jeudi 30 décembre 2021

[LECTURES DE VACANCES] Un trésor dans la colo - Ewen Le Koadec (2021)

Vous en avez marre de voir une seringue darder sans pitié le bras d'un congénère à chaque journal de 20h ?
(Encore, estimons-nous heureux que ça se passe pas dans le c**) 
Autorisez-vous une bulle d'oxygène, prenez un livre !

Lire Un trésor dans la colo d'Ewen Le Koadec, par exemple, fonctionne très bien !

Minnie valide (peut-être)

Tim a onze ans. Il est impatient de partir en colonie de vacances pendant dix jours, mais il est aussi légèrement stressé. Cela se comprend, puisque c'est son premier séjour loin de la maison, au milieu d'autres enfants qu'il ne connaît pas. De plus, il n'est jamais allé en Bretagne et il a hâte de découvrir cet endroit qu'on lui décrit comme plein de mystères. 

Heureusement, le début du voyage se déroule sous les meilleures auspices : dans le train, il fait la connaissance d'Ethan et de Kenza, qui vont devenir ses amis. Tous trois formeront bientôt une équipe complémentaire et indéfectible. 

Nous voilà plongés en même temps que nos jeunes héros dans le quotidien toujours plein de surprises d'une colonie de vacances, entre découverte des chambres, chansons avec les animateurs et activités sportives. Pour les habitués, cela rappellera des souvenirs plus ou moins lointains ; pour les plus jeunes lecteurs, ceux qui n'ont pas encore fait l'expérience des camps de vacances, Un trésor dans la colo est une histoire qui vaut le détour : en effet, elle peut donner un aperçu réaliste de ce type de séjour. 

Au cours d'un atelier cuisine, Tim entend parler d'une légende concernant un trésor caché à proximité de la résidence où logent les enfants : il s'agit bien sûr du fameux trésor qui va devenir la quête ultime du trio. Plus tard, à la plage, un enfant du coin lui apprend l'existence d'une maison hantée : voilà qui est aussi effrayant qu'excitant pour des jeunes qui ne demandent qu'à s'occuper ! C'est parti pour quelques chapitres pleins de suspense ! 

Est-il nécessaire de s'appeler Harry Potter pour faire naître la magie et pour avoir des amis fiables ? Un trésor, est-ce forcément une boîte remplie de pièces ? Vous trouverez sans doute la réponse à ces questions dans ce livre signé Ewen Le Koadec, qui est une succession de petits bonheurs, où les animateurs ne manquent jamais l'opportunité de transformer l'ordinaire en jeu ou en fête. 

Un trésor dans la colo est ponctué de belles illustrations de Laurette Koczura. Elle semblent dessinées au crayon et qui apportent un côté onirique à l'ensemble. On a l'impression que la couverture a été coloriée au crayon de couleur, pour une totale adéquation avec le sujet et l'âge des protagonistes.  



Voilà donc un roman jeunesse plein d'aventures, zéro % déprime et garanti sans gros mots. Eh, ces deux dernières qualités sont devenues bien rares !

Vous pouvez donc le laisser entre toutes les mains, en particulier, donc, entre celles de votre gosse / neveu / enfant random de votre entourage / ... 

... s'il s'iel s'ielle s'iellent sielil?? ..

Bref, s'ils partent pour la première fois en colonie de vacances, et qu'ils ne sont pas très rassurés, le parcours de Tim le newbie des colos peut permettre de mettre des mots sur leurs appréhensions. Ca marche aussi très bien pour les voyages scolaires. Personnellement, j'aurais bien voulu lire ce livre avant l'incontournable semaine de classe verte à Saint-Georges-de-Didonne imposée à tous les gosses de CM1 dans l'école de mon village, à l'époque. J'avais passé l'année scolaire à me demander par quel moyen j'allais bien pouvoir  m'y soustraire, en vain. Mais au final, c'était cool, j'avoue ! 

Si vous voulez acheter le livre, cliquez ici !  

