDWRiSA7hgxvelCYX4UeuUbBBJPtVF1Q-udfv5lyizGO4wjWAd3ebAR5bkYMnZjmX1_ktqM9Fa9zl0SxYRg3HigWjxXrezYikWh0GqCVtVTQQbTUlux2ViMHLMxlofderCVesrPw/w300-h400/IMG_20221028_151817.jpg" width="300" /></span></a></div><div style="text-align: left;"></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: left;"><span style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><br /></span></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><span style="text-align: justify;">Bon, il faut aussi reconnaître que la représentation courante qu'on a de Pénélope (à supposer qu'on en ait une...) est celle d'un "modèle" de vertu, de droiture, de fidélité. C'est la mère et l'épouse idéale, irréprochable en tous points. J'avoue que j'espérais que ce roman serait une occasion de présenter une facette plus nuancée de cette femme forte de la mythologie, mais ce n'est pas le cas, et c'est sans doute très bien ainsi. Encore que l'autrice n'hésite pas à dépeindre quelque chose qui est traité plus discrètement dans ma vieille édition de poche de </span><i style="text-align: justify;">L'Odyssée </i><span style="text-align: justify;">achetée il y a bien longtemps pour les besoins de mon année de DEUG 1 - Lettres modernes : la phase de dépression de Pénélope au départ d'Ulysse pour la guerre de Troie. Ce choix est louable, à mon sens, d'autant plus que l'héroïne ne nie pas sa fragilité et peut ainsi se reprendre en main. </span></span></div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;">Mais l'apparence lisse de la reine d'Itaque par intérim m'a posé question. Après quelques recherches (rapides), je suis tombée sur <a href="https://www.persee.fr/doc/ista_0000-0000_1975_mon_175_1">la version numérique d'une thèse remaniée en publication monographique intitulée <i>Pénélope, Légende et mythe </i>et par Mme Marie-Madeleine Mactoux</a> (1975). Loin de moi l'idée d'en parler en profondeur _je ne me le permettrais même pas si j'avais tout lu, mais si cela vous intéresse, allez la parcourir. Sa rédactrice y compulse diverses évocations de la figure de Pénélope, dans l'œuvre d'Homère et dans l'œuvre de Pausanias notamment, et note différentes possibilités d'interprétation des textes. Forcément, deux de ses grandes forces, à savoir son amour pour Ulysse et sa fidélité à toute épreuve, sont mises à mal. </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><br /></span></div></div><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><br /></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKGDDxSj-BJvoJNQm6k72EC8va-3AagoYHqtsRNI4rDj3WFiATxVQXGEikwAC1jTMfRNy7jKajPwV4lvpriiubL-Kq4E8VOsFoEh_yCBvKyKs9RKd0e0E4fynB-UhPoHm6feEuuZQ_YScT3qWfDuSdstUPYPZdET2oquDiCMRmjvWQLqE8VqeWFnvNOg/s4160/IMG_20221028_151732(1).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><img border="0" data-original-height="4160" data-original-width="3120" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKGDDxSj-BJvoJNQm6k72EC8va-3AagoYHqtsRNI4rDj3WFiATxVQXGEikwAC1jTMfRNy7jKajPwV4lvpriiubL-Kq4E8VOsFoEh_yCBvKyKs9RKd0e0E4fynB-UhPoHm6feEuuZQ_YScT3qWfDuSdstUPYPZdET2oquDiCMRmjvWQLqE8VqeWFnvNOg/s320/IMG_20221028_151732(1).jpg" width="240" /></span></a><span style="font-family: trebuchet; font-size: large; text-align: justify;"> </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="background-color: white; text-align: left;"><span style="color: #cc0000; font-family: trebuchet; font-size: medium;"><b>Thug mais pas trop</b></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="background-color: white; text-align: left;"><span style="color: #cc0000; font-family: trebuchet; font-size: medium;"><b><br /></b></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="background-color: white; text-align: left;"><span style="color: #262626; font-family: trebuchet; font-size: medium;">Pas simple d'aborder sous un angle novateur et féministe les géants indéboulonnables de la mythologie. En cela, Isabelle Pandazopoulos a réussi cet exercice de contorsion qui consiste à broder un peu de fiction dans une œuvre classique qu'on se doit de respecter... Je ne suis pas une spécialiste de l'épopée homérienne, mais, mis à part les chapitres sur son enfance qu'on devine un peu romancés, les évènements racontés dans ce livre correspondent à ce qui est dit de Pénélope dans l'Odyssée. Pour les enfants, ça peut donc être une lecture sympa à faire en miroir des aventures d'Ulysse. </span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="background-color: white; text-align: left;"><span style="color: #262626; font-family: trebuchet; font-size: medium;"><br /></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><span style="background-color: white; text-align: left;"><span style="color: #262626;">Mais ça bride aussi pas mal les possibilités d'émancipation pour la jeune héroïne. Car </span></span>Pénélope, aussi badass et maligne soit-elle, est et sera toujours la femme d'Ulysse, éternellement reléguée au second plan. En l'absence d'Ulysse, elle doit assurer la bonne marche du foyer et du royaume, et le fait avec tout le sens du devoir qui transparaît au fil des chapitres de ce roman pour les jeunes. Tout le monde semble attendre d'elle qu'elle soit "à la hauteur", ni plus, ni moins, et beaucoup pensent qu'elle n'y parviendra pas. Aussi, Pénélope est une doublure de luxe qui s'acquitte bien de sa tâche mais qui termine son mandat sur les rotules et qui apprécie bien d'être sauvée par son roi, à la fin. C'est là qu'on aimerait qu'il y ait une suite inventée de toute pièce, pour voir un peu ! Après tout, un mythe n'a jamais fini de se construire et de se faire décortiquer. </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/iyUPBpCza6Y" width="320" youtube-src-id="iyUPBpCza6Y"></iframe></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;">Ahaha, jusqu'au bout j'ai pensé que j'allais résister à la mettre.</span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;">Mais finalement non ! Désolée !!</span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="background-color: white; text-align: left;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><i>Pénélope la femme aux mille ruses </i>fait partie de la collection "Héroïnes de la mythologie" (Gallimard jeunesse) ; les différents titres qui la composent sont de la plume de Mme Pandazopoulos, et les très belles illustrations, chatoyantes en couverture et oniriques à l'intérieur sont signées <a href="https://www.gazhole.com/">Gazhole</a>. </span></span></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><span style="background-color: white; color: #262626; text-align: left;">Ce roman a remporté le Prix Chateaubriand des collégiens 2022</span><br style="background-color: white; color: #262626; text-align: left;" /><br style="background-color: white; color: #262626; text-align: left;" /><b>A partir de 10 ans, très adapté au collège pour les 6°-5°, au CDI ou dans le cadre d'une lecture d'œuvre intégrale en cours de français ou de latin. </b></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;">Merci à l'association <a href="https://www.arretetonchar.fr/">Arrête ton char</a> pour la mise en place du Prix Littérature Jeunesse et Antiquité !</span></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3805161440175681318.post-37255486264173893322022-10-25T00:09:00.006+02:002022-10-26T20:49:12.747+02:00[LE GOUINISTAN VAINCRA (ou pas)] Joe la pirate - la vie rêvée de Marion Barbara Carstairs. Hubert ; Virginie Augustin (2021)<p style="text-align: justify;"><i>Joe la Pirate </i>prend la forme d'une imposante bande dessinée grand format de plus de 200 pages, à compter parmi les beaux livres. Contrairement à ce que le sous-titre <i>La vie rêvée de Marion Barbara Carstairs </i>laisse entendre, les planches suivent de près l'existence bien réelle qu'a mené cette femme de caractère, présente sur tous les plans traditionnellement réservés aux hommes : mécanique, pilotage, mobilisation, acquisitions de grande ampleur... </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJ01Vz7N3m4LlQp1Qbf1w5UPK0ctc8LFez4--uvT25lHLucC1wLpLxHTn8LeQTLVnzK2c_o7STKNI7G8jhPBYD0cYiCQYc39M6cAitRsPwjsaP4vOKY1abeCXkAjW_6mZ1cVR_Kja_qF6fqIvF0Xz_yYON4FtuMXMR4QD4qhwDxHMhoi032OBo-X_Lzg/s3602/IMG_20221024_190523_845.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="3602" data-original-width="2881" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJ01Vz7N3m4LlQp1Qbf1w5UPK0ctc8LFez4--uvT25lHLucC1wLpLxHTn8LeQTLVnzK2c_o7STKNI7G8jhPBYD0cYiCQYc39M6cAitRsPwjsaP4vOKY1abeCXkAjW_6mZ1cVR_Kja_qF6fqIvF0Xz_yYON4FtuMXMR4QD4qhwDxHMhoi032OBo-X_Lzg/s320/IMG_20221024_190523_845.jpg" width="256" /></a></div><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;">Elle a forcé le destin pour pouvoir s'engager (à son échelle) dans les deux guerres mondiales ; elle a crée une compagnie de taxis féminins dans les années 1920. Plus tard, elle a fait le tour du monde et à découvert la navigation. Elle est devenue championne de course de bateaux à moteur, battant ses concurrents masculins à plate couture. Elle a acheté une île aux Bahamas, en a fait son "royaume autogéré", et à voulu rendre les îles voisines indépendantes. A bien des niveaux, elle a été féministe avant l'heure et peut-être sans le savoir. Pourtant, ce que l'Histoire retient de Marion Barbara Carstairs, alias Joe la Pirate, c'est qu'elle a chopé Marlène Dietrich et quelques autres grosses pointures de l'époque, le tout habillée en homme. Et encore... ça, c'est dans le meilleur des cas. </p><p style="text-align: justify;">En effet, je fais partie des gens qui n'avaient jamais entendu parler d'elle avant de lire cette BD colossale signée Hubert au scénario (l'un de ses derniers...) et Virginie Augustin au dessin, dans un style alternant trait franc, clair, et zones d'ombres _ comme l'héroïne, en fait. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtsfri0tCp_aUuM1T9SXW7xgFCy8JSzve35BQrLr0XVnebgKUNWJUaGsdLDIM-HsLLZTo9CyiU8kXH0tL1haAgaKFGrccb7lZ_vEgtDeEhJzKlTAu3qzsqEHDeEVO2kSnSAh8MV7itNXmcAljTnKco32ouuDpIzFzJzFX2lxzZgzs4Nl7k3CAbZqcUPA/s4160/IMG_20221024_195327.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="4160" data-original-width="3120" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtsfri0tCp_aUuM1T9SXW7xgFCy8JSzve35BQrLr0XVnebgKUNWJUaGsdLDIM-HsLLZTo9CyiU8kXH0tL1haAgaKFGrccb7lZ_vEgtDeEhJzKlTAu3qzsqEHDeEVO2kSnSAh8MV7itNXmcAljTnKco32ouuDpIzFzJzFX2lxzZgzs4Nl7k3CAbZqcUPA/w300-h400/IMG_20221024_195327.jpg" width="300" /></a></div><p style="text-align: left;"></p><p style="text-align: justify;">Si on veut parler de roman graphique, je crois que c'est le moment : découpé en une dizaine de chapitres, <i>La vie rêvée de Barbara Carstairs </i>s'appuie solidement sur l'existence bien réelle d'une petite-fille de magnat du pétrole américain éprise de liberté, "queer dans la matrice", mais aussi prompte à se laisser griser par le pouvoir. Au-delà de son intérêt historique, cet album offre une réflexion sur des thèmes universels : l'acceptation du corps, le genre, la colonisation, la solitude... Il peut être lu comme une ode à la confiance en soi. Les succès de Joe, tant sentimentaux que politiques et sportifs, sont dus en partie à son audace et à sa conviction d'être capable d'arriver à ses fins. Sa "vie rêvée" devient ainsi sa vie réelle _ on est du moins en droit d'interpréter le titre de l'œuvre de cette façon. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZAVz-JV_Ob5PDyTcL68UMdssp2_6v6s3PcWq3aRwUCuBSMDz_jV5LYPjNB9H8yijC3dikLPF9czfWyQtM39H80yPX87GM4VmNcfrdfnK8hRwoWQkk293Cl7NTVW2DaTnfjo0GZbXzyCTVlIHYSOuEsmvMBLpzvdT2PGS4_mbT2exJZ2U4NYlGIeralw/s4160/IMG_20221024_200135.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="3120" data-original-width="4160" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZAVz-JV_Ob5PDyTcL68UMdssp2_6v6s3PcWq3aRwUCuBSMDz_jV5LYPjNB9H8yijC3dikLPF9czfWyQtM39H80yPX87GM4VmNcfrdfnK8hRwoWQkk293Cl7NTVW2DaTnfjo0GZbXzyCTVlIHYSOuEsmvMBLpzvdT2PGS4_mbT2exJZ2U4NYlGIeralw/s320/IMG_20221024_200135.jpg" width="320" /></a></div><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><b><i><span style="color: #cc0000;">Concernant les mouflets : </span></i></b></p><p style="text-align: justify;"><u><b>CDI Lycée</b></u> : OK, et même recommandé ! Il me semble l'avoir vu dans les critiques de je ne sais plus quel numéro d'InterCDI, mais peut-être que je me trompe. </p><p style="text-align: justify;"><b>En revanche, je ne me risquerai pas à le mettre en libre accès au collège</b> : il y a quand même pas mal de nus et de scènes de baise. Cela dit, une étude d'extraits pour des 4°3° peut être sympa. Oui, je reconnais avoir eu quelques craintes en tournant les premières pages de la BD : il m'a semblé qu'on se focalisait beaucoup sur la sexualité décomplexée et rapidement débridée de cette jeune femme intrépide. Certes, c'était important de présenter cette partie de la vie de Marion Barbara Carstairs, mais tout de même, elle avait sans doute fait mieux que se contenter de tringler toutes les filles croisées sur son chemin... </p><p style="text-align: justify;">Heureusement, les deux auteurs de cette biographie dessinée, ont su lui rendre justice et ont trouvé le moyen d'accorder une part conséquente à tous les temps forts _et il y en a eu_ de sa vie. Sans eux, nous aurions sans doute été nombreux à passer à côté de Marion Barbara Carstairs, une femme aux multiples facettes, dont certaines n'étaient pas très reluisantes. On a quand même affaire à une bonne richouse colonialiste, et ce n'est pas du tout passé sous silence. </p><p style="text-align: justify;"><b><span style="color: #38761d;">Hubert ; Virginie Augustin. <i>Joe la Pirate - la vie rêvée de Marion Barbara Carstairs.