dimanche 18 octobre 2020

Exposition "Les 25 ans de DreamWorks Animation"

Contente de vous retrouver ! 

Voilà presque deux mois que je n'ai rien publié sur ce blog, et je crois que c'est une première en dix ans, ou pas loin ! Les débuts d'années sont toujours chargés pour les profs, et les professeurs documentalistes ne font pas figure d'exception. Cela fait partie des charmes du métier... mais là, je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas réussi à me poser suffisamment longtemps pour écrire ne serait-ce qu'un résumé de bouquin. Pourtant, tout va bien, je ne suis ni en train de me battre contre le virus, ni en pleins préparatifs de méga teuf interdite, ni même occupée à roucouler dans mon coin _ j'aimerais bien, mais on n'en est pas là...    

Bref, ma main et mon cerveau s'étant rouillés à force de ne plus tripoter le clavier, je vous demanderai d'être patients et de m'indiquer en commentaire, comme d'hab, ce qui vous paraît confus. 

Ce retour sur la toile a pour but de vous faire connaître une petite exposition organisée "hors les murs" par le Musée des Arts Ludiques de Paris ; dédiée à l'univers de DreamWorks Animation à l'occasion de ses 25 ans, elle fait actuellement et jusqu'au 8 novembre un passage express au 2A, rue Montalembert. C'est pas loin du Musée d'Orsay. Bon à savoir : l'entrée est gratuite. 




Le lieu d'accueil, un peu caché, est agréable et permet de répartir l'expo sur plusieurs petites salles. On se doute que ce choix d'installation se veut cohérent avec le protocole sanitaire, mais il se trouve qu'il se prête plutôt bien à la configuration d'une expo organisée en plusieurs petits "pôles" thématiques ou consacrés à un ou deux films majeurs produits par Dreamworks. 

A travers plus de 200 dessins, croquis, œuvres numériques qu'il nous sera bien difficile de voir ailleurs, ses concepteurs ont voulu nous montrer en quoi cette "maison" se distingue des autres grands studios d'animation ... 

... d'une part, parce qu'il n'y a pas de "style Dreamworks" _comme il peut y avoir un "style Disney" qu'on reconnaît aussitôt, par exemple. La diversité des sujets traités et des styles est au contraire importante et recherchée : elle fait toute la force de la production. 
 
... d'autre part, parce que si les contes, les figures du folklore... servent de point de départ à beaucoup de films, elles finissent toujours par s'en distinguer. S'inspirer des légendes et des mythologies, c'est bien, les analyser pour les revisiter et pour en proposer une lecture contemporaine, c'est encore mieux. Dans une salle était affichée une citation que je ne saurais transcrire avec exactitude, mais qui disait que l'animation ne servait pas tant à réveiller l'âme d'enfant terrée chez l'adulte qu'à réveiller l'adulte qui sommeille en chaque enfant... Ce point de vue est intéressant.  


Malgré tout, les spectateurs adultes, qu'ils soient jeunes ou vieux, qu'ils soient geeks ou pas, représentaient la majeure partie du public hier après-midi : il m'a semblé que bien des souvenirs avaient été réactivés lors de leur visite, même si je ne suis pas du genre à écouter les conversations.  

Le Prince d'Égypte, surtout connu pour sa bande originale.
 
When you believe - Withney Houston, Mariah Carey
A écouter quand vous avez un coup de mou, quand vous pensez que vous n'allez jamais vous en sortir.
Quand t'es en 6ème et que tu as hâte d'être en vacances.
 A écouter aussi quand une bonne nouvelle arrive. 
Quand le soleil revient, histoire de ne pas oublier le chemin parcouru.
 Quand vos potes arrivent enfin à faire un gosse, alors qu'ils n'osaient plus y croire... 


La dernière salle de la bâtisse accueillant l'exposition était consacrée à l'incontournable Dragons _dont j'ai déjà parlé ici il y a presqu'une décennie déjà ! et à Trolls (film que je ne connais pas du tout, mais dont l'univers coloré est fort attrayant).  


               


Bien sûr, les "25 ans de DreamWorks Animation" est aussi l'occasion d'attirer notre attention sur la sortie prochaine des films Trolls 2 et The Croods 2. 



L'unique volaille de l'expo...


Alors, autant vous le dire tout de suite : cette exposition est très visuelle ; je veux dire par là que vous allez pouvoir admirer des oeuvres d'art, mais vous n'allez pas forcément apprendre beaucoup de choses dessus. Tout dépend de ce que vous cherchez en allant voir ce type de manifestations culturelles, mais le peu d'informations ne vous empêchera pas de passer un bon moment et vous laissera sans doute plus "libre" de contempler et d'apprécier ce qui se présente à vos yeux. Personnellement j'avais bien besoin de couleurs et de dessins animés à (re)découvrir en ces jours bien sombres...    




On a aimé...

... l'espace rue Montalembert, sympa, avec son entrée retirée au fond d'une petite cour et ses petites pièces au plafond bas. L'accueil est sympa et facilite l'attente _puisqu'on ne peut pas être trop nombreux en même temps à faire la visite, COVID oblige.  

... la grande chronologie des oeuvres produites par Dreamworks qui marque le début de l'expo : sobre et efficace ! Personne n'est oublié, pas même Joseph, le Roi des rêves et sa rainbow tunique ! 

... le fait que l'entrée soit gratuite : ma foi ce n'est pas négligeable ! 

... la grande diversité des tableaux exposés, allant du croquis au numérique, en passant par le collage. 

... le décor des salles, qui recréent au mieux les différents univers. 

On a moins aimé...

... la difficulté de trouver le nom des artistes, et les infos sur les oeuvres, les cartels étant parfois assez éloignés et pas facile d'accès _ ben oui, c'est beau alors on veut tous voir les dessins de très près, on veut tous prendre en photo le Chat Potté parce qu'il est trop classe. 

... qu'il n'y ait rien sur Chicken Run, mais rien de rien ! pas le moindre petit croquis... J'imagine qu'il y a sans doute une bonne raison d'ordre juridique ou financier à cela, vu que la production était partagée avec Aarman Animations, me semble-t-il. Enfin c'est pas bien grave en soi. 

Prenez soin de vous.
Veillons les uns sur les autres.

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