Ewen Le Koadec. Un trésor dans la colo, 2021. Autoédition. 53 p. ISBN 9798769168802

Ahah, désolée mais c'était obligé ! 

samedi 25 décembre 2021

[MANGA] Re:Monster - 1 - Kogitsune Kanekiru ; Haruyochi Kobayakawa (2015)

 Joyeux Noël à tous ! 

Une pensée pour ceux qui ne pourront pas, ou qui ne pourront plus passer cette période de fêtes entourés des leurs.

Voici le compte-rendu de lecture d'un manga emprunté à la bibliothèque Dumont. Il s'agit du premier tome de Re:Monster, une série créée par Kogitsune Kanekiru et Haruyochi Kobayakawa et publiée chez Ototo à partir de 2015.

L'histoire 

Kanata Tomokui était un jeune homme doté de pouvoirs extraordinaires... qui ne lui ont finalement été d'aucun secours lorsqu'une admiratrice déséquilibrée s'est jetée sur lui pour l'assassiner à coups de couteau. Le voilà maintenant réincarné en Gobu-Rô, un bébé gobelin tout vert qui semble avoir emmené dans sa nouvelle existence le souvenir cruellement intact de sa vie antérieure (et de sa mort). 

Parce qu'il est à la fois le héros et le narrateur de l'histoire, nous allons découvrir en même temps que lui à quoi peuvent ressembler les trente premiers jours de la vie d'un gobelin. Avec toutes les surprises que peuvent réserver une terre hostile peuplée d'étranges bestioles. Avec toutes les frayeurs qu'impliquent une meute de semblables tous plus imprévisibles les uns que les autres. Mais aussi avec tous les avantages que comportent cette croissance ultra-rapide typique des gobelins qui vous donne l'impression d'être chaque jour un peu plus fort. 

En plus de sa conscience humaine, Rô a conservé de son ancienne vie une partie des dons qui le surclassaient par rapport aux autres hommes, et notamment le "pouvoir d'absorption", c'est à dire une capacité à engranger les capacités de tout ce qu'il ingurgite. Par exemple, s'il mange une vipère nocturne, non seulement il ne lui arrive rien de particulier, mais en plus de cela, il devient capable de produire son propre venin. Pareil pour les araignées ! Ce n'est pas spoiler que de dire qu'il va vite prendre de l'avance sur tous les gros bras de sa tribu et en devenir le chef incontestable. 

Alors, une fois que l'on sait tout cela, que se passe-t-il ? A vrai dire, pas grand chose. Imaginez que vous venez juste d'entrer sur le serveur d'un RPG et que vous partez explorer les quatre coins de la carte tout en jaugeant les capacités de votre personnage et en testant les fonctionnalités du jeu. Vous lancez votre avatar à l'assaut de différents adversaires de plus en plus coriaces, afin de lui faire gagner des points d'expérience et de l'équiper de nouveaux accessoires. Eh bien, c'est un peu ce qui se passe dans le tome 1 de Re:Monster, à la différence que Rô n'est pas piloté par un gamer mais par sa propre conscience d'humain. 

Bestiaire médiéval-fantastique 

Les références à l'univers du roleplay virtuel sont présentes un peu partout dans le manga ; au début, c'est assez déstabilisant car... si l'action se situe clairement dans un univers d'heroic fantasy, on n'est pas pour autant dans un jeu vidéo. 



Les planches sont régulièrement ponctuées d'éléments graphiques et textuels caractéristiques des jeux en ligne.  


Rô et ses deux acolytes Kichi et Mi vont chasser tous les jours pour engranger des compétences et booster leurs possibilités d'évolution, se garantissant ainsi une meilleure place dans leur cohorte de gobelins.   

Chaque niveau de progression atteint va leur permettre d'affronter des créatures de plus en plus dangereuses. On peut s'amuser à les lister de la plus inoffensive à la plus redoutable : 

Le lapicorne - ce lapin coiffé d'une longue corne n'est ni dangereux, ni difficile à attraper, mais généralement un gobelin se laisse transpercer avant de pouvoir y goûter. 