</i> Glénat, 2021. 224 p. ISBN 9782344039434</span></b></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3805161440175681318.post-27558703538388199322022-10-23T21:43:00.006+02:002023-11-03T19:56:20.745+01:00[MANGA] My broken Mariko - Waka Hirako (2021) / Les vacances de Jésus & Bouddha - 1 - Hikaru Nakamura (2008)<p style="text-align: center;"><i><span style="color: #351c75;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">A l'école, en bonne fragile, j'ai toujours fait en sorte de me mettre bien avec des copines grandes, costaud, et/ou fortes en gueule. Bien sûr, ce n'était pas forcément voulu ; les associations se faisaient naturellement, régies par l'instinct de survie, et je pense que ça fonctionnait parce que mes protectrices avaient besoin de se sentir dans ce rôle-là. C'est toujours valorisant d'être nécessaire à quelqu'un d'inoffensif, et puis ça donne un sens aux journées, à un âge où on navigue à vue. </span></span></i></p><p style="text-align: center;"><i><span style="color: #351c75; font-size: medium;"><span style="font-family: georgia;">Toujours est-il que cette technique m'a permis de passer</span><span style="font-family: georgia;"> ma scolarité sans jamais être emmerdée, alors que je répondais à tous les critères de la victime idéale.</span></span></i></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><b>Allez, un petit manga qui parle de suicide pour bien amorcer l'automne ! </b></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><b><i>My broken Mariko</i></b></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiHz2fTr5UiDYSES3K2k-dbYucz5zhfmOJsSiLnoDrfdTX5uif_zuXhvMyAMzFLRMZlNq8aUnuvODATNMFum43GKK8nhMwsWO2vGt0qJz1mh4ESzdyvJ23a-avwHqrjvuEPy9mLyXbMRLXIL3kUHIqyZS4pnOyymfb_2GdF1A0pVLy1ufkwZuAGYxRyA/s4160/IMG_20220925_181322.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3120" data-original-width="4160" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiHz2fTr5UiDYSES3K2k-dbYucz5zhfmOJsSiLnoDrfdTX5uif_zuXhvMyAMzFLRMZlNq8aUnuvODATNMFum43GKK8nhMwsWO2vGt0qJz1mh4ESzdyvJ23a-avwHqrjvuEPy9mLyXbMRLXIL3kUHIqyZS4pnOyymfb_2GdF1A0pVLy1ufkwZuAGYxRyA/s320/IMG_20220925_181322.jpg" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Tout d'abord merci à toute l'équipe des libraires fous de l'excellent podcast BD Le Gaufrier, car c'est en écoutant <a href="https://legaufrierpodcast.fr/le-gaufrier-le-podcast-bd-episode-54-les-amants-dherouville-my-broken-mariko-bottled/">l'épisode 54</a> que j'ai appris la sortie de <i>My broken Mariko, </i>un one shot<i> </i>de Waka Hirako.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: georgia;">Ce titre avait attiré mon attention car en présentant leur sélection du jour, l'un des animateurs avait fourché et dit</span><span style="font-family: georgia;"> "moricaud" au lieu de </span><i style="font-family: georgia;">Mariko</i><span style="font-family: georgia;">, ce qui avait généré un fou rire chez les intervenants _et chez moi aussi, d'ailleurs, alors que j'étais en train de courir. Du coup, j'avais fini mon parcours avec ce vieux hoquet qui te brûle le dos et qui met plus de temps à te quitter que la plupart de tes ex ! </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #cc0000; font-size: medium;"><b>L'histoire</b></span></span></p><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: georgia; font-size: medium;">Maltraitée par son père et abandonnée par sa mère, la gentille Mariko avait fini par se briser de l'intérieur et Tomo la grande gueule s'était fait une mission de la protéger.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #262626; font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></div><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: georgia; font-size: medium;"><div style="text-align: justify;">Depuis leur adolescence, elle la tenait ainsi à bout de bras, l'empêchant de s'auto-détruire, s'efforçant de la garder éloignée des types violents.</div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #262626; font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></div><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: georgia; font-size: medium;"><div style="text-align: justify;">Malgré tous ses efforts, Mariko s'est suicidée, à 26 ans, au moment où tout semblait aller mieux, et maintenant Tomo est sous le choc.</div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #262626; font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></div><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: georgia; font-size: medium;"><div style="text-align: justify;">En proie à la tristesse, à la culpabilité de n'avoir pas vu le coup venir, elle pète un câble et décide qu'elle fera ses adieux à sa meilleure amie comme il se doit, faute d'avoir pu empêcher de pire de se produire.</div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #262626; font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></div><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: georgia; font-size: medium;"><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLjv6gOJuRkIt7A1PZ2PeU3l5eW3YEnoCY0Nv-MXZryHWWLGnrcfGVmBEG2BJjezyKA5qNcUBiV4TrNoRfASIwk5PruXEgwbbLiUh8uG0SZfFfbTg44UR6lGe7Wr3yqJlSHoYx-vsdvesi1pg81bX3n2HRDnEhExGUQkOcn4gZ6FEQJhgx8JbVR29Qjw/s3925/IMG_20221002_131418.jpg" style="font-family: "Times New Roman"; margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="2805" data-original-width="3925" height="229" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLjv6gOJuRkIt7A1PZ2PeU3l5eW3YEnoCY0Nv-MXZryHWWLGnrcfGVmBEG2BJjezyKA5qNcUBiV4TrNoRfASIwk5PruXEgwbbLiUh8uG0SZfFfbTg44UR6lGe7Wr3yqJlSHoYx-vsdvesi1pg81bX3n2HRDnEhExGUQkOcn4gZ6FEQJhgx8JbVR29Qjw/s320/IMG_20221002_131418.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Tomo se rend chez le père de Mariko, largue toute sa colère sur lui en lui renvoyant ses crimes à la gueule, et dérobe les cendres de la défunte. Galvanisée par la réussite de son expédition, elle prend quelques affaires, l'urne funéraire et monte dans un bus en direction de la Pointe de Marigaoka, un patelin en bord de mer où Mariko et elle avaient prévu d'aller en vacances, un jour.</div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #262626; font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></div><span style="background-color: white; font-family: georgia; font-size: medium;"><div style="color: #262626; text-align: justify;">C'est le début d'un road trip déroutant mené par une fille encore incapable de quitter l'état second destructeur dans lequel sa peine la maintient.</div><div style="color: #262626; text-align: justify;"><br /></div><div style="color: #262626; text-align: justify;"></div><div style="color: #262626; text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;"><b>Tomo perdante et perdue </b></span></div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #262626; font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></div><span style="background-color: white; font-family: georgia; font-size: medium;"><div style="color: #262626; text-align: justify;">Si le périple de Tomo est parsemé de nombreux flashbacks qui nous en disent long sur la jeunesse catastrophique en tous points de la jeunes Mariko, on ne sait finalement pas grand chose sur sa meilleure amie protectrice. Grande gueule et intrépide, elle n'en est pas moins fragile et mal entourée : après tout, elle affirme à plusieurs reprises n'avoir "que Mariko", ce qui laisse penser qu'elle n'est pas très bien entourée elle non plus. Que ce soit dans les séquences souvenirs ou dans sa vie d'adulte, Tomo apparaît toujours seule ; il n'est presque jamais fait mention de sa famille ou d'autres amis. A présent coincée dans un boulot stressant qui n'a pas l'air d'être un aboutissement professionnel pour elle, elle n'arrive pas à se défaire de ce soupçon de loose qui la suit partout, collé sous sa semelle comme un vieux chewing-gume. A plusieurs reprises en lisant le manga, j'ai eu l'impression que son obstination à vouloir sauver sa copine était une façon de combler un vide dans sa propre existence. </div><div style="color: #262626; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWHWsT4cN4ZdpVgeVvLiXHJgXrqN-dc8QPcV5PComV0Ng3KcWjWFTg_oUdp9Sugju2wgDPgE3-DsS8mrtnhrOM2AjJVxiht9xpZvfMmOAnS_c1cTBl5r3MeC95LLXBaVr04QPIAqAODGfp1dzHVJACTkDIMG8FS68pC7gpv7_86k9rtFMxNxA_5QTedA/s3486/IMG_20221002_131455.jpg" style="font-family: "Times New Roman"; margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="3486" data-original-width="2877" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWHWsT4cN4ZdpVgeVvLiXHJgXrqN-dc8QPcV5PComV0Ng3KcWjWFTg_oUdp9Sugju2wgDPgE3-DsS8mrtnhrOM2AjJVxiht9xpZvfMmOAnS_c1cTBl5r3MeC95LLXBaVr04QPIAqAODGfp1dzHVJACTkDIMG8FS68pC7gpv7_86k9rtFMxNxA_5QTedA/s320/IMG_20221002_131455.jpg" width="264" /></a></div><div style="color: #262626; text-align: justify;"></div><div style="color: #262626; text-align: justify;"><br /></div><div style="color: #262626; text-align: justify;">La voir mourir après des années passées à essayer de la faire vivre lui laisse un goût amer de ratage total et d'injustice _puisqu'après tout, le principal responsable de la dépression de Mariko est plus vivant que jamais. Même si les critiques que j'ai pu lire et regarder ne semblent pas l'interpréter ainsi, il me semble que <i>My broken Mariko </i>est vraiment centré sur le drame de Tomo ; d'ailleurs, l'action ne pourrait se mouvoir sans sa colère dévastatrice contre tout et tout le monde. Y compris contre Mariko elle-même, qui s'est "sauvée" en l'abandonnant à sa souffrance. </div><div style="color: #262626; text-align: justify;"><br /></div><div style="color: #262626; text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdq6e43z7autZ9uZVl_4WDZb_5m1d-uqCRnq1RvE08Iq5jjYe2YyXys_flvXO-174FDeU-jtXMiyU5cvk-UfvtiuLlmHB6x7E5jFLlM0XaZJqcFY85l3lUDQv0CVvgNNoKcwTZ37sl31DJPmlqmODZHEJSIAYix-ZRVkSfUwdebRrDuOqsISJtywFf-g/s2830/IMG_20221002_131347.jpg" style="clear: left; float: left; font-family: "Times New Roman"; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="2253" data-original-width="2830" height="255" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdq6e43z7autZ9uZVl_4WDZb_5m1d-uqCRnq1RvE08Iq5jjYe2YyXys_flvXO-174FDeU-jtXMiyU5cvk-UfvtiuLlmHB6x7E5jFLlM0XaZJqcFY85l3lUDQv0CVvgNNoKcwTZ37sl31DJPmlqmODZHEJSIAYix-ZRVkSfUwdebRrDuOqsISJtywFf-g/s320/IMG_20221002_131347.jpg" width="320" /></a></div><div style="color: #262626; text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;"><b>Prozac d'or mérité ! </b></span></div><div style="color: #262626; text-align: justify;"><br /></div><div style="color: #262626; text-align: justify;">L'énorme succès de ce manga est complètement justifié ! OK, c'est une histoire très triste et émouvante comme on pouvait s'y attendre, abordant des sujets très graves, et pourtant on ne se sent pas plombé en le lisant. Tomo a une rage et une énergie communicatives, et son personnage de fumeuse compulsive survoltée à quelque chose de comique, parfois. Ses traits m'ont même fait penser vite fait à l'<i>Agrippine</i> de Claire Bretécher.</div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #262626; font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></div><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: georgia; font-size: medium;"><div style="text-align: justify;"><i>My Broken Mariko</i> raconte très bien la détresse de la survivante malheureuse d'un binôme fusionnel qui a tout fait pour empêcher la fin tragique de l'autre et qui doit composer avec son échec.</div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #262626; font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></div><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #262626;"><div style="text-align: justify;">Un manga pour lycéens et adultes, pas pour les plus jeunes !