En 1940, aux Etats Unis.
Le journaliste Thomson enquête sur la vie et la mort de Charles Kane, une personnalité rendue mystérieuse et inconnue par sa notoriété-même.
Propriétaire d'une mine d'or, la mère de Kane le confie, alors qu'il est encore enfant, à un banquier chargé de lui apprendre à gérer sa fortune future. Quand il en prend enfin possession, bien des années plus tard, il décide de l'investir dans la presse, et s'impose à la tête du journal l'Inquirer auquel il va donner plus d'ampleur en modifiant quelque peu la ligne éditoriale et en prônant la transparence.
Le succès de cette démarche lui donne alors des ailes, et, conforté par son mariage avec la nièce du président des États Unis ainsi que par sa grande fortune, il se tourne vers la carrière politique. C'est là que les choses se gâtent : il n'a pas réalisé que sa maîtresse, une chanteuse d'opéra en devenir, pouvait être une source de scandale et créer un obstacle à sa progression.
Condamné à ne jamais atteindre un haut rang politique, il lui reste quand même sa fortune et la sus-citée bonne copine à laquelle il décide de se consacrer. Elle devient sa seconde femme, et iI entend la rendre heureuse en lui payant des trucs : cours de chant, une scène à elle, un manoir dans lequel ils se retirent tous deux. Cependant, la solitude va vite se faire sentir.
Mais plus encore que sa vie, c'est sa mort qui passionne les foules : en effet, le vieux Kane finira par expirer, seul, dans son domaine qu'il a baptisé "Xanadu", en prononçant "rosebud", "bouton de rose". Pourquoi rosebud et pas autre chose? c'est ce que Thomson voudrait savoir.
Le grand puzzle
Au début de son enquête, Thomson dispose d'une masse d'informations de type journalistiques, qui relatent les événements clé de la vie de Charles Kane, la manière dont il est perçu par la population, par la presse. Ces informations, dont nous prenons connaissances dans les premières minutes du film, lui sont proposées pèle-mêle et sans interprétation, bien qu'elles soient parfois contradictoires.
Le voilà face à une sorte de grand puzzle dans toutes les pièces sont mélangées, et qu'il doit reconstituer. A lui de faire son boulot en sachant distinguer l'information de la rumeur et de la légende, pour dresser un tableau du personnage à même de le guider vers le fameux bouton de rose. Ici, faire le puzzle, c'est non seulement lier les morceaux qu'on a sous la main, mais savoir retrouver ceux qui manquent.
Pour avancer, il comprend qu'il doit s'appuyer sur des éléments autres que ceux dont il dispose déjà. Il se lance donc dans l'étude des témoignages de ceux qui ont fait partie de l'entourage de Kane, à différents moments de sa vie : le tuteur, à travers ses mémoires, un ami, la seconde femme, le majordome du manoir de Xanadu.
Au fil des flashbacks, Thomson comprendra que la force de la mutualisation des informations a néanmoins ses limites, et qu'il arrive parfois que les pièces d'un puzzle se perdent définitivement dans la nature.
01/01/2011
Bonne année 2011! :-)
Le journaliste Thomson enquête sur la vie et la mort de Charles Kane, une personnalité rendue mystérieuse et inconnue par sa notoriété-même.
Propriétaire d'une mine d'or, la mère de Kane le confie, alors qu'il est encore enfant, à un banquier chargé de lui apprendre à gérer sa fortune future. Quand il en prend enfin possession, bien des années plus tard, il décide de l'investir dans la presse, et s'impose à la tête du journal l'Inquirer auquel il va donner plus d'ampleur en modifiant quelque peu la ligne éditoriale et en prônant la transparence.
Le succès de cette démarche lui donne alors des ailes, et, conforté par son mariage avec la nièce du président des États Unis ainsi que par sa grande fortune, il se tourne vers la carrière politique. C'est là que les choses se gâtent : il n'a pas réalisé que sa maîtresse, une chanteuse d'opéra en devenir, pouvait être une source de scandale et créer un obstacle à sa progression.
Condamné à ne jamais atteindre un haut rang politique, il lui reste quand même sa fortune et la sus-citée bonne copine à laquelle il décide de se consacrer. Elle devient sa seconde femme, et iI entend la rendre heureuse en lui payant des trucs : cours de chant, une scène à elle, un manoir dans lequel ils se retirent tous deux. Cependant, la solitude va vite se faire sentir.
Mais plus encore que sa vie, c'est sa mort qui passionne les foules : en effet, le vieux Kane finira par expirer, seul, dans son domaine qu'il a baptisé "Xanadu", en prononçant "rosebud", "bouton de rose". Pourquoi rosebud et pas autre chose? c'est ce que Thomson voudrait savoir.
Le grand puzzle
Au début de son enquête, Thomson dispose d'une masse d'informations de type journalistiques, qui relatent les événements clé de la vie de Charles Kane, la manière dont il est perçu par la population, par la presse. Ces informations, dont nous prenons connaissances dans les premières minutes du film, lui sont proposées pèle-mêle et sans interprétation, bien qu'elles soient parfois contradictoires.
Le voilà face à une sorte de grand puzzle dans toutes les pièces sont mélangées, et qu'il doit reconstituer. A lui de faire son boulot en sachant distinguer l'information de la rumeur et de la légende, pour dresser un tableau du personnage à même de le guider vers le fameux bouton de rose. Ici, faire le puzzle, c'est non seulement lier les morceaux qu'on a sous la main, mais savoir retrouver ceux qui manquent.
Pour avancer, il comprend qu'il doit s'appuyer sur des éléments autres que ceux dont il dispose déjà. Il se lance donc dans l'étude des témoignages de ceux qui ont fait partie de l'entourage de Kane, à différents moments de sa vie : le tuteur, à travers ses mémoires, un ami, la seconde femme, le majordome du manoir de Xanadu.
Au fil des flashbacks, Thomson comprendra que la force de la mutualisation des informations a néanmoins ses limites, et qu'il arrive parfois que les pièces d'un puzzle se perdent définitivement dans la nature.
01/01/2011
Bonne année 2011! :-)
1 commentaire:
Pour ce qui me concerne, le moment du film qui m'a fait rêver dès la première fois où je l'ai vu (et je n'étais pas bien vieux!), c'est quand on prétend l'empêcher d'écrire ce qu'il veut dans son journal, et qu'il répond superbement "je vais perdre un million de dollars par an [dans ces conditions avec ce journal]? Hé bien, je peux tenir 43 ans!".
Ca a été mon rêve toute ma vie: que le nombre de personnes capables de me dire quoi faire ou ne pas faire soit le plus réduit possible... ce qui implique de ne pas trop dépendre d'autrui (notamment, financièrement!). ;-/
Il faudrait que je le revoie, tiens: cela fait quelques années que je ne l'ai plus revu...
(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola
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