  • Grâce à sa carapace, le tanuki blindé sert à créer de nouvelles armures aux personnages. 
  • La chauve-souris arc-en-ciel est très prisée pour la peau de ses ailes, qui fait de beaux vêtements, si j'ai bien compris. 
  • La vipère nocturne permet à Rô de devenir sa propre usine à venin. 

  • Le tricorne semble beaucoup effrayer Papy Gob, le vieux gobelin qui s'occupe des nouveaux-nés, alors que c'est une licorne améliorée au museau chafouin. 

  • L'orc à tête de porc n'a l'air ni aimable ni mangeable. 

  • Le kobolt est un cousin du gobelin, d'après Wikipedia. Ici, ça ne semble pas être le cas.

  • L'araignée diablotine va inspirer Rô lors d'un combat contre l'un de ses congénères...

  • Le loup noir n'a pas l'air, comme ça, mais il va donner du fil à retordre au héros et à ses amis. 

  • L'ours rouge, l'ennemi ultime qui clôture le premier tome de Re:Monster :


Hogobu-rô président ! 

Ce premier tome sert à poser le décor plus qu'à lancer l'action, bien qu'il y ait beaucoup de scènes de chasse et de combat. Le découpage répétitif du quotidien des personnages et le manque de suspense évident lors de certaines péripéties m'ont un peu gênée, au début : un type choisit une proie à sa mesure, se dit qu'il va la buter car il en a clairement les moyens, la bute effectivement, et se réjouit de sa victoire. Peut-être est-ce lié aux choix de narration du roman dont ce manga est adapté ? 

Malgré tout, on se prend au jeu et on regarde le héros faire ses armes et nous partager ses ressentis grâce à sa mémoire humaine directement catapultée dans une enveloppe qui ne lui est pas encore familière. Le suivre devient aussi addictif que de jouer aux Sims. 

Rô est imbattable ; il est présenté comme étant "au-dessus" des autres gobelins intellectuellement, avec une forte conscience de l'être, mais sans jamais abuser de son pouvoir _en tous cas, pas à mauvais escient. Mais cette prétendue supériorité lui donne un petit côté "colon" parfois investi d'une mission d'éducation des "bons sauvages" que sont les gobelins lambdas teubés : il faut bien que quelqu'un les habille et leur apprenne à vivre, à ces arriérés ! Le héros veut non seulement faire progresser ses semblables _pas trop, faudrait pas perdre le pouvoir... mais il ne semble pas non plus envisager sa chute. 

Enfin, cette histoire a le mérite de mettre les gobelins sur le devant de la scène : c'est assez rare pour être soulignéSouvent classés dans les "méchants", ou du moins parmi les peuples peu influents sur l'intrigue dans les histoires de fantasy, les gobelins sont qualifiés de petits êtres pas impressionnants mais teigneux, repoussants, malodorants, et surtout pas très malins. Bref, une sorte d'humain particulièrement mal fagoté. Ici, même si les différents personnages correspondent bien à ce portrait, ils ont un statut de protagoniste à part entière, avec leur personnalité, leurs traits, leurs points forts et leurs points faibles. Il ne manque peut-être qu'un leader pour faire sortir de l'ombre ces créatures sous-évaluées.   

Si vous voulez en savoir plus, en mieux expliqué, regardez la vidéo du Chef Otaku (plutôt vers le milieu). C'est une chaîne à connaître ! 

Vraiment, Re:Monster est un manga un peu WTF, juste ce qu'il faut pour que ce soit plaisant. C'est franchement une bonne surprise ! Je l'avais emprunté un peu au pif : je voulais lire un shônen afin de pouvoir tenir la conversation avec un de mes collègues prof d'EPS qui est un inconditionnel du genre. Bon, en fait il s'agit d'un seinen en l'occurrence, mais ça fera quand même l'affaire. 