</div></span><br style="background-color: white; color: #262626;" /><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #262626;">Manga découvert grâce au super podcast BD </span><a class="qi72231t nu7423ey n3hqoq4p r86q59rh b3qcqh3k fq87ekyn bdao358l fsf7x5fv rse6dlih s5oniofx m8h3af8h l7ghb35v kjdc1dyq kmwttqpk srn514ro oxkhqvkx rl78xhln nch0832m cr00lzj9 rn8ck1ys s3jn8y49 icdlwmnq _aa9_ _a6hd" href="https://www.instagram.com/explore/tags/legaufrier/?hl=fr" role="link" style="-webkit-tap-highlight-color: transparent; background-color: white; border-color: initial; border-style: initial; border-width: 0px; box-sizing: border-box; cursor: pointer; display: inline; list-style: none; margin: 0px; outline: none; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-decoration-line: none; touch-action: manipulation;" tabindex="0">#legaufrier</a><br style="background-color: white; color: #262626;" /><br style="background-color: white; color: #262626;" /><a class="qi72231t nu7423ey n3hqoq4p r86q59rh b3qcqh3k fq87ekyn bdao358l fsf7x5fv rse6dlih s5oniofx m8h3af8h l7ghb35v kjdc1dyq kmwttqpk srn514ro oxkhqvkx rl78xhln nch0832m cr00lzj9 rn8ck1ys s3jn8y49 icdlwmnq _aa9_ _a6hd" href="https://www.instagram.com/explore/tags/bookstagram/?hl=fr" role="link" style="-webkit-tap-highlight-color: transparent; background-color: white; border-color: initial; border-style: initial; border-width: 0px; box-sizing: border-box; cursor: pointer; display: inline; list-style: none; margin: 0px; outline: none; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-decoration-line: none; touch-action: manipulation;" tabindex="0">#bookstagram</a><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #262626;"> </span><a class="qi72231t nu7423ey n3hqoq4p r86q59rh b3qcqh3k fq87ekyn bdao358l fsf7x5fv rse6dlih s5oniofx m8h3af8h l7ghb35v kjdc1dyq kmwttqpk srn514ro oxkhqvkx rl78xhln nch0832m cr00lzj9 rn8ck1ys s3jn8y49 icdlwmnq _aa9_ _a6hd" href="https://www.instagram.com/explore/tags/deuil/?hl=fr" role="link" style="-webkit-tap-highlight-color: transparent; background-color: white; border-color: initial; border-style: initial; border-width: 0px; box-sizing: border-box; cursor: pointer; display: inline; list-style: none; margin: 0px; outline: none; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-decoration-line: none; touch-action: manipulation;" tabindex="0">#deuil</a><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #262626;"> </span><a class="qi72231t nu7423ey n3hqoq4p r86q59rh b3qcqh3k fq87ekyn bdao358l fsf7x5fv rse6dlih s5oniofx m8h3af8h l7ghb35v kjdc1dyq kmwttqpk srn514ro oxkhqvkx rl78xhln nch0832m cr00lzj9 rn8ck1ys s3jn8y49 icdlwmnq _aa9_ _a6hd" href="https://www.instagram.com/explore/tags/manga/?hl=fr" role="link" style="-webkit-tap-highlight-color: transparent; background-color: white; border-color: initial; border-style: initial; border-width: 0px; box-sizing: border-box; cursor: pointer; display: inline; list-style: none; margin: 0px; outline: none; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-decoration-line: none; touch-action: manipulation;" tabindex="0">#manga</a><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #262626;"> </span><a class="qi72231t nu7423ey n3hqoq4p r86q59rh b3qcqh3k fq87ekyn bdao358l fsf7x5fv rse6dlih s5oniofx m8h3af8h l7ghb35v kjdc1dyq kmwttqpk srn514ro oxkhqvkx rl78xhln nch0832m cr00lzj9 rn8ck1ys s3jn8y49 icdlwmnq _aa9_ _a6hd" href="https://www.instagram.com/explore/tags/sousentendusgouinistiques/?hl=fr" role="link" style="-webkit-tap-highlight-color: transparent; background-color: white; border-color: initial; border-style: initial; border-width: 0px; box-sizing: border-box; cursor: pointer; display: inline; list-style: none; margin: 0px; outline: none; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-decoration-line: none; touch-action: manipulation;" tabindex="0">#sousentendusgouinistiques</a><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #262626;"> </span><a class="qi72231t nu7423ey n3hqoq4p r86q59rh b3qcqh3k fq87ekyn bdao358l fsf7x5fv rse6dlih s5oniofx m8h3af8h l7ghb35v kjdc1dyq kmwttqpk srn514ro oxkhqvkx rl78xhln nch0832m cr00lzj9 rn8ck1ys s3jn8y49 icdlwmnq _aa9_ _a6hd" href="https://www.instagram.com/explore/tags/tameilleureamie/?hl=fr" role="link" style="-webkit-tap-highlight-color: transparent; background-color: white; border-color: initial; border-style: initial; border-width: 0px; box-sizing: border-box; cursor: pointer; display: inline; list-style: none; margin: 0px; outline: none; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-decoration-line: none; touch-action: manipulation;" tabindex="0">#tameilleureamie</a><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #262626;"> </span><a class="qi72231t nu7423ey n3hqoq4p r86q59rh b3qcqh3k fq87ekyn bdao358l fsf7x5fv rse6dlih s5oniofx m8h3af8h l7ghb35v kjdc1dyq kmwttqpk srn514ro oxkhqvkx rl78xhln nch0832m cr00lzj9 rn8ck1ys s3jn8y49 icdlwmnq _aa9_ _a6hd" href="https://www.instagram.com/explore/tags/oubliezlekawaii/?hl=fr" role="link" style="-webkit-tap-highlight-color: transparent; background-color: white; border-color: initial; border-style: initial; border-width: 0px; box-sizing: border-box; cursor: pointer; display: inline; list-style: none; margin: 0px; outline: none; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-decoration-line: none; touch-action: manipulation;" tabindex="0">#oubliezlekawaii</a><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #262626;"> </span><a class="qi72231t nu7423ey n3hqoq4p r86q59rh b3qcqh3k fq87ekyn bdao358l fsf7x5fv rse6dlih s5oniofx m8h3af8h l7ghb35v kjdc1dyq kmwttqpk srn514ro oxkhqvkx rl78xhln nch0832m cr00lzj9 rn8ck1ys s3jn8y49 icdlwmnq _aa9_ _a6hd" href="https://www.instagram.com/explore/tags/violence/?hl=fr" role="link" style="-webkit-tap-highlight-color: transparent; background-color: white; border-color: initial; border-style: initial; border-width: 0px; box-sizing: border-box; cursor: pointer; display: inline; list-style: none; margin: 0px; outline: none; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-decoration-line: none; touch-action: manipulation;" tabindex="0">#violence</a><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #262626;"> </span><a class="qi72231t nu7423ey n3hqoq4p r86q59rh b3qcqh3k fq87ekyn bdao358l fsf7x5fv rse6dlih s5oniofx m8h3af8h l7ghb35v kjdc1dyq kmwttqpk srn514ro oxkhqvkx rl78xhln nch0832m cr00lzj9 rn8ck1ys s3jn8y49 icdlwmnq _aa9_ _a6hd" href="https://www.instagram.com/explore/tags/mybrokenmariko/?hl=fr" role="link" style="-webkit-tap-highlight-color: transparent; background-color: white; border-color: initial; border-style: initial; border-width: 0px; box-sizing: border-box; cursor: pointer; display: inline; list-style: none; margin: 0px; outline: none; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-decoration-line: none; touch-action: manipulation;" tabindex="0">#mybrokenmariko</a><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #262626;"> </span><a class="qi72231t nu7423ey n3hqoq4p r86q59rh b3qcqh3k fq87ekyn bdao358l fsf7x5fv rse6dlih s5oniofx m8h3af8h l7ghb35v kjdc1dyq kmwttqpk srn514ro oxkhqvkx rl78xhln nch0832m cr00lzj9 rn8ck1ys s3jn8y49 icdlwmnq _aa9_ _a6hd" href="https://www.instagram.com/explore/tags/kioon/?hl=fr" role="link" style="-webkit-tap-highlight-color: transparent; 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overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-decoration-line: none; touch-action: manipulation;" tabindex="0">#seinen</a><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #262626;"> </span><a class="qi72231t nu7423ey n3hqoq4p r86q59rh b3qcqh3k fq87ekyn bdao358l fsf7x5fv rse6dlih s5oniofx m8h3af8h l7ghb35v kjdc1dyq kmwttqpk srn514ro oxkhqvkx rl78xhln nch0832m cr00lzj9 rn8ck1ys s3jn8y49 icdlwmnq _aa9_ _a6hd" href="https://www.instagram.com/explore/tags/mediathequemargueriteduras/?hl=fr" role="link" style="-webkit-tap-highlight-color: transparent; background-color: white; border-color: initial; border-style: initial; border-width: 0px; box-sizing: border-box; cursor: pointer; display: inline; list-style: none; margin: 0px; outline: none; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-decoration-line: none; touch-action: manipulation;" tabindex="0">#mediathequemargueriteduras</a><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #262626;"> </span><a class="qi72231t nu7423ey n3hqoq4p r86q59rh b3qcqh3k fq87ekyn bdao358l fsf7x5fv rse6dlih s5oniofx m8h3af8h l7ghb35v kjdc1dyq kmwttqpk srn514ro oxkhqvkx rl78xhln nch0832m cr00lzj9 rn8ck1ys s3jn8y49 icdlwmnq _aa9_ _a6hd" href="https://www.instagram.com/explore/tags/wakahirako/?hl=fr" role="link" style="-webkit-tap-highlight-color: transparent; background-color: white; border-color: initial; border-style: initial; border-width: 0px; box-sizing: border-box; cursor: pointer; display: inline; list-style: none; margin: 0px; outline: none; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-decoration-line: none; touch-action: manipulation;" tabindex="0">#wakahirako</a><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #262626;"> </span><a class="qi72231t nu7423ey n3hqoq4p r86q59rh b3qcqh3k fq87ekyn bdao358l fsf7x5fv rse6dlih s5oniofx m8h3af8h l7ghb35v kjdc1dyq kmwttqpk srn514ro oxkhqvkx rl78xhln nch0832m cr00lzj9 rn8ck1ys s3jn8y49 icdlwmnq _aa9_ _a6hd" href="https://www.instagram.com/explore/tags/ceuxquirestent/?hl=fr" role="link" style="-webkit-tap-highlight-color: transparent; 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color: #262626; font-size: medium;"><br /></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #262626; font-size: medium;"><b>Deux salles, deux ambiances ! </b></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: georgia;"><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #262626;">On enchaîne avec le premier tome d'une série de mangas beaucoup plus légère : </span></span><span style="font-family: georgia; text-align: left;"><i>Les Vacances de Jésus & Bouddha. </i></span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhugwmWYroWWkoTgBAs8Y27fHhQ6nd5_UZk0NpoNtfBdWXBeFfVkZVk1ZLlF44a9J9NQxTJv6BMPmwstHyGHqaEzmXJ77fLTAwPw_87-5JgLDwz8JDaa9bWfA_UmnrX9Sj17Ltv0bK9kGK3F05DsOMUZIMUIZ6kyKb9oaHkxRez12Ek6QPnBnYzBnEw-Q/s3875/IMG_20221005_145311.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-size: medium;"><img border="0" data-original-height="3875" data-original-width="2810" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhugwmWYroWWkoTgBAs8Y27fHhQ6nd5_UZk0NpoNtfBdWXBeFfVkZVk1ZLlF44a9J9NQxTJv6BMPmwstHyGHqaEzmXJ77fLTAwPw_87-5JgLDwz8JDaa9bWfA_UmnrX9Sj17Ltv0bK9kGK3F05DsOMUZIMUIZ6kyKb9oaHkxRez12Ek6QPnBnYzBnEw-Q/w290-h400/IMG_20221005_145311.jpg" width="290" /></span></a></p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: georgia;"><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; color: #262626;">Hikaru Nakamura</span></div><span style="background-color: white; color: #262626;"><div style="text-align: justify;">Kurokawa, 2008</div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #262626;"><br /></span></div><span style="background-color: white; color: #262626;"><div style="text-align: justify;">Fatigués par le passage à l'an 2000 qui leur a donné beaucoup de travail, Jésus et Bouddha ont décidé de s'accorder des vacances 🌴 sur Terre.</div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #262626;"><br /></span></div><span style="background-color: white; color: #262626;"><div style="text-align: justify;">C'est donc en touristes qu'ils posent leurs valises au Japon, en ce début de 21ème siècle. Ils louent un appartement et s'immergent avec curiosité dans la foule des humains qu'ils ne connaissent que "vus du ciel".</div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #262626;"><br /></span></div><span style="background-color: white; color: #262626;"><div style="text-align: justify;">On suit donc leur quotidien, entre les aléas de la colocation, les rues animées, les festivals traditionnels japonais, le métro et la piscine.</div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #262626;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWcWKYaF4_ljPEp2PEKKD_LuQZNHWTO_Na1pKpw3JgDRRp3YgnyFkijLp6A9GAKtPJLFBPVeccX44EiHaDcPuzsOmIsPxtM90Y0R5UBuNtY1VmOvoFccKrJ6R0xQFpa9gEp2xLrmJr1VxgyCpuSE0CpzPZCaUcrSLd_a_PI_L6EhTOuyeyEvHHzQeMbQ/s3441/IMG_20221016_081932.jpg" style="clear: left; float: left; font-family: "Times New Roman"; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="2279" data-original-width="3441" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWcWKYaF4_ljPEp2PEKKD_LuQZNHWTO_Na1pKpw3JgDRRp3YgnyFkijLp6A9GAKtPJLFBPVeccX44EiHaDcPuzsOmIsPxtM90Y0R5UBuNtY1VmOvoFccKrJ6R0xQFpa9gEp2xLrmJr1VxgyCpuSE0CpzPZCaUcrSLd_a_PI_L6EhTOuyeyEvHHzQeMbQ/s320/IMG_20221016_081932.jpg" width="320" /></a><span style="color: #262626;"></span></div><span style="background-color: white; color: #262626;"><div style="text-align: justify;">Pas vraiment d'intrigue dans ce premier tome de la série, mais pour le coup, ce n'est pas gênant : voir Bouddha et Jésus aller de déconvenues en émerveillement tels deux étudiants paumés nous ravit déjà pleinement ! 😀</div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #262626;"><br /></span></div><span style="background-color: white; color: #262626;"><div style="text-align: justify;">Comme pouvaient le laisser présager son titre et sa couverture, les Vacances de Jésus et Bouddha est un manga comique, qui joue beaucoup sur les quiproquos entre les deux "figures divines" et les humains qu'ils croisent...</div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #262626;"><br /></span></div><span style="background-color: white; color: #262626;"><div style="text-align: justify;">Encore une découverte sympa faite grâce aux <a class="x1i10hfl xjbqb8w x6umtig x1b1mbwd xaqea5y xav7gou x9f619 x1ypdohk xt0psk2 xe8uvvx xdj266r x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r xexx8yu x4uap5 x18d9i69 xkhd6sd x16tdsg8 x1hl2dhg xggy1nq x1a2a7pz _aa9_ _a6hd" href="https://www.instagram.com/explore/tags/myst%C3%A9rieux%C3%A9tonnants/?hl=fr" role="link" style="-webkit-tap-highlight-color: transparent; border-color: initial; border-style: initial; border-width: 0px; box-sizing: border-box; cursor: pointer; display: inline; list-style: none; margin: 0px; outline: none; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-decoration-line: none; touch-action: manipulation;" tabindex="0">#mystérieuxétonnants</a> !