Ce téléfilm historique retrace la fin du règne de l'empereur Frédéric Ier, surnommé Barberousse. Il a été diffusé sur France4 le 2 avril 2011.
La grande histoire
XII°s. Federico Hohenstaufen, dit Barberousse, est à la tête d'un empire qui englobe la Germanie et les villes du Nord de l'Italie, dont la ville de Milan. Mais cela ne lui suffit pas : il entend aussi conquérir les villes du Sud afin d'étendre son territoire. Concentré sur la perspective de nouveaux horizons, Barberousse est surpris de devoir gérer le ras-le-bol d'un peuple milanais opprimé qui ne craindra pas de se battre pour récupérer sa liberté.
Or, peut-on se permettre de lutter contre un empereur d'une telle puissance lorsqu'on est paysan, qu'on n'a pas d'autres armes que des fourches et des faux, et que les voisins ne sont pas vraiment fiables? Pour Alberto, le fils du forgeron, il est préférable de mourir que d'endurer une existence d'esclave pour ces Germains qui considèrent les Milanais pour des brutes finies.
Voilà ce que j'ai compris de la trame historique du film. Pour obtenir des informations plus précises à ce sujet, je vous propose un lien vers l'article de l'encyclopédie Larousse consacré à Frédéric Ier
La petite histoire
Sous les projectiles embrasés des catapultes et dans les châteaux obscurs où des décisions graves se prennent, les personnages essaient de vivre comme ils peuvent. Des chemins de vie, liés les uns aux autres, se dessinent peu à peu.
Barberousse et sa femme. Il est certain que, dans ce film, l'empereur est présenté sous un bon jour. Certes, c'est un conquérant assoiffé de pouvoir et vraiment attaché à marcher dans les pas de Charlemagne, son modèle, mais il reste sympathique. Barberousse est un homme posé et loyal qui préférerait éviter le conflit, s'il avait un autre choix que celui de relever fièrement les défis que lui lancent les peuples rebelles. Lorsqu'il a un coup de mou, sa femme vient le remotiver; il se fie souvent à son caractère bien trempé pour orienter sa politique.
Alberto, ses frères et Eleonora
Alberto est le fils d'un forgeron milanais. Ses deux frères vont mourir lors d'un premier affrontement entre Milan et l'armée de Barberousse. Il gardera de leur perte une haine de l'empereur et du pouvoir. Son désir de vengeance et de liberté _ difficile de savoir lequel des deux est le plus fort, l'amène à prendre l'initiative de réunir les principales villes italiennes pour organiser une révolte efficace. Parallèlement, il entretient une liaison atypique avec Eleonora, une jeune villageoise qui a des airs de sauvageonne, sans doute parce qu'elle est en proie à des visions prémonitoires.
Eleonora, sa soeur Tessa et le vilain vieux barbu (barbu, bouffeur de ...) dont j'ai oublié le nom, qui, non content d'être riche et puissant, veut absolument se marier avec Tessa, la soeur d'Eleonora. Il ne sait pas que la jeune fille a déjà choisi d'épouser le frère d'Alberto. Elles vivent avec leur père dans une modeste cabane.
Le bonus : la scène du coupage de tête à la faux synchronisé dans la bataille finale est de toute beauté. Rien que pour cela, il est intéressant de regarder le film jusqu'au bout, même si vous n'aimez pas beaucoup les combats médiévaux rythmés par la douce musique de l'épée qui caresse le heaume de l'ennemi. Si vous aimez les belles cottes de maille qui brillent et les chevauchées en pleine forêt, vous serez servis ; esthétiquement, le téléfilm est très bien réussi.
Le détail qui casse tout :
Le personnage d'Eleonora est vraiment lourd! Ok, elle a des visions d'une précision traumatisante sur les crimes qui vont se produire, par conséquent, elle peut se mettre à hurler de terreur n'importe quand, et ça ne doit pas être très facile à vivre pour elle. Cependant, trop de visions tuent la vision; elle en fait trop. Du coup, c'est lassant de la voir partir en courant toutes les trente secondes comme si elle avait le feu au cul. Lorsqu'elle se fait capturer et accuser de sorcellerie, on a presque envie qu'on l'amène directement au bûcher sans passer par la case prison.