Kogitsune Kanekiru ; Haruyochi Kobayakawa. Re:Monster - 1. Ototo, 2015. ISBN 978-2-351-80-993-8

lundi 20 décembre 2021

[EN FIN DE COURSE] Le Trail de Trilport et le Semi-marathon de La Presqu'île

Toujours plus de kilomètres, toujours moins d'alcool ! Je ne pense pas faire de courses d'ici la fin de l'année, ce qui veut dire qu'il est grand temps d'écrire un billet-souvenir des deux dernières échéances de l'automne, à savoir : la première édition du Trail de Trilport, en Seine-et-Marne (7 novembre) et le Semi-marathon de la Presqu'île, à Lège-Cap-Ferret, pas loin de Bordeaux (21 novembre). Du coup, j'ai manqué les Foulées de l'Aéroport à Drancy, une course de 10 km programmée le 28 novembre. Dommage car je l'avais trouvée sympa, il y a deux ans.  

Le trail de Trilport

Ce dimanche matin-là, il faisait plutôt froid et une légère pluie tombait. La température était quand même supportable car, une fois n'est pas coutume, les coureurs de la plus longue distance devaient partir les derniers, à 10h30. C'était sûrement un peu tard pour les plus impatients d'entre nous, mais bien pratique pour ceux qui venaient de loin et qui avaient fait le choix de se pointer déjà prêts à courir. En effet, le contexte sanitaire avait empêché la mise en place d'une consigne et d'un vestiaire, mais on n'avait pas pris en traîtres puisque l'info apparaissait dans le règlement de la course. 


Autre point positif pour les quelques uns qui avaient opté pour les transports en commun : le point de départ était situé juste derrière la gare SNCF. 

Ma hantise dans une course, c'est de me planter dans le parcours, ou de me perdre _ même si tout le monde me dit que c'est impossible. Donc, comme d'habitude, une fois sur la ligne de départ, je me suis mise en quête de gens reconnaissables qui pourraient me servir de points de repères en cas de doute. C'est là que j'ai vu un type en maillot jaune et à la chevelure fournie, dont la tête me disait quelque chose : parfait, j'allais me caler sur lui. Comme il courait déjà beaucoup plus vite que moi, alors qu'il avait vraiment pas l'air de forcer _il tapait même la discussion avec son pote, je me suis que c'était pas le bon plan, mais j'ai essayé de m'accrocher. Au fil des kilomètres, je me suis rendue compte qu'il y avait toujours pas mal d'engouement sur le passage du coureur en jaune : c'était sûrement un mec de Trilport un peu connu dans la ville, la star locale... Puis j'ai continué à les suivre comme je pouvais dans la forêt, si bien qu'à un moment ils ont bien fini par remarquer ma présence. 

Au bout des dix-sept kilomètres, j'étais au bord du gouffre, tandis que mes concurrents-repères continuaient à se raconter mille et une choses, visiblement, en mode jogging du dimanche matin. Dans les derniers mètres, ils m'ont regardée un peu amusée, en mode "elle est encore là, elle ?" et on a tout juste eu le temps d'échanger quelques mots sur la ligne d'arrivée... avant que des groupies ne se jettent sur le maillot jaune. Et pout cause, ils étaient très impatients de faire un selfie avec Luca Papi. Ouais, il s'avère que j'avais pisté sans le savoir une star du monde du trail, ahah. En tous cas, il a l'air d'être un mec simple et sympathique ; voilà qui est appréciable.

  

Ces 17km du trail de Trilport dans la forêt de Montceaux ont constitué ma première course à 0% goudron : c'est une caractéristique assez rare pour être soulignée, et j'espère que les organisateurs la garderont pour les prochaines éditions. 

L'évènement a été rendu possible par l'Athlétique Club Pays de Meaux et par la mairie de Trilport ; l'association Handifun Sport était également présente : merci à eux, ainsi qu'à tous les bénévoles placés sur le bord du chemin. Le parcours était très bien balisé, avec un marquage fort utile des gros obstacles sur les premiers kilomètres. Vraiment, on n'avait pas l'impression d'être sur une "première mouture". C'était aussi une très bonne idée de prendre de le temps de communiquer les informations importantes et le tracé des différentes distances en amont, via la page Facebook ; pour les gens comme moi qui ne sont pas de vrais aventuriers, ça aide pas mal pour s'organiser ! 