</div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #262626;"><br /></span></div><span style="background-color: white; color: #262626;"><div style="text-align: justify;">Si le titre vous chiffonne, détendez-vous ! Toutes les religions sont respectées, d'ailleurs on n'en parle pas tant que ça ! Ici, les blagues ne sont jamais fondées sur le mépris du bouddhisme ou du christianisme. Au pire, si comme moi vous n'êtes pas trop calé sur la vie de Siddhartha et de Jésus, vous apprendrez deux ou trois trucs au passage !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsKBZH2S1w1xXH4Q2m1q4--dXHuYCb7DnjdL-ofFy1qnSPeZvwdk0QhTsD0tY6BgsKvaiz-UoW1vzbuTGVN5m2xhn3Q6gdT6FINSDxSVu0mpQXJM8CQH07J-DN7UwNU2Kk2AOCIUdcQKGspyUafvool1mZ8qH0Ran5IQJOZnR0HPMwBjZXfijqaANtoA/s4135/IMG_20221016_093010.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="4135" data-original-width="2787" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsKBZH2S1w1xXH4Q2m1q4--dXHuYCb7DnjdL-ofFy1qnSPeZvwdk0QhTsD0tY6BgsKvaiz-UoW1vzbuTGVN5m2xhn3Q6gdT6FINSDxSVu0mpQXJM8CQH07J-DN7UwNU2Kk2AOCIUdcQKGspyUafvool1mZ8qH0Ran5IQJOZnR0HPMwBjZXfijqaANtoA/w270-h400/IMG_20221016_093010.jpg" width="270" /></a></div><span style="color: #262626;"><br /></span></div></span><a class="x1i10hfl xjbqb8w x6umtig x1b1mbwd xaqea5y xav7gou x9f619 x1ypdohk xt0psk2 xe8uvvx xdj266r x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r xexx8yu x4uap5 x18d9i69 xkhd6sd x16tdsg8 x1hl2dhg xggy1nq x1a2a7pz _aa9_ _a6hd" href="https://www.instagram.com/explore/tags/manga/?hl=fr" role="link" style="-webkit-tap-highlight-color: transparent; background-color: white; border-color: initial; border-style: initial; border-width: 0px; box-sizing: border-box; cursor: pointer; display: inline; font-family: georgia; list-style: none; margin: 0px; outline: none; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-decoration-line: none; touch-action: manipulation;" tabindex="0">#manga</a><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: georgia;"> </span><a class="x1i10hfl xjbqb8w x6umtig x1b1mbwd xaqea5y xav7gou x9f619 x1ypdohk xt0psk2 xe8uvvx xdj266r x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r xexx8yu x4uap5 x18d9i69 xkhd6sd x16tdsg8 x1hl2dhg xggy1nq x1a2a7pz _aa9_ _a6hd" href="https://www.instagram.com/explore/tags/bookstagram/?hl=fr" role="link" style="-webkit-tap-highlight-color: transparent; background-color: white; border-color: initial; border-style: initial; border-width: 0px; box-sizing: border-box; cursor: pointer; display: inline; font-family: georgia; list-style: none; margin: 0px; outline: none; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-decoration-line: none; touch-action: manipulation;" tabindex="0">#bookstagram</a><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: georgia;"> </span><a class="x1i10hfl xjbqb8w x6umtig x1b1mbwd xaqea5y xav7gou x9f619 x1ypdohk xt0psk2 xe8uvvx xdj266r x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r xexx8yu x4uap5 x18d9i69 xkhd6sd x16tdsg8 x1hl2dhg xggy1nq x1a2a7pz _aa9_ _a6hd" href="https://www.instagram.com/explore/tags/leblogdej%C3%A9sus/?hl=fr" role="link" style="-webkit-tap-highlight-color: transparent; background-color: white; border-color: initial; border-style: initial; border-width: 0px; box-sizing: border-box; cursor: pointer; display: inline; font-family: georgia; list-style: none; margin: 0px; outline: none; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-decoration-line: none; touch-action: manipulation;" tabindex="0">#leblogdejésus</a><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: georgia;"> </span><a class="x1i10hfl xjbqb8w x6umtig x1b1mbwd xaqea5y xav7gou x9f619 x1ypdohk xt0psk2 xe8uvvx xdj266r x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r xexx8yu x4uap5 x18d9i69 xkhd6sd x16tdsg8 x1hl2dhg xggy1nq x1a2a7pz _aa9_ _a6hd" href="https://www.instagram.com/explore/tags/bouddhasmile/?hl=fr" role="link" style="-webkit-tap-highlight-color: transparent; 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padding: 0px; text-decoration-line: none; touch-action: manipulation;" tabindex="0">#hydrophobie</a><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: georgia;"> </span><a class="x1i10hfl xjbqb8w x6umtig x1b1mbwd xaqea5y xav7gou x9f619 x1ypdohk xt0psk2 xe8uvvx xdj266r x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r xexx8yu x4uap5 x18d9i69 xkhd6sd x16tdsg8 x1hl2dhg xggy1nq x1a2a7pz _aa9_ _a6hd" href="https://www.instagram.com/explore/tags/usbeketrika/?hl=fr" role="link" style="-webkit-tap-highlight-color: transparent; background-color: white; border-color: initial; border-style: initial; border-width: 0px; box-sizing: border-box; cursor: pointer; display: inline; font-family: georgia; list-style: none; margin: 0px; outline: none; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-decoration-line: none; touch-action: manipulation;" tabindex="0">#usbeketrika</a><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: georgia;"> </span><a class="x1i10hfl xjbqb8w x6umtig x1b1mbwd xaqea5y xav7gou x9f619 x1ypdohk xt0psk2 xe8uvvx xdj266r x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r xexx8yu x4uap5 x18d9i69 xkhd6sd x16tdsg8 x1hl2dhg xggy1nq x1a2a7pz _aa9_ _a6hd" href="https://www.instagram.com/explore/tags/japon/?hl=fr" role="link" style="-webkit-tap-highlight-color: transparent; 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text-decoration-line: none; touch-action: manipulation;" tabindex="0">#vinted</a><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: georgia;"> </span><a class="x1i10hfl xjbqb8w x6umtig x1b1mbwd xaqea5y xav7gou x9f619 x1ypdohk xt0psk2 xe8uvvx xdj266r x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r xexx8yu x4uap5 x18d9i69 xkhd6sd x16tdsg8 x1hl2dhg xggy1nq x1a2a7pz _aa9_ _a6hd" href="https://www.instagram.com/explore/tags/bouddhasmile/?hl=fr" role="link" style="-webkit-tap-highlight-color: transparent; background-color: white; border-color: initial; border-style: initial; border-width: 0px; box-sizing: border-box; cursor: pointer; display: inline; font-family: georgia; list-style: none; margin: 0px; outline: none; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-decoration-line: none; touch-action: manipulation;" tabindex="0">#bouddhasmile</a><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: georgia;"> </span><a class="x1i10hfl xjbqb8w x6umtig x1b1mbwd xaqea5y xav7gou x9f619 x1ypdohk xt0psk2 xe8uvvx xdj266r x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r xexx8yu x4uap5 x18d9i69 xkhd6sd x16tdsg8 x1hl2dhg xggy1nq x1a2a7pz _aa9_ _a6hd" href="https://www.instagram.com/explore/tags/kurokawa/?hl=fr" role="link" style="-webkit-tap-highlight-color: transparent; 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padding: 0px; text-decoration-line: none; touch-action: manipulation;" tabindex="0">#hikarunakamura</a><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: georgia;"> </span><a class="x1i10hfl xjbqb8w x6umtig x1b1mbwd xaqea5y xav7gou x9f619 x1ypdohk xt0psk2 xe8uvvx xdj266r x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r xexx8yu x4uap5 x18d9i69 xkhd6sd x16tdsg8 x1hl2dhg xggy1nq x1a2a7pz _aa9_ _a6hd" href="https://www.instagram.com/explore/tags/lesvacancesdejesusetbouddha/?hl=fr" role="link" style="-webkit-tap-highlight-color: transparent; background-color: white; border-color: initial; border-style: initial; border-width: 0px; box-sizing: border-box; cursor: pointer; display: inline; font-family: georgia; list-style: none; margin: 0px; outline: none; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-decoration-line: none; touch-action: manipulation;" tabindex="0">#lesvacancesdejesusetbouddha</a></span><p></p><div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgr7cQVnw-Gfn3NEpIqGGpGexCZZluaw4OcyT_DCFe1oV2VxtNZPXtcVG1-AS32UuWtZ0RcqM-HyWe8LPQsRKP4FmAq1Pvbt9lqcvkfGOcQwkZHkDMSATDJL2--EpzcAWjwbRz6G6u_fQ-1G6er3O8pQGVcMfQVWYM0_RxocIwsl8WSWl82QhyBXezO1Q/s4160/IMG_20221016_093050.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><img border="0" data-original-height="4160" data-original-width="3120" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgr7cQVnw-Gfn3NEpIqGGpGexCZZluaw4OcyT_DCFe1oV2VxtNZPXtcVG1-AS32UuWtZ0RcqM-HyWe8LPQsRKP4FmAq1Pvbt9lqcvkfGOcQwkZHkDMSATDJL2--EpzcAWjwbRz6G6u_fQ-1G6er3O8pQGVcMfQVWYM0_RxocIwsl8WSWl82QhyBXezO1Q/w300-h400/IMG_20221016_093050.jpg" width="300" /></span></a></div><div></div><div><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3805161440175681318.post-24761922600919696222022-09-24T20:52:00.001+02:002022-09-24T20:52:02.452+02:00[LECTURE] Découvertes du mois de septembre : Melinda / La ligne de courtoisie<p style="text-align: center;"><span style="color: #20124d;"><b><i>N'ayant pas beaucoup de temps en ce moment pour alimenter ce blog, je me résigne à tenter des publications plus courtes. </i></b></span><b style="color: #20124d;"><i>C'est un bon exercice, même si ce n'est vraiment pas mon préféré !</i></b></p><p style="text-align: center;"><b style="color: #20124d;"><i>Aujourd'hui, il sera question de deux livres publiés il y a dix ans (une BD et un roman) et découverts ces derniers jours. </i></b></p><p style="text-align: center;"><b style="color: #20124d;"></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b style="color: #20124d;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgn0sSgZS_OoE3euTV4sREZKdrG0LlQeRkEPMF30yP4A2h-B4nZHvbo4u249THHdsMM5pvyBjT28F3VOGkhmsx5nAW9wt_5OTS6_yQNRiLzsYJOiRvMokKAX62-Xv53V6UwYo2SaZiP2BOmdH6GCup-ofB1kamRQKH6Yn8bgr03OMyE8h-fvIJGIxUWEg/s515/297492290_10160223193429928_7713838674188326914_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="515" data-original-width="388" height="193" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgn0sSgZS_OoE3euTV4sREZKdrG0LlQeRkEPMF30yP4A2h-B4nZHvbo4u249THHdsMM5pvyBjT28F3VOGkhmsx5nAW9wt_5OTS6_yQNRiLzsYJOiRvMokKAX62-Xv53V6UwYo2SaZiP2BOmdH6GCup-ofB1kamRQKH6Yn8bgr03OMyE8h-fvIJGIxUWEg/w145-h193/297492290_10160223193429928_7713838674188326914_n.jpg" width="145" /></a></b></div><b style="color: #20124d;"><i><br /></i></b><p></p><p><span style="color: #cc0000;"><b><i>Melinda</i> - Halfbob (2012)</b></span> - Bande dessinée</p><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #262626;"><div style="text-align: justify;"><b>États Unis, début du XXe siècle</b>. A la mort de sa femme Melinda,<b> Théodore Johnson à acheté un cirque dont il est devenu le directeur.</b> Il peine à le faire vivre : entre la crise et le cinéma, les clowns et les lions en cage ne pèsent pas lourd.</div></span><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKOCpxmdmohEjgtUQ9hssNRC1l3ViHUaxyAI208QZ8OKsSmnkDXooBnEQxk9jWuICBL-3fLWQiraW-tJimsd-bKyZkQFCet0Xt0wzN6B9hzqnOiPxRUHpb0YeBe0i-K0o5SzZOs8BfCZ_aiAqamBfzkfd-erA3huHGpRFOI2XQQK83cGEPg1pxennQoQ/s3840/IMG_20220924_141208_231.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3840" data-original-width="3072" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKOCpxmdmohEjgtUQ9hssNRC1l3ViHUaxyAI208QZ8OKsSmnkDXooBnEQxk9jWuICBL-3fLWQiraW-tJimsd-bKyZkQFCet0Xt0wzN6B9hzqnOiPxRUHpb0YeBe0i-K0o5SzZOs8BfCZ_aiAqamBfzkfd-erA3huHGpRFOI2XQQK83cGEPg1pxennQoQ/s320/IMG_20220924_141208_231.jpg" width="256" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #262626; text-align: left;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #262626; text-align: left;">En proie à ses démons _l'alcool et sa culpabilité dans la mort de Melinda,<b> il aurait déjà sombré si son collaborateur Hans ne le tenait pas à bout de bras !</b></span></div><div><br style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif;" /><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #262626;">La vie suit son cours au rythme des roulottes, des surprises et des femmes à fausse barbe, jusqu'au jour où Théodore tombe sur Caleb et ses fascinantes crises de démence...</span></div><div><br /></div><div><div style="text-align: right;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitG7VMWmMTMFvrqqkXitZIFUXgDSmIiMYrTtxUMY9VJtyu9SNUzZHI8t4zHK4k7sYsjg4b-1SyMiy4B3kbZDUYXbPbUydWKiSTuvk3O1AZnPLBtiwMHf_M9C6VjjJKLDsTa0FiLAZKFXHwNg--8qW0rUw0IduFI8iKML3M960rBipscNEESUfqA_3Gpw/s3514/IMG_20220924_141910.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="2322" data-original-width="3514" height="211" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitG7VMWmMTMFvrqqkXitZIFUXgDSmIiMYrTtxUMY9VJtyu9SNUzZHI8t4zHK4k7sYsjg4b-1SyMiy4B3kbZDUYXbPbUydWKiSTuvk3O1AZnPLBtiwMHf_M9C6VjjJKLDsTa0FiLAZKFXHwNg--8qW0rUw0IduFI8iKML3M960rBipscNEESUfqA_3Gpw/s320/IMG_20220924_141910.jpg" width="320" /></a></div> <span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #262626; text-align: justify;"><b>Une BD très sympa, </b>au graphisme net et sans bavure, très courte... trop courte ! Je pensais que Melinda n'était que le premier tome d'une série, et apparemment non. <b>C'est dommage car tous les ingrédients d'une histoire à succès sont réunis : humour noir, émotion, monde du cirque wtf, fantastique, paranormal...