Barbarossa, l'empereur de la mort
Renzo Martinelli
Téléfilm italien
2009
La grande histoire
XII°s. Federico Hohenstaufen, dit Barberousse, est à la tête d'un empire qui englobe la Germanie et les villes du Nord de l'Italie, dont la ville de Milan. Mais cela ne lui suffit pas : il entend aussi conquérir les villes du Sud afin d'étendre son territoire. Concentré sur la perspective de nouveaux horizons, Barberousse est surpris de devoir gérer le ras-le-bol d'un peuple milanais opprimé qui ne craindra pas de se battre pour récupérer sa liberté.
Or, peut-on se permettre de lutter contre un empereur d'une telle puissance lorsqu'on est paysan, qu'on n'a pas d'autres armes que des fourches et des faux, et que les voisins ne sont pas vraiment fiables? Pour Alberto, le fils du forgeron, il est préférable de mourir que d'endurer une existence d'esclave pour ces Germains qui considèrent les Milanais pour des brutes finies.
Voilà ce que j'ai compris de la trame historique du film. Pour obtenir des informations plus précises à ce sujet, je vous propose un lien vers l'article de l'encyclopédie Larousse consacré à Frédéric Ier
Ah non, lui, c'est pas du tout un roux cool!
La petite histoire
Sous les projectiles embrasés des catapultes et dans les châteaux obscurs où des décisions graves se prennent, les personnages essaient de vivre comme ils peuvent. Des chemins de vie, liés les uns aux autres, se dessinent peu à peu.
Barberousse et sa femme. Il est certain que, dans ce film, l'empereur est présenté sous un bon jour. Certes, c'est un conquérant assoiffé de pouvoir et vraiment attaché à marcher dans les pas de Charlemagne, son modèle, mais il reste sympathique. Barberousse est un homme posé et loyal qui préférerait éviter le conflit, s'il avait un autre choix que celui de relever fièrement les défis que lui lancent les peuples rebelles. Lorsqu'il a un coup de mou, sa femme vient le remotiver; il se fie souvent à son caractère bien trempé pour orienter sa politique.
Alberto, ses frères et Eleonora
Alberto est le fils d'un forgeron milanais. Ses deux frères vont mourir lors d'un premier affrontement entre Milan et l'armée de Barberousse. Il gardera de leur perte une haine de l'empereur et du pouvoir. Son désir de vengeance et de liberté _ difficile de savoir lequel des deux est le plus fort, l'amène à prendre l'initiative de réunir les principales villes italiennes pour organiser une révolte efficace. Parallèlement, il entretient une liaison atypique avec Eleonora, une jeune villageoise qui a des airs de sauvageonne, sans doute parce qu'elle est en proie à des visions prémonitoires.
Eleonora, sa soeur Tessa et le vilain vieux barbu (barbu, bouffeur de ...) dont j'ai oublié le nom, qui, non content d'être riche et puissant, veut absolument se marier avec Tessa, la soeur d'Eleonora. Il ne sait pas que la jeune fille a déjà choisi d'épouser le frère d'Alberto. Elles vivent avec leur père dans une modeste cabane.
Le bonus : la scène du coupage de tête à la faux synchronisé dans la bataille finale est de toute beauté. Rien que pour cela, il est intéressant de regarder le film jusqu'au bout, même si vous n'aimez pas beaucoup les combats médiévaux rythmés par la douce musique de l'épée qui caresse le heaume de l'ennemi. Si vous aimez les belles cottes de maille qui brillent et les chevauchées en pleine forêt, vous serez servis ; esthétiquement, le téléfilm est très bien réussi.
Le détail qui casse tout :
Le personnage d'Eleonora est vraiment lourd! Ok, elle a des visions d'une précision traumatisante sur les crimes qui vont se produire, par conséquent, elle peut se mettre à hurler de terreur n'importe quand, et ça ne doit pas être très facile à vivre pour elle. Cependant, trop de visions tuent la vision; elle en fait trop. Du coup, c'est lassant de la voir partir en courant toutes les trente secondes comme si elle avait le feu au cul. Lorsqu'elle se fait capturer et accuser de sorcellerie, on a presque envie qu'on l'amène directement au bûcher sans passer par la case prison.
Barbarossa, l'empereur de la mort
Renzo Martinelli
Téléfilm italien
2009
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