Concernant la difficulté de la course, on retiendra qu'il n'y avait pas trop de dénivelé, avec seulement une cote où on avait plutôt intérêt à marcher, et logiquement pas de grosses descentes non plus.  Evidemment, quelques passages étaient boueux _surtout pour ceux qui arrivaient dans les derniers, ahah, mais c'était vraiment très accessible, même sans pompes de trail. D'ailleurs les plus aguerris ont profité de l'occasion pour miser sur la vitesse !   

Prête à embaumer le 613 !

Le semi-marathon de la Presqu'île

Un retour dans la région de Bordeaux, quel qu'il soit, apporte toujours un peu de nostalgie. Du coup, je redoutais de courir en Gironde : déjà, parce que l'impression de retourner dans une autre vie ne colle pas toujours avec le souhait d'aller de l'avant, ensuite parce que ça me poussait à sortir de ma zone de confort et j'ai horreur de ça. Heureusement, je ne partais pas en terre inconnue puisque ma pote Mélina, également inscrite à ce semi-marathon, était disposée à m'accueillir et avait déjà géré le plus gros que ce qui pouvait généré du stress de dernière minute (elle me connaît bien). Genre le retrait du dossard, qu'il est préconisé d'anticiper lors des événements organisés par les Courses de la Presqu'île

Cadeau avec le dossard : un maillot de l'événement très sympa et une jolie bouteille de rosé à laquelle je ne toucherai pas. Si quelqu'un la veut... 

Alors, je ne sais pas trop si Les Courses de la Presqu'île sont un club de course et de randonnée situé au Cap Ferret, ou s'il s'agit d'une association ; si quelqu'un peut m'en dire plus, qu'il n'hésite pas à laisser un commentaire ! En tous cas, ses membres sont à l'origine de trois échéances majeures en Gironde : le Marathon des Villages, les Foulées des Baïnes _une course en partie sur la plage, donc ! et le Semi-marathon de la Presqu'île. Il faut savoir que ce sont vraiment de gros événements. Quand on s'est habitués aux trails où on est 150 sur la ligne de départ, ça fait un peu bizarre de se retrouver dans un vrai village de course avec de la musique et 1700 sportifs accompagnés de leurs supporters qui gravitent autour de soi. L'ambiance était très détendue, et beaucoup avaient choisi de venir courir en équipe. 

Avec Mélina, nous avons fait le choix de courir ensemble un max de temps, bien qu'elle ait une allure plus rapide. Comme il y avait beaucoup de monde, la principale difficulté a été de se trouver une place dans l'interminable peloton qui s'était élancé dans la pinède. Le parcours était relativement plat et presque tout goudronné, puisqu'essentiellement sur piste cyclable. D'ailleurs, même s'il faisait gris et froid, le cadre naturel était bien sympa et donnait envie de le refaire à vélo (mais un autre jour). Après 10km, nous avons été doublées par une mamie super en forme, que nous avons essayé de rattraper, en vain ; nous de l'avons revue qu'à l'arrivée, lorsqu'elle est venue récupérer sa récompense sur le podium, le plus tranquillement du monde. C'est ce qu'on peut appeler une personne inspirante.

   

Par contre, mon téléphone a été marseillais sur ce coup-là : c'était bien 21 km, pour 2h00 !

Les courses de la Presqu'île sont aussi connues pour leur buvette et leur célèbre formule moules-frites, qui remplace fort bien le ravitaillement final. On a longtemps cru ces stands compromis à cause du covid, mais finalement il ont été maintenus pour notre plus grand bonheur. Du coup, une fois n'est pas coutume, on s'est autorisées une bière ! Merci à eux aussi, car c'est du boulot ; d'autant plus que les clients ne sont pas toujours très patients, même le dimanche _ce sont des Bordelais avant tout..! 

Merci aussi et surtout à ma pote Mélina pour son accueil, pour m'avoir fait découvrir cette belle course (je le lui ai déjà dit en vrai), et pour avoir été patiente parce qu'elle aurait pu faire un meilleur chrono si elle ne m'avait pas attendue !