</b> Mais dans une version trop light !</span><div style="text-align: justify;"><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #262626;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #262626;"><b><u>Public cible </u></b>: adultes ; les enfants peuvent lire cette BD qui ne contient pas d'images violentes à proprement parler, mais les représentations de l'alcool et de l'ivresse sont quand même assez nombreuses. </span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b style="color: #274e13; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; text-align: right;">Halfbob. <i>Melinda</i>. Éditions Poivre & Sel, 2012. 48 p. ISBN 9782875470102</b></div><div><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, Segoe UI, Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="color: #262626;"><span style="background-color: white;"><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, Segoe UI, Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="color: #262626;"><span style="background-color: white;"><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, Segoe UI, Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="color: #cc0000;"><span style="background-color: white;"><b><i>La ligne de courtoisie - Nicolas Fargues (2012) - Roman</i></b></span></span></div></div><div style="text-align: justify;"><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, Segoe UI, Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="color: #cc0000;"><span style="background-color: white;"><b><i><br /></i></b></span></span></div><div><div style="text-align: justify;"><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #262626;"><b>Tout plaquer et aller vivre à Pondichéry... </b>Voilà la solution que trouve un écrivain en perte de vitesse pour ne plus se faire piétiner par ses semblables. Qui sait, peut-être retrouvera-t-il l'inspiration, une fois posé à l'autre bout du monde ?</span></div><div style="text-align: justify;"><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="color: #262626;"><br /></span></div><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #262626;"><div style="text-align: justify;"><i>La Ligne de courtoisie </i>raconte d'abord les derniers jours à Paris de ce héros au destin ballotté par les conséquences de décisions prises pour plaire aux autres. Il est ensuite question de sa difficile installation en Inde.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCRHUUg3Ihnr_SsMA4os5Ljc8tTGberVpQMTel-vr8FYk4UCMWeZJFbNS2N0rPc2BFYYPkkKy5M0b85oZRxBOIts7pFx9Qbjx3qnvGtb0RGulN_hAqxYVxwdHK5OMzNiPq08gqYAjLMes6tBQiQanVAd8Xa3ETUNldTHBbubFvpIGWfFUgqthKv_x_KA/s4096/IMG_20220903_230605_586.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3072" data-original-width="4096" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCRHUUg3Ihnr_SsMA4os5Ljc8tTGberVpQMTel-vr8FYk4UCMWeZJFbNS2N0rPc2BFYYPkkKy5M0b85oZRxBOIts7pFx9Qbjx3qnvGtb0RGulN_hAqxYVxwdHK5OMzNiPq08gqYAjLMes6tBQiQanVAd8Xa3ETUNldTHBbubFvpIGWfFUgqthKv_x_KA/s320/IMG_20220903_230605_586.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span><div style="text-align: justify;"><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="color: #262626;"><br /></span></div><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #262626;"><div style="text-align: justify;">➕ <b>Les portraits des personnages sont d'une précision bluffante. </b>Nicolas Fargues est un fin observateur des hommes et sait fort bien retranscrire ces petits détails qui disent tant d'une personne. Son écriture est un modèle à suivre pour qui s'efforce de poser les bons mots sur ses pensées. <b>C'est du bonbon pour les yeux !</b></div></span><div style="text-align: justify;"><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="color: #262626;"><br /></span></div><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #262626;"><div style="text-align: justify;">➖ Petit bémol. On ne sait pas trop où on va, lorsqu'on lit ce livre. Comme le héros, d'ailleurs _et c'est sûrement fait exprès ! Mais je ne suis pas fan des histoires qui n'ont ni début, ni fin, ni fil rouge reliant les deux..</div></span><div style="text-align: justify;"><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="color: #262626;"><br /></span></div><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #262626;"><div style="text-align: justify;">➖ <b>On a l'impression que le héros se victimise et se lamente plus qu'autre chose. </b>Il se dit brimé par ses enfants, ignoré par son éditeur, floué par les propriétaires véreux... OK, mais quand va-t-il se décider à taper du poing sur la table ?</div></span><div style="text-align: justify;"><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="color: #262626;"><br /></span></div><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #262626;"><div style="text-align: justify;">➕ Heureusement, le réveil aura lieu, tardivement certes, mais<b> jubilatoire </b>malgré tout. </div></span><div style="text-align: justify;"><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="color: #262626;"><br /></span></div><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white;"><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #741b47;">A lire, au moins pour découvrir le style de l'auteur.</span></b></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #741b47;"><br /></span></b></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #741b47;"><b>Public cible : adultes </b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #741b47;"><b><br /></b></span></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #38761d;">Nicolas Fargues. <i>La ligne de courtoisie.</i> POL, 2012. 176 p. EAN 9782818014776 </span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #777777; text-align: left;"> </span></b></div></span></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3805161440175681318.post-68886287296164048222022-08-16T22:08:00.006+02:002022-08-16T22:32:55.520+02:00[TÉMA LA BIBLIOTHEQUE] La tête sous l'eau - Olivier Adam (2018)<p style="text-align: justify;"><span style="color: #073763;"><b><i>L'autre jour, nous nous sommes fait une frayeur, au collège. Un gosse de cinquième demi-pensionnaire s'est volatilisé juste avant la reprise des cours de l'après-midi. Il faut savoir qu'à ce moment de la journée, les assistants d'éducation guettent les allées et venues des petits et qu'il est impossible de sortir sans autorisation écrite. Vraiment, ça ne rigole pas. L'élève, qui est d'ailleurs connu pour son exemplarité, était au CDI lors de la pause du midi _soit juste avant l'évaporation, et il en était ressorti en même temps que les autres. Du coup, en le voyant noté absent lors de la première heure, j'ai craint d'avoir loupé quelque signe annonciateur d'un malaise. Je ne voyais que ça comme possibilité ! En fait, il était tout bonnement rentré chez lui, pour on ne sait quelle obscure raison. Par l'intermédiaire de ses copains, nous avons appris qu'il n'avait pas trop la pêche de jour-là, sans plus. </i></b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #073763;"><b><i>Depuis, il est revenu régulièrement au CDI, toujours calme et souriant ; bien des fois j'ai eu envie de lui demander ce qu'il lui avait pris, mais il m'a semblé que ce n'était jamais le bon moment, et que c'était intrusif. Piétiner les consciences avec de gros sabots n'est jamais productif ; il vaut mieux laisser venir, et accepter le fait que, parfois, on n'est pas le plus apte à recueillir la parole. </i></b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #073763;"><b></b></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="color: #073763;"><b><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/bl8O_E53JqQ" width="320" youtube-src-id="bl8O_E53JqQ"></iframe></b></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #073763;"><b></b></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="color: #073763;"><b><br /></b></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #073763;"><b><i>Quelques jours après son escapade, le psy-EN m'a demandé s'il était possible de proposer au gamin en question des BD et romans "sur la thématique du traumatisme". Je me suis prêtée à l'exercice de sans problème, parce que ça par contre, c'était dans mes cordes. </i></b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #073763;"><b><i>Très régulièrement, on se retrouve face à des enfants qui vivent des situations ultra-glauques sans qu'on puisse le deviner, parce qu'ils ont l'art de garder la face, et/ou parce que l'école est pour eux le seul moyen de couper avec la réalité. Cela donne le vertige de se dire qu'on doit commettre de nombreuses boulettes porcasses. </i></b></span></p><p style="text-align: justify;">Bref, c'est en faisant une recherche de livres dans ce contexte-là que je suis tombée sur le livre <i>La tête sous l'eau </i>d'Olivier Adam. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-BEb9LeEIr37ECl9HdcI2OOjSqAI0eJngCKe1YEEz133yfKJ0v0Y2Gitl7fRC5pDY1WFo5t3vktuiC7AWMR89KrnTSDUciZEZs4y6bZS4lCyArSh8-s6i3rp1vmSR8npTTiNhsZx4pY97ON4e-PkEAosukaWuRjif-VrumznvYnAVYBlo-GtJMnikbA/s3120/IMG_20220810_175544.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2637" data-original-width="3120" height="338" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-BEb9LeEIr37ECl9HdcI2OOjSqAI0eJngCKe1YEEz133yfKJ0v0Y2Gitl7fRC5pDY1WFo5t3vktuiC7AWMR89KrnTSDUciZEZs4y6bZS4lCyArSh8-s6i3rp1vmSR8npTTiNhsZx4pY97ON4e-PkEAosukaWuRjif-VrumznvYnAVYBlo-GtJMnikbA/w400-h338/IMG_20220810_175544.jpg" width="400" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;"><b style="color: #cc0000;">L'histoire</b></p><p style="text-align: justify;">Une famille de Parisiens déménage à <b>Saint-Malo,</b> s'adaptant ainsi au projet professionnel du <b>père, journaliste et écrivain </b>à ses heures. Ils sont quatre : les deux parents, et leurs deux enfants, âgés de quinze et dix-sept ans, ou dans ces eaux-là. Les adultes sont ravis de quitter le tumulte de la capitale pour le bord de mer, ou du moins jouent le jeu, mais pour <b>Léa, la fille aînée, c'est très compliqué. </b>Elle laisse derrière elle toute sa vie sociale ; la ruralité ne lui correspond pas... Elle se met à tirer la gueule H24. Quant à son frère <b>Antoine,</b> il s'en fiche un peu : <b>être un geek asocial </b>en Île-de-France ou en Bretagne, c'est bien pareil. </p><p style="text-align: justify;"><b>Un soir, Léa disparaît, </b>comme aspirée dans la foule du festival auquel elle assistait. <b>Elle va être recherchée pendant de longs mois, plongeant sa famille dans l'angoisse et la stupeur</b>. Chacun va gérer la situation comme il peut : la mère va se barrer avec son amant, le père va tomber dans l'alcool et la dépression, le fils va lâcher le programme de seconde pour se réfugier dans le surf, un sport qu'il ne connaît pas du tout et dans lequel il ne semble pas avoir d'aptitudes particulières. </p><p style="text-align: justify;"><b>Après quelques mois d'attente, Léa est retrouvée, en apparence saine et sauve.</b> En apparence seulement. <b>La jeune fille a été séquestrée et maltraitée</b> pendant des jours, ce qui l'a brisée de l'intérieur. Ses proches ne savent comment s'y prendre pour rétablir un lien digne de ce nom avec elle, car son mutisme, son regard vide et ses crises de panique les désarçonnent complètement. Médecins et psys recommandent de laisser faire le temps, mais tant qu'elle ne parle pas, l'enquête ne peut avancer et son agresseur est toujours dans la nature. </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #990000; font-size: large;">Attention SPOILER, des moments-clés du livre vont être dévoilés dans les paragraphes suivants. </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhef31JFcuUPJTkZvRLeWpUgzg5tGzpZYDuWfiKuc0J8_G0wm_JJvf2F9grH7Pdik4lgtL6srEYmFpb9v3hpuQfdmqORXyyO89cgCPCPdTpm9_7CRNoZ7ZS9PLNCITuVZVt5BSobOFzj_EpVVzFF1VmgI3GAg2R4fLWNTHS1fb2s47z8IKL_NMsFZCBhA/s676/Stop.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="373" data-original-width="676" height="221" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhef31JFcuUPJTkZvRLeWpUgzg5tGzpZYDuWfiKuc0J8_G0wm_JJvf2F9grH7Pdik4lgtL6srEYmFpb9v3hpuQfdmqORXyyO89cgCPCPdTpm9_7CRNoZ7ZS9PLNCITuVZVt5BSobOFzj_EpVVzFF1VmgI3GAg2R4fLWNTHS1fb2s47z8IKL_NMsFZCBhA/w400-h221/Stop.jpg" width="400" /></a></div><p style="text-align: justify;">En regardant tous ces personnages déprimés et à bout de nerfs s'écharper, culpabiliser, attendre, faire leur introspection, chercher des solutions... je me suis dit que <i>La tête sous l'eau </i>pouvait faire un bon <b>Larme de Rasoir, </b>et même concourir pour les <b>Prozac d'Or </b>! </p><p style="text-align: justify;"><b>Mais non, on va plutôt le classer dans <span style="color: #ffa400;">Téma la bibliothèque</span>, pour les raisons qui suivent... </b></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;"><b>Ah mais c'est celui-làààà ! </b></span></p><p style="text-align: justify;">Milieu-fin du roman. Après un gros travail effectué avec la psy, sa copine et son frère, Léa a réussi à pousser la porte du commissariat pour dénoncer son agresseur. Elle leur raconte tout ce qu'elle a vécu entre la soirée du festival et sa libération, et donne aux policiers assez d'éléments pour qu'ils puissent faire un portrait robot. Bien que ces informations soient confidentielles _ même les parents et le frère n'ont aucune idée de ce qui s'est dit pendant l'entretien de Léa avec les flics_, la fuite ne peut être évitée et tout est déballé en long et en large dans la presse locale. </p><p style="text-align: justify;">Antoine est au lycée ce jour-là, et un sous-entendu qui lui est fait en classe à propos de sa soeur lui fait péter un câble.<b> Il quitte le cours comme un gros schlag qu'il n'est pas, et va se planquer au CDI.</b> Riche idée ! </p><p style="text-align: justify;">A ce moment du récit, chacun pourra apprécier le portrait très peu élogieux qui est fait de la prof doc de l'établissement malouin. Bizarrement, il a tout de suite suscité chez moi un air de déjà lu... </p><p style="text-align: justify;">Mais où donc était-ce ? </p><p style="text-align: justify;">Ah, ça me revient ! Bien sûr !! <b>C'est celui-là, le "fameux" roman d'Olivier Adam</b> qui a fait si grand bruit dans la communauté des profs docs il y a quelques mois, au point d'être boycotté dans certains centres de documentation !! Je n'avais pas fait le lien entre <i>La tête sous l'eau </i>et cette affaire jusqu'à la lecture de la page 153. </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsc8PVAA8X0KEPYC8Q3RdhQH1waDLfMWXVR2zp9FEbIy_Y9SwBOt-e28-Ycmb_gvFC0FL-dgmWB5WHjSzgJF2FjeUxy415y76TgnOeZgqBuEOkMMZ0x--nq1_stxw1Ohmey8xQrktK6ekO5OC8dXxe8gEasAEY-X9DOWunC8pkQXE0P-IMCYucL7qiGQ/s4138/IMG_20220816_193745.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="4138" data-original-width="2632" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsc8PVAA8X0KEPYC8Q3RdhQH1waDLfMWXVR2zp9FEbIy_Y9SwBOt-e28-Ycmb_gvFC0FL-dgmWB5WHjSzgJF2FjeUxy415y76TgnOeZgqBuEOkMMZ0x--nq1_stxw1Ohmey8xQrktK6ekO5OC8dXxe8gEasAEY-X9DOWunC8pkQXE0P-IMCYucL7qiGQ/w408-h640/IMG_20220816_193745.jpg" width="408" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="text-align: justify;">Ok, ça pique un peu. Mais n'oublions pas que l'auteur a posé comme narrateur un adolescent de quinze ans... par définition pas indulgent avec les représentants de l'autorité, quels qu'ils soient. D'ailleurs, même si on en a moins parlé, le CPE prend sa race, lui aussi, sur la page précédente.</span></td></tr></tbody></table><p style="text-align: center;">Olivier Adam aurait pu aller bien plus loin dans le cliché et tailler le système plus violemment. </p><p style="text-align: center;"><b><i style="color: #38761d; text-align: justify;">"Je passe devant l'infirmerie </i><span style="text-align: justify;">fermée puisqu'on n'est pas mardi matin de 9h à 10h30<span style="color: #38761d;"> </span></span><i style="color: #38761d; text-align: justify;">et continue jusqu'au CDI </i><span style="text-align: justify;">faute de mieux</span><i style="text-align: justify;">.</i><span style="text-align: justify;"> </span><i style="color: #38761d; text-align: justify;">La documentaliste me laisse m'asseoir sans poser de question </i><span style="text-align: justify;">car elle dort vu qu'elle n'a rien à faire cette feignasse</span><i style="text-align: justify;">.</i><i style="color: #38761d; text-align: justify;"> C'est une grosse femme triste et sans âge, qu'on imagine sans vie, avec sa vieille maman </i><span style="text-align: justify;">retraitée de l'EN et qu'on prend pour sa petite sœur</span><i style="color: #38761d; text-align: justify;">, ses livres </i><span style="text-align: justify;">de la Comtesse de Ségur en journée et Harlequin le soir </span><i style="color: #38761d; text-align: justify;">et ses chats </i><span style="text-align: justify;">qui cannent un par un depuis qu'elle a investi dans une voiture sans permis</span><i style="text-align: justify;">,</i><i style="color: #38761d; text-align: justify;"> sans doute à tort. </i><span style="text-align: justify;">Ah, Antoine reconnaît qu'il est en proie à quelques idées reçues, tout n'est pas perdu. Quelle maturité ce gosse. <i style="color: #38761d;">Le seul truc qui la gêne, c'est le bruit</i><i> </i>qui la réveille en sursaut, après quoi elle se transforme en dragon et te mange.<span style="color: #38761d;"> </span><i style="color: #38761d;">Tant qu'on ferme sa gueule et qu'on reste bien sagement à sa table à lire ou devant l'ordinateur </i>à se branler discrètement<span style="color: #38761d;">, </span><i style="color: #38761d;">elle ne moufte pas " </i>car elle filme. </span></b></p><p style="text-align: center;">Vous voyez bien qu'il n'est pas si méchant !</p><p style="text-align: justify;">Même si j'ai tendance à provoquer les collègues en disant qu'il n'y a jamais que la vérité qui blesse, je comprends les réactions outrées : le seul point du portrait qui m'ait fait tiquer se situe quelques pages plus loin, où il est dit que la documentaliste sent la transpiration et le déo bon marché. La raison à cela est claire : voilà plus de dix ans que je travaille avec des collégiens, et voilà plus de dix ans que je m'entends dire que je pue.. Ce qui n'est pas foncièrement faux, mais que voulez-vous, notre odeur corporelle est une des multiples facettes de notre identité. </p><p style="text-align: justify;">Bref, il est légitime de se sentir vexé par ces quelques tournures, quand on enchaîne les semaines à s'investir sur tous les tableaux (EMI, lecture, gestion documentaire, ouverture culturelle...) pour finalement constater dans un roman grand public _et à succès, je pense_ que l'image du métier est toujours aussi désuète. L'eau va glisser sur l'un et s'infiltrer en l'autre, en fonction de son parcours. </p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpOrLMBYmx_3j_bPe5GWVY_9kWAB586XTS9pK2E6Wr2Ne1i4RRa8DuTAfh5KrdFTkasdnmnQ0fYLh00k-jQqfMURSd27ZavZ-5ncsNyVNQAyNx5yoLEx2WmQVv017DZM6SL1-2YgsFTuPlcB9CbPYVQCjFF6za3Nyb1FfPcz35zdoxo2vo4lp_BRDkXQ/s300/JauntyImpartialKinkajou-max-1mb.gif" style="clear: left; float: left; font-weight: 700; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="230" data-original-width="300" height="230" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpOrLMBYmx_3j_bPe5GWVY_9kWAB586XTS9pK2E6Wr2Ne1i4RRa8DuTAfh5KrdFTkasdnmnQ0fYLh00k-jQqfMURSd27ZavZ-5ncsNyVNQAyNx5yoLEx2WmQVv017DZM6SL1-2YgsFTuPlcB9CbPYVQCjFF6za3Nyb1FfPcz35zdoxo2vo4lp_BRDkXQ/s1600/JauntyImpartialKinkajou-max-1mb.gif" width="300" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;"><b>Le kiosque presse de l'horreur</b></span></p><p style="text-align: justify;">Abordons rapidement le lieu CDI. Identifié par le jeune Antoine comme un lieu-refuge, il ne remplit vraiment ce rôle-là dans <i>La tête sous l'eau</i> ; en revanche, il répond parfaitement à sa vocation d'accès à l'information d'actualité, à travers la presse nationale et régionale notamment. Le centre de documentation est une sorte de zone mixte entre le cocon protecteur du lycée et la dure réalité du monde extérieur. Le héros en ressort l'estomac allégé (puisqu'il gerbe sur les journaux, ooooh comme cette situation me parle !), mais l'esprit enrichi de nouvelles connaissances. Des connaissances dont ils se serait bien passé, je vous le concède... mais auxquelles il allait devoir faire face dans tous les cas. </p><p style="text-align: justify;">Toujours est-il que les révélations électrochoc vont engendrer chez lui un raz-de-marée de colère ; sa détermination renouvelée va se diriger vers les méandres du darknet, cette zone de non droit qu'il n'avait pas encore explorée jusque là. Comme quoi, la documentaliste a beau être ce qu'elle est, son boulot de mise à disposition de l'info est un vrai catalyseur de l'action, un maillon de la chaîne qui conduira à l'agresseur de Léa. Bref, c'est grâce à la prof doc que le livre finit bien, ni plus ni moins ! </p><p style="text-align: justify;"><b><span style="color: #cc0000;">C'est pas ça qu'on appelle un page-turner ? </span></b></p><p style="text-align: justify;">Passées les considérations propres au CDI, revenons sur l'impression générale que cette lecture me laisse ; <b>elle est plutôt positive ! </b></p><p style="text-align: justify;">Voilà bien longtemps que je n'avais pas plié un livre en une seule journée, même en vacances ; pourtant ce fut le cas avec ce roman d'Olivier Adam. Cet écrivain _que je ne connaissais que de nom jusqu'alors, a l'art de tenir son public en haleine, y compris lorsque l'issue de événements racontés est un peu (beaucoup) prévisible. </p><p style="text-align: justify;">Cela vient sans doute du fait que les jeunes personnages racontent leur histoire à hauteur d'enfants, si l'on peut dire, avec leurs mots ; l<b>'enchevêtrement du récit d'Antoine et des lettres teintées de mystère écrites par Léa avant sa disparition </b>nous mettent en position d'enquêteur ; pour nous aussi, le puzzle ce reconstitue peu à peu. J'ai toujours été très fan de ces procédés de malins et des textes à plusieurs voix ! La sensibilité des personnages enfants et la fragilité des adultes est traitée en profondeur ; la figure de Jeff (l'oncle hyper bien intentionné mais gravement irresponsable) ne doit pas être très courante en littérature car pour ma part je ne pourrais en citer d'équivalent. Ou alors je lis pas les bons trucs, ce qui est possible aussi. </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKLMj74rAib6bKs_eDuMKZAU0wGjzTRkVJ3nWtxIXsQn_mrbfv-_qjyYx9OsXFeYIy79SN66AybQHJBZShq0ji_YuJJ8n_RRPse0K6VC5peUO-J8onu8TfQoNyRJHolVG52S7Xzb1MJWZQUJT7l1x8L-LgSuAAvdlD-ziFXV7UKQ6GtMzAsJDT7vjvQA/s4608/P1000281.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="3456" data-original-width="4608" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKLMj74rAib6bKs_eDuMKZAU0wGjzTRkVJ3nWtxIXsQn_mrbfv-_qjyYx9OsXFeYIy79SN66AybQHJBZShq0ji_YuJJ8n_RRPse0K6VC5peUO-J8onu8TfQoNyRJHolVG52S7Xzb1MJWZQUJT7l1x8L-LgSuAAvdlD-ziFXV7UKQ6GtMzAsJDT7vjvQA/w400-h300/P1000281.JPG" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">"Le Gué de l'âne" Saint-Germain du Salembre.<br />Et : non, ça n'a rien à voir avec le sujet. </td></tr></tbody></table><p style="text-align: justify;">Si je voulais faire ma chieuse, je dirais qu'en fin d'ouvrage, les événements s'enchaînent un peu rapidement et on a l'impression que toutes les ramifications ne sont pas exploitées à fond : la codétenue de Léa, la circulation des vidéos sur Internet, le mobile de l'agresseur... Après, ce sont des choix de l'auteur, il n'est pas prévu de les remettre en question. Pas mal de critiques parcourues sur Internet font état d'un roman qui emprunte beaucoup à ceux déjà écrits par Olivier Adam, mais comme je n'en ai lu aucun, je ne le ressens pas. </p><p style="text-align: justify;">Etant donné les thématiques abordées et la prévalence de jeunes personnages, je dirais que <i>La tête sous l'eau </i>parlera particulièrement aux collégiens (4°-3°) et lycéens ; mais ce n'est pas un livre exclusivement réservé à la jeunesse. A découvrir, donc ! </p><p style="text-align: justify;"><b><span style="color: #38761d;">Olivier ADAM. <i>La tête sous l'eau.</i> Robert Laffont. Coll. R. 218 p. ISBN 978-2-221-21517-3</span></b></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3805161440175681318.post-83816325070962601272022-08-10T21:59:00.002+02:002022-08-10T22:06:43.686+02:00[COMICS] Shirtless Bear Fighter - Jody LeHeup ; Sebastian Girner ; Nil Vendrell (2017)<p style="text-align: justify;"><span style="color: #073763;"><b><br />"Je vais accélérer un peu la cassette vidéo car cette partie du film n'est pas faite pour vous!", nous prévient notre instit de grande section de maternelle, qui a entrepris de faire de <i>L'Ours </i>de Jean-Jacques Annaud notre prochain sujet d'étude. </b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #073763;"><b>Comme c'est gentil de sa part de se souvenir de notre sensibilité, alors qu'on a vu d'entrée de jeu et sans le moindre avertissement la maman ourse se faire mortellement aplatir la tête par une énorme pierre, laissant son petit dans une détresse communicative. </b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #073763;"><b></b></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="color: #073763;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicWolAlPjH3YGIxYuzm2ScXxpi8yu0hmyL2Ch7VuOE4KK08ci22Ob8FsWgQ5FxpQ3fQZGIouEfXD2eghm70vGy1MOAfN-1BdP-fktFle2NzIg4Ty_GeD6y3q6MJJwXYinS-eed9oLUwgxPVK0m8x6iJyYl1rw11_ndeUywdsNuYorq1HgYAsZdNbt1zA/s1600/1469193.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1128" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicWolAlPjH3YGIxYuzm2ScXxpi8yu0hmyL2Ch7VuOE4KK08ci22Ob8FsWgQ5FxpQ3fQZGIouEfXD2eghm70vGy1MOAfN-1BdP-fktFle2NzIg4Ty_GeD6y3q6MJJwXYinS-eed9oLUwgxPVK0m8x6iJyYl1rw11_ndeUywdsNuYorq1HgYAsZdNbt1zA/s320/1469193.jpg" width="226" /></a></b></span></div><p></p><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #073763;"><b>La fonction "avance rapide" n'est malheureusement pas très performante sur le magnétoscope de l'école. Malgré les deux rangées de fourmis rouges qui barrent l'écran et la vitesse de défilement des images, on voit parfaitement un chien se rompre le cou sur un rocher en laissant une trace de sang sur son passage, puis un autre, les tripes à l'air.</b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #073763;"><b>Je crois bien que ces images qui me sont restées en mémoire correspondent à une scène de chasse plutôt importante dans l'histoire, mais je ne saurais en dire plus. Ce grand moment de cinéma m'a laissé une impression tellement dégueu qu'aujourd'hui encore, je n'arrive pas à me remotiver pour regarder <i>L'Ours </i>au calme, en mode adulte. Pourtant je sais que ce film, qui met en scène l'adoption progressive d'un ourson orphelin par un grand ours solitaire, est un classique à connaître, qu'il est super intéressant, et qu'il est sur Netflix. </b></span></p><p style="text-align: justify;"><span>Heureusement, d'autres fictions nous permettent de traiter les rapports houleux de l'homme avec la nature (et avec les ours) de façon un peu moins stressante ; c'est le cas la BD <i>Shirtless Bear Fighter, </i>publiée en 2017 par un groupe d'artistes composé notamment de Jody LeHeup, Sebastian Girner et Nil Vandrell. <b> </b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="color: #cc0000;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiq2rVj1FGK9jruNW3Wfr573j_a6tMLaGkmRrX73JXjHXyvzjiYo7lJ20v-ILolEJRQwmO7Kh8okMaB9JphqchHHv2zHqFgDnKbJohH3zScCaoN1MJa11YrhV0DT1l8SaiIQZ3juzhmI6xnL8tBtSPg3l5xsbFVnAJJJ23za4aYblyiM2PrA6CCMevkhQ/s4132/IMG_20220808_191655.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2951" data-original-width="4132" height="286" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiq2rVj1FGK9jruNW3Wfr573j_a6tMLaGkmRrX73JXjHXyvzjiYo7lJ20v-ILolEJRQwmO7Kh8okMaB9JphqchHHv2zHqFgDnKbJohH3zScCaoN1MJa11YrhV0DT1l8SaiIQZ3juzhmI6xnL8tBtSPg3l5xsbFVnAJJJ23za4aYblyiM2PrA6CCMevkhQ/w400-h286/IMG_20220808_191655.jpg" width="400" /></a></span></div><span style="color: #cc0000;"><br /></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;"><b>L'histoire </b></span></p><p style="text-align: justify;">Rien ne va plus dans la Grande Ville : <b>des ours possédés envahissent les rues, détruisant tout sur leur passage. </b>La police est complètement impuissante face à cette situation inédite. Heureusement, l'agent <b>Burke</b> dirige les opérations ; le vieux flic expérimenté a une bonne connaissance du terrain.<b> Il sait que le seul homme capable de mettre fin au carnage s'appelle Shirtless Bear Fighter</b> (en français : "le Cogneur d'Ours Torse Nu"), et qu'il vit seul dans la forêt. Accompagné de Suzie Silva, son acolyte débutante, il part à sa rencontre pour lui demander de l'aide. </p><p style="text-align: justify;"><b>Le Cogneur d'Ours Torse Nu</b> (on va faire comme tout le monde : on va l'appeler "Cogneur") refuse avant de se raviser. Il faut dire que, pour ce colosse recueilli et élevé par des ours avant d'être amené à s'en éloigner suite à un événement tragique qu'on ne spoilera point, la mission prend des airs de dilemme. </p><p style="text-align: center;"><b><span style="color: #cc0000; font-size: large;">Attention, à partie de là, des moments importants de l'intrigue peuvent être dévoilés.</span></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg69lc4RKUt3LKzUxFFbkDZ_gk6poL6MEPCJ5U-3OjL6XLgE3QB9qEPpOJqeVyE9hxFUtHBs_sqoJJhT1PZ1xY5YKqzM4FRl0s0juFv_VTr3K1QtKwqo_MVk5oJvhWFhSyo9Cm66alVllWSw5WAZZSnmizVGhvGY7amm5LBIq1ROrNSs35epVDcytnSOA/s676/Stop.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="373" data-original-width="676" height="221" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg69lc4RKUt3LKzUxFFbkDZ_gk6poL6MEPCJ5U-3OjL6XLgE3QB9qEPpOJqeVyE9hxFUtHBs_sqoJJhT1PZ1xY5YKqzM4FRl0s0juFv_VTr3K1QtKwqo_MVk5oJvhWFhSyo9Cm66alVllWSw5WAZZSnmizVGhvGY7amm5LBIq1ROrNSs35epVDcytnSOA/w400-h221/Stop.jpg" width="400" /></a></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Désormais, l'homme-ours vit reclus dans un chalet, tourne aux pancakes au sirop d'érable et veille sur une forêt qu'il ne quitte jamais. </b>Et Dieu sait qu'elle a besoin d'être protégée, menacée qu'elle est par ses hordes d'ouvriers armés de tronçonneuses, toujours prêts à débiter des arbres pour le compte de leur patron, le bien nommé Jaxson Bûcheron. </div><div style="text-align: justify;"><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcK7QRzhQZKypW2U6rTffXoLUtQCmdkx32qEAxSopXAJYk43mh3TVlKVqpXvD8bP1jk3GNQWfItIBiuUSmeOWi6ofpb0V9_pkibR1dH-1e0x8PzAZkGjeYsS7bKQWMsnsOA_Wl_eaysl_bVf-Vmwk4mjPk5SX5Pu8v9D9hJB0wMjiyTo83v4WZouggUQ/s3651/IMG_20220810_083235(1).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3651" data-original-width="2762" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcK7QRzhQZKypW2U6rTffXoLUtQCmdkx32qEAxSopXAJYk43mh3TVlKVqpXvD8bP1jk3GNQWfItIBiuUSmeOWi6ofpb0V9_pkibR1dH-1e0x8PzAZkGjeYsS7bKQWMsnsOA_Wl_eaysl_bVf-Vmwk4mjPk5SX5Pu8v9D9hJB0wMjiyTo83v4WZouggUQ/s320/IMG_20220810_083235(1).jpg" width="242" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Retenez bien sa tête ! <b>Bûcheron est LE grand méchant de la BD</b> ; tous les ennemis déclarés et les nombreux traitres que Cogneur va croiser ne sont que des victimes de ce manipulateur. L'industriel n'a qu'une idée en tête : faire croître Cajol'Fesse, son usine de PQ. Pour arriver à ses fins, il a besoin d'avoir la mainmise sur toute la forêt ; cela implique d'une part de soudoyer les ours pour les avoir dans la poche, d'autre part, d'éloigner le gardien des lieux. Cogneur, donc. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Aussi, lorsque le héros fait décoller son avion-ours à la demande de Burke pour se rendre en ville et dégommer les ours qui terrorisent la population, il ne sait pas encore qu'il est en train de tomber dans un piège comparable à une toile d'araignée. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXXmlu8wuaAkm6Ku9RQRXUW5OV_PXhEkTKsGqJGd83iazpr0sWKv4rFsFrG-zCljZum9f2fyw9qR-piCOXvrxGp2rQ5Pbecin2ZqGVLF49bN_ac4MQW4RsulIbJdRmG5qTdiSY30_uoX-zgjW44-0O_jhoJ1xC1-7CQnr9Dmps97AMaQy1Kc-gq7i86g/s3509/IMG_20220810_212010.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3046" data-original-width="3509" height="278" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXXmlu8wuaAkm6Ku9RQRXUW5OV_PXhEkTKsGqJGd83iazpr0sWKv4rFsFrG-zCljZum9f2fyw9qR-piCOXvrxGp2rQ5Pbecin2ZqGVLF49bN_ac4MQW4RsulIbJdRmG5qTdiSY30_uoX-zgjW44-0O_jhoJ1xC1-7CQnr9Dmps97AMaQy1Kc-gq7i86g/s320/IMG_20220810_212010.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b style="color: #cc0000;"><br /></b></div><div style="text-align: justify;"><b style="color: #cc0000;">On ne choisit pas sa famille ! </b></div><p style="text-align: justify;">Mais pourquoi Cogneur boxe-t-il les ours aussi vigoureusement, alors qu'il les connaît mieux que personne, et qu'il semble en parfaite harmonie avec la nature ?</p><p style="text-align: justify;">Tout simplement parce que, même <b>si Maman et Papa Ours l'ont toujours logé à la même enseigne que son Frère Ours, il reste différent des autres membres de sa famille d'adoption </b>: c'est un homme, et pas un ours. Sa force incroyable attise la jalousie de son frère, qui voit en lui un improbable rival ; et lorsqu'il doit un jour choisir entre ses semblable et sa tribu, sa situation se complique. La crise identitaire qui couvait lui saute à la tête et éclabousse son entourage. S'ensuit une double trahison : son père l'exclut pour ménager la chèvre et le chou, tandis que Frère Ours pactise avec Bûcheron pour l'éliminer définitivement. L'histoire de ce Samson des temps modernes _mettre un t-shirt le dépouille de toutes ses aptitudes physiques_ pourrait être déchirante, si le comique ne dominait pas l'ensemble ! </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0kGPKHU5E8VLtrymMmN9KQcGhl-aF4p_6WPRGlt0iaB-KocnlJj5qh6ZP6aCXmc-xhGN2hqnUBWTcEWtmTI6AqZ7_BsxPyftDv1Q6nDmaA8BmW19UEr0OFdRjR-ldf-l4EOPQytP8sKgxgxeKiNoo-5bkXj_GriwDJSuGnn_5MtegMEuhyvzUScVeKg/s4160/IMG_20220810_212109(1).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2556" data-original-width="4160" height="246" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0kGPKHU5E8VLtrymMmN9KQcGhl-aF4p_6WPRGlt0iaB-KocnlJj5qh6ZP6aCXmc-xhGN2hqnUBWTcEWtmTI6AqZ7_BsxPyftDv1Q6nDmaA8BmW19UEr0OFdRjR-ldf-l4EOPQytP8sKgxgxeKiNoo-5bkXj_GriwDJSuGnn_5MtegMEuhyvzUScVeKg/w400-h246/IMG_20220810_212109(1).jpg" width="400" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="color: #38761d; font-size: large;"><b>C'est bon, vous pouvez revenir !</b></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpmqwDnW97_fd-IKlti1VbUkrDM7YyJyqMoYorgHiLpCyMHOlBkN33wfECHUc4B9CrbnOw80fDPF6Jh2iYEd9eLsPtP0GsWsgtp90z20xdTeDOgJLR0UdOdCh6OnSxh6lZLnDc2hUNh-liL8MJ8IbZH4fY4QV7KOr5WNpqN2yWVSTtWVQEWKf_8AqgCg/s298/feu%20vert.jpg"><img border="0" data-original-height="298" data-original-width="169" height="298" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpmqwDnW97_fd-IKlti1VbUkrDM7YyJyqMoYorgHiLpCyMHOlBkN33wfECHUc4B9CrbnOw80fDPF6Jh2iYEd9eLsPtP0GsWsgtp90z20xdTeDOgJLR0UdOdCh6OnSxh6lZLnDc2hUNh-liL8MJ8IbZH4fY4QV7KOr5WNpqN2yWVSTtWVQEWKf_8AqgCg/s1600/feu%20vert.jpg" width="169" /></a></div><br /></div><p style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;"><b>Une lecture détente comme on les aime (ou pas)</b></span></p><p style="text-align: justify;"><b><i>Shirtless Bear Fighter </i>est une BD toute en couleurs vives, où les aventures s'enchaînent au rythme des patates balancées par le héros.</b> On se croirait un peu dans ces films de série B du dimanche après-midi, qui nous servent de fond sonore, dont on se moque à cause des personnages bien stéréotypés, mais dont on a quand même envie de connaître le dénouement ! Ici, l'album fonctionne, car les auteurs ont eu la bonne idée de ne pas se prendre au sérieux : il jouent avec les codes du cinéma d'action, justement, pour mieux nous faire rire. </p><p style="text-align: justify;">On retrouvera quelques unes des figures et motifs typiques du genre : </p><p style="text-align: justify;"></p><ul><li>le <span style="color: #ffa400;"><b>héros torturé à gros bras</b></span>, à la Chuck Norris</li></ul><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8fMz2AZPGHuzDRUrmbTO22QmorRRI9AZWBjgUmnfE72TunlVv-ZZx6VnPExQOn7U86PqaF5IJmUbdipKtK4RiBo1LrGwLObznbH89WXfXGX_P9Z4rPX5HX9BCojo_ckuPioLaz7dTByGYdHppgIKRA894iXTocSnvbM5-nbLMju4FTWi8rrRpdUeqJA/s1080/IMG_20220808_212407_100.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="771" data-original-width="1080" height="228" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8fMz2AZPGHuzDRUrmbTO22QmorRRI9AZWBjgUmnfE72TunlVv-ZZx6VnPExQOn7U86PqaF5IJmUbdipKtK4RiBo1LrGwLObznbH89WXfXGX_P9Z4rPX5HX9BCojo_ckuPioLaz7dTByGYdHppgIKRA894iXTocSnvbM5-nbLMju4FTWi8rrRpdUeqJA/s320/IMG_20220808_212407_100.jpg" width="320" /></a></div><ul><li>le <span style="color: #ffa400;"><b>super méchant,</b></span> qu'on a déjà vu</li></ul><ul><li>un<b><span style="color: #ffa400;"> savant fou</span></b>, ou un magicien</li></ul><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3L_Yi9DtCR3uFCZRb3JNi7EBsagdAAdEwg9TeHnazNfIzgmA9J78YxGEz_1LWydw_Hc2KgJyY184jPNAYZA1pOOkgO-rb6zFeHWXWWuSA5rQenaDwPH_y98lqICthWko41tN2rTNYjWnnV9HSn9ec9d7pKdlnJLxy_HcGQZJ-FpbSwIhunwaptLiCyw/s1080/IMG_20220808_212407_044.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="771" data-original-width="1080" height="228" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3L_Yi9DtCR3uFCZRb3JNi7EBsagdAAdEwg9TeHnazNfIzgmA9J78YxGEz_1LWydw_Hc2KgJyY184jPNAYZA1pOOkgO-rb6zFeHWXWWuSA5rQenaDwPH_y98lqICthWko41tN2rTNYjWnnV9HSn9ec9d7pKdlnJLxy_HcGQZJ-FpbSwIhunwaptLiCyw/s320/IMG_20220808_212407_044.jpg" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><ul><li>le<span style="color: #ffa400;"><b> binôme dysfonctionnel de flics,</b></span> l'un en fin de carrière, l'autre débutante mais plus fûtée ET amoureuse du héros. </li></ul><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLclj6VRt94EZPVq0edFZPv5ARW2uJsGW3M8c_GDoobZvfpcvtxvFdMn_FocmYdUbkEbzssTP6ggSFAh4TkY_qOiGlc-1TMdWNbQv63-9w7V2J2d2RSN8Fig4BalZlapXRBoYauYoKaCOSzkmXU63eoVf6y4AGm6vJMg8VU8hRiL6PgbRKKiBNLdcsRg/s4146/IMG_20220810_212251.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2334" data-original-width="4146" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLclj6VRt94EZPVq0edFZPv5ARW2uJsGW3M8c_GDoobZvfpcvtxvFdMn_FocmYdUbkEbzssTP6ggSFAh4TkY_qOiGlc-1TMdWNbQv63-9w7V2J2d2RSN8Fig4BalZlapXRBoYauYoKaCOSzkmXU63eoVf6y4AGm6vJMg8VU8hRiL6PgbRKKiBNLdcsRg/w400-h225/IMG_20220810_212251.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;">Enjoy la petite séquence machiste...</div><div><br /></div><div><ul><li>l<b><span style="color: #ffa400;">'arsenal conséquent et les nombreuses machines de guerre </span></b>_mention spéciale pour l'avion-ours et le vaisseau chiottes !</li></ul><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhofg8Otm-M3OdX_jQ96DBYzsoytCtxypEAVL5jNyJ7fHou2SYxRQ3TuKLEKrftlunu4o7spLfXbKOPpEogmaVqGaoe2JvkUwCIvKZXfWXSJ3eX5BsF2lKn4f6n_1dWx3EflIcOS-8np01SMBPCsaYhwDuoaoWVH5lWbgXVccg6yqefU9-wQurJ1geNXg/s3752/IMG_20220810_211836.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2181" data-original-width="3752" height="186" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhofg8Otm-M3OdX_jQ96DBYzsoytCtxypEAVL5jNyJ7fHou2SYxRQ3TuKLEKrftlunu4o7spLfXbKOPpEogmaVqGaoe2JvkUwCIvKZXfWXSJ3eX5BsF2lKn4f6n_1dWx3EflIcOS-8np01SMBPCsaYhwDuoaoWVH5lWbgXVccg6yqefU9-wQurJ1geNXg/s320/IMG_20220810_211836.jpg" width="320" /></a></div><ul><li>la<b><span style="color: #ffa400;"> castagne et les explosions</span></b> </li></ul><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg82seYqvAuBLz8VYK5DCHctF7vQIjs9flLCMHKUL0oYXRWJVxz16uJPJr1XYg9SfMC2eY5lY19UCRt83ZqZvexhxxK2yHczTCH6nA4PqD1wXhUINGOMtC67pLhPbV-7aK2CPuaiELbsy1umewKsOszc6xldXj-DayLzsDsGbMt6SJXV1XYekSNW6yXiw/s4160/IMG_20220810_212817.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4160" data-original-width="2577" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg82seYqvAuBLz8VYK5DCHctF7vQIjs9flLCMHKUL0oYXRWJVxz16uJPJr1XYg9SfMC2eY5lY19UCRt83ZqZvexhxxK2yHczTCH6nA4PqD1wXhUINGOMtC67pLhPbV-7aK2CPuaiELbsy1umewKsOszc6xldXj-DayLzsDsGbMt6SJXV1XYekSNW6yXiw/s320/IMG_20220810_212817.jpg" width="198" /></a></div><div><br /></div></div><p></p><p style="text-align: justify;"><b>La BD a beau avoir une visée humoristique, il ne suffira pas que vous soyez de bonne humeur pour qu'elle vous plaise. </b>Ayez bien à l'esprit que le comique repose ici essentiellement sur l'exagération, les jeux de mots à base d'ours, les blagues potaches et parfois scato (avec une entreprise de PQ en toile de fond, on pouvait difficilement y couper...). Donc si vous n'êtes pas très à l'aise avec ces délires-là, ou si vous êtres en quête de scénarii à tiroirs, de suspense, de finesse, de thèmes traités de manière assez profonde pour nourrir une réflexion... ne perdrez pas votre temps et courez lire autre chose !</p><p style="text-align: justify;">Comme vous pouvez vous en douter, j'ai complètement adhéré au concept ; quelques passages hilarants de débilité m'ont fait le plus grand bien, car ils correspondaient à ce que je recherchais comme lecture divertissante à ce moment-là. Voilà pourquoi je n'hésiterai pas à faire de <i>Shirtless Bear Fighter </i>mon titre-phare pour ces prochains mois, celui que j'irai ouvrir si j'ai un coup de mou. </p><p style="text-align: justify;">Le mieux est sans doute que vous vous fassiez un avis par vous-même. <b>En attendant, je vous laisse entre les mains de expertes des Mystérieux Étonnants et vous renvoie au <a href="https://www.mysterieuxetonnants.com/emission-672-shirtless-bear-fighter/">numéro 672 de leur émission</a></b>. Ils sont toujours de bon conseil et proposent en fin d'épisode une critique plus complète et plus nuancée que celle-là ! </p><p style="text-align: justify;"><b><span style="color: #38761d;">LEHEUP ; GIRNER ; VENDRELL.<i> Shirtless Bear Fighter.</i> HiComics, 2017. ISBN 978-2-37887-082-9</span></b></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3805161440175681318.post-75703965885032414672022-08-05T21:37:00.006+02:002022-08-05T21:46:35.578+02:00[LECTURES DE VACANCES] J'enquête - Joël Egloff (2016)<p style="text-align: center;"><i><b><span style="color: #20124d;">La porte s'ouvre ; ses petits carreaux éclairés par le soleil reflètent une touffe rousse qui s'éloigne. J'ai pas eu le temps de voir qui c'était, il fallait entrer au plus vite.</span></b> </i></p><p style="text-align: justify;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqqPoenZJcITWbBLA-CX98gz9xMDDVnvORNqlugm-V-u4xtWo9xNIxVCzjBZlv17x7sHmYd88BHLLMvqM6pnJKVwB6wl0RQ9CiYCIddQfnTJRb69UmfVacSigPXjoywp6bA-91vNV_nFSjpHWTRW35ZMFU4d042xJB-ODAvr8VSA8XUiEr1UYKCPXBiA/s4160/IMG_20220805_184448.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="3120" data-original-width="4160" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqqPoenZJcITWbBLA-CX98gz9xMDDVnvORNqlugm-V-u4xtWo9xNIxVCzjBZlv17x7sHmYd88BHLLMvqM6pnJKVwB6wl0RQ9CiYCIddQfnTJRb69UmfVacSigPXjoywp6bA-91vNV_nFSjpHWTRW35ZMFU4d042xJB-ODAvr8VSA8XUiEr1UYKCPXBiA/w400-h300/IMG_20220805_184448.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">C'était pas l'idée du siècle, la bougie allumée à côté du livre. Je recommande pas.</td></tr></tbody></table><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #990000;"><b>L'histoire</b></span></p><p style="text-align: justify;">Sollicité par le curé de la paroisse, un détective privé débarque dans une bourgade enneigée, au soir du lendemain de Noël. Il est chargé de découvrir qui a bien pu soustraire le petit Jésus factice à la crèche traditionnelle qu'on a dressée devant l'église comme chaque année. Oui, oui, c'est très sérieux ! Le village est chamboulé par ce sacrilège. L'enquêteur compte bien résoudre l'énigme au plus vite, et montrer à ses clients qu'ils ont eu raison de le choisir, lui, bien qu'il ne soit pas encore très expérimenté. </p><p style="text-align: justify;"><b><span style="color: #990000;">Un roman policier détourné<br /></span></b></p><p style="text-align: justify;">Nous voilà embarqués dans une histoire policière sur fond de vol dans une petite ville rurale où la moindre nouvelle tête est un événement à part entière. Le décor est planté dès les premières lignes du roman : l'obscurité d'une nuit hivernale, une gare SNCF déserte, des hôtes qui arrivent tardivement, juste assez pour que le stress ait le temps de s'installer... Un détective, qui est aussi le narrateur et qui nous partage ses découvertes et ses réflexions au moment où il les vit, arpente ce qu'il considère comme les lieux-clés _la scène du crime et/ou les endroits "à risque", les points stratégiques de la bourgade.</p><p style="text-align: justify;">Comme souvent dans les polars, le personnage principal mène l'enquête ; il s'agit d'un type doté d'un sens moral et d'une certaine empathie, qui marche seul, et qui s'efforce de trouver des indices qui lui permettront de résoudre le problème, l'énigme. Evidemment, il ne peut être efficace que s'il est en possession de certaines qualités _perspicacité, sens de la déduction, audace... que le narrateur de <i>J'enquête </i>n'a pas vraiment. </p><p style="text-align: justify;">Le voir pédaler dans la semoule au fil des pages, jusqu'à ce qu'enlisement s'ensuive, nous met la puce à l'oreille : cette histoire de cambriolage de crèche sonne faux. Ce roman policier n'en est pas vraiment un. Il relève plutôt sinon de la parodie, au moins du détournement ; et c'est super bien réussi ! </p><p style="text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/4dG1kfxUaqY" width="320" youtube-src-id="4dG1kfxUaqY"></iframe></p><p style="text-align: center;">Joël Egloff présente <i>J'enquête ; </i>c'est encore lui qui vous en parlera le mieux !</p><p style="text-align: justify;"><b style="color: #990000;">Poirot poireaute</b></p><p style="text-align: justify;">Une fois que l'auteur a compris qu'on avait compris, il nous <b>éloigne de l'enquête.</b> D'ailleurs, y a-t-il toujours une enquête à mener ? Rien n'est moins sûr. Le détective est bien là, toujours aussi volontaire, toujours aussi laborieux... mais toujours très peu entreprenant, très peu méthodique, bien qu'il pense l'être. <b>Les situations cocasses, étranges voire absurdes</b> s'enchaînent entre l'hôtel où il loge _à défaut de pouvoir y dormir, le presbytère, le kebab, et le domicile familial de l'autre côté du combiné. </p><p style="text-align: justify;">Ce personnage est fascinant. Tout à son travail, il est capable de tourner en rond un certain temps jusqu'à soudain se décider à suivre une piste, qui est systématiquement la mauvaise. <span style="font-size: x-small;">On dirait</span><span style="text-align: left;"><span style="font-size: x-small;"> moi dans Paris sans GPS</span>.</span></p><p style="text-align: justify;">Persuadé d'avoir l'étoffe d'un justicier, il n'hésite pas à se lancer quelques fleurs, de temps en temps ; nous, lecteurs, nous voyons un homme assez influençable, paralysé par la peur de mal faire, de blesser, d'être impoli.<b> C'est bien ce qui nous le rend attachant </b>: <span style="text-align: justify;">impliqué dans sa mission, il ne sort pas la tête du guidon, et n'est donc pas en mesure de voir arriver les obstacles qui se présentent à lui. Le plus drôle _ou le plus frustrant, selon les situations, c'est qu'on anticipe souvent mieux que lui, puisqu'on ne voit pas le monde à travers le prisme de l'enlèvement du petit Jésus, nous. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;"><b>Evidemment, on ne peut ni l'empêcher de faire fausse route, ni l'empêcher de se faire bolosser par les villageois</b> qu'il rencontre, et qui cernent assez vite son caractère inoffensif. </span>Il y a quelque chose de kafkaïen chez ce détective qui s'enfonce tous les jours plus profondément dans un bourbier, sans pouvoir (sans vouloir ?) s'en rendre compte. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrvh4C9_hHjUbzgnl44mSUZPUcIIgEzXxudUVAPl48GIq2i4NZmu4uO4tuFUO6Zfll8dGQFjNSOPPEZM8yuSkApvAQzae4PAWtmNYBz9flo4IJx2c6DWygrERTwjJ_EFaK21O4A8dMgOWETHF8GLp5SByqbGOG0xWiB3uMhgY0Xj01vRNxJXDU_MmoNA/s705/297677448_10229512060689740_7956986673381842393_n.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="705" data-original-width="687" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrvh4C9_hHjUbzgnl44mSUZPUcIIgEzXxudUVAPl48GIq2i4NZmu4uO4tuFUO6Zfll8dGQFjNSOPPEZM8yuSkApvAQzae4PAWtmNYBz9flo4IJx2c6DWygrERTwjJ_EFaK21O4A8dMgOWETHF8GLp5SByqbGOG0xWiB3uMhgY0Xj01vRNxJXDU_MmoNA/s320/297677448_10229512060689740_7956986673381842393_n.jpg" width="312" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p style="text-align: justify;"><b style="color: #cc0000;"><i>J'enquête</i> est vraiment une belle découverte, </b>en bref. </p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">Pourquoi lire cette curieuse vraie fausse enquête, étant donné que la question de la disparition du petit Jésus de la crèche y est très vite bottée en touche ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">Déjà, parce que le parcours du héros peut-être compris comme une métaphore de la vie de manière générale, de la quête du bonheur, ou de quelque chose comme ça. Après tout, un type qui quitte son boulot de gardien de square pour embrasser une vocation de justicier, au risque de passer les fêtes de Noël loin de sa femme et de ses enfants, doit bien chercher autre chose qu'un bébé Christ en plâtre. </span><span style="text-align: left;"><span style="font-size: x-small;">Je n'irai pas plus loin car je n'ai pas les billes pour me lancer dans une analyse pertinente. </span></span><b style="text-align: left;">Il faut bien reconnaître que le type évolue : </b><span style="text-align: left;">alors qu'il se laisse beaucoup marcher sur les pieds au début de l'histoire, le détective commence à s'affirmer _ mieux vaut tard que jamais face à des interlocuteurs à qui il n'a pas fallu plus de quelques jours pour comprendre qu'il était facile de lui marcher sur les pieds. Serait-ce le métier qui rentre ? Si la bonne volonté est une condition indispensable à la réussite de ce qu'on entreprend, elle ne suffit pas toujours. </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiE-wT1h-ztzKSJbSYnNaWxhaz0u7vkYNtC4J6Z75PLUtb7ZqnSF6E52yoZhDOWVGx2_a_gZT90h4o88Ju2NaDXUy-UU3Vj-C9RDqwud7_jMg3efUaTCG2O08nU_ttrhJQXFie2yt6Qm2zygxkLBuFypNxYwBYsjc0H8k-iWqc1JOxrBEB-cFUpVgwmHA/s720/296135994_1105926310340195_733865765919949610_n.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="720" height="222" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiE-wT1h-ztzKSJbSYnNaWxhaz0u7vkYNtC4J6Z75PLUtb7ZqnSF6E52yoZhDOWVGx2_a_gZT90h4o88Ju2NaDXUy-UU3Vj-C9RDqwud7_jMg3efUaTCG2O08nU_ttrhJQXFie2yt6Qm2zygxkLBuFypNxYwBYsjc0H8k-iWqc1JOxrBEB-cFUpVgwmHA/s320/296135994_1105926310340195_733865765919949610_n.jpg" width="320" /></a></div><p style="text-align: left;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><b>Ensuite, parce que l'écriture de Joël Egloff est particulière et vraiment agréable.</b> Ne connaissant pas son œuvre, je ne saurais dire s'il s'agit de son style, ou s'il a cherché à écrire, juste pour l'occasion, une sorte de long journal de bord proche du compte rendu très détaillé mais pas lourd pour autant. L'auteur a fait le choix de découper son histoire en une succession de courts chapitres, dans lesquels sont narrateur exprime tous ses faits et gestes à chaud, au moment où il les vit, sans prioriser les événements. Cela donne un effet parfois saccadé qui m'a fait penser, allez savoir pourquoi, à la série Bref. Moi je trouve le procédé bien frais, mais est possible que certains lecteurs n'aiment pas ! </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Pour information, j'ai lu <i>J'enquête </i>quasi intégralement dans le train, ce qui veut dire qu'il est vraiment prenant et accessible. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Ce roman classé en littérature pour adultes peut constituer une lecture sympa dès 15 ans ; il me semble que ça peut être une bonne passerelle pour aborder l'absurde au lycée. Mais bon attention, ce dernier point reste à vérifier ! Je suis pas prof de lettres ! </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><b><span style="color: #274e13;"><br /></span></b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><b><span style="color: #274e13;">Joël EGLOFF. <i>J'enquête. </i>Gallimard, 2016. Coll. Folio. 235 p. ISBN 978-2-07-079405-8 </span></b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0