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mercredi 13 août 2025

[LECTURES DE VACANCES] La femme de ménage - Freida Mc Fadden (2022) / Légendes et Latte - Travis Baldree (2022)

Si vous êtes basés dans le Sud-Ouest, vous avez sans doute déjà entendu parler du festival "BD en Périgord", qui se déroule tous les ans à Bassillac et Auberoche, une commune proche de Périgueux. 

Je n'y suis jamais allée ; mes parents nous avaient dit, quand on été enfants, qu'on irait y faire un tour à l'occasion, mais ça ne s'est jamais fait. On ne réclamait pas outre mesure : dans la région, c'est le festival d'Angoulême qui fait rêver. 

Bien des années plus tard, cet événement culturel incontournable dans la région est revenu sur le tapis lors des repas de famille du dimanche. Pas de la plus flatteuse des manières, c'est le moins qu'on puisse dire ! Marine travaillait depuis peu dans une entreprise de nettoyage du secteur et en tant que dernière personne embauchée, elle récupérait les missions à la con et leur lot de bizarreries. Nettoyer de font en combles le gymnase censé accueillir les stands et expositions du festival en faisait partie. 

Il fallait que tout soit nickel (et déserté de tout personnel de nettoyage) avant l'installation, ce qui impliquait de se rendre sur place très tôt, vers 5h du matin. Sur le principe, cela ne la gênait pas plus que ça : les horaires décalés faisaient partie des inconvénients du métier, elle le savait. Et puis, c'était une fois pas an. 

En revanche, en tant qu'employée, Marine ne disposait pas des clefs du gymnase. Il fallait qu'elle attende que le gardien, qui devait venir plus tôt lui aussi pour l'occasion, les lui remette. Impossible de procéder différemment, comme récupérer les clefs la veille, par exemple. Question de confiance et de responsabilités, sans doute. 

La première fois, le gardien est venu à 5h comme convenu. Il s'est montré très antipathique, mais enfin, il lui a permis d'accéder au site. 

Les années suivantes, la tâche a été plus compliquée pour Marine, car le type venait tard, voire pas du tout. Lorsqu'il arrivait tard, elle ne pouvait pas remplir sa mission à fond, puisqu'elle ne disposait pas du temps nécessaire pour le faire. Lorsqu'il ne venait pas, elle ne pouvait tout simplement pas travailler. 

Dans tous les cas, elle se rendait sur place à l'heure prévue, poireautant des heures dans sa voiture par de froids matins d'octobre. Et à chaque fois, forcément, les retours sur la qualité du service étaient négatifs. Même si elle savait pertinemment qu'elle n'y était pour rien, cela l'affectait toujours. D'autant qu'elle donnait sa version de l'histoire à sa patronne, et que cette dernière faisait mine de ne pas la croire _ sans doute pour éviter tout litige avec la mairie. 

L'année dernière, Marine nous a raconté qu'elle en avait eu marre, qu'elle s'était pointée et qu'elle était rentrée se recoucher assez rapidement. C'était juste avant les premiers diagnostics. La maladie couvait déjà et sa fatigue envahissait suffisamment ses journées pour qu'elle s'épargne les sautes d'humeur d'un boulet. Elle ne savait pas que c'était la dernière fois qu'elle se levait pour rien. 

Sache, gros connard de gardien, que tu ne la verras plus jamais, cette femme de ménage qui venait te casser les couilles le jour de l'ouverture du salon de la BD, et dont la tête ne te revenait pas visiblement. J'espère qu'à la place, tu auras affaire à une grognasse tout aussi désagréable que toi. 

 

La Femme de ménage 
Freida McFadden 
2022 
Photo : édition J'ai Lu



Difficile de trouver (et de garder) un boulot quand on sort de prison ! Millie le sait bien, elle en fait l'expérience depuis plusieurs mois. Aussi, lorsque la jeune femme est recrutée au pied levé pour faire le ménage chez de riches new-yorkais, elle s'empresse d'accepter le poste, espérant se rendre indispensable avant que ses patrons ne découvrent ses antécédents ! 

Dès son arrivée, elle sent que quelque chose cloche chez les Winchester : déjà, la minuscule "chambre de bonne" que lui attribue Nina, la mère de famille, ne se verrouille que de l'extérieur. L'impossibilité d'en ouvrir la fenêtre n'aide pas vraiment à s'approprier le lieu... 



Puis au fil des jours, son sentiment de malaise s'amplifie, à juste titre : Nina est bordélique à l'extrême, au point que Millie se demande si elle ne fait pas exprès de foutre des saletés partout, juste pour la faire galérer. D'autant qu'elle peut passer d'une minute à l'autre du "mode copine" au mépris le plus total envers son employée. La fille, la petite Cecelia, est clairement hostile envers Millie, en plus d'être flippante en tous points. 

Enzo, le jardinier, ne cesse de s'agiter et de prononcer le mot "danger" dès qu'il voit Millie, mais comme il ne connaît pas un mot d'anglais, la communication est impossible, elle ne voit pas bien où il veut en venir. Heureusement, Andy Winchester, le père, parvient à apaiser cette ambiance électrique




Plus Nina Winchester s'attache à la faire tourner en bourrique, moins Millie n'a de scrupules à se rapprocher dangereusement du bel Andy, qui ne demande pas mieux ; et alors que le lecteur aimerait crier à l'héroïne que coucher avec le patron, c'est pas une bonne idée, l'histoire prend une tournure complètement inattendue ! 

Avis 

AH ! Je l'ai enfin lu ! Ce livre me faisait de l'oeil (littéralement) à chaque fois que je passais au Relay de la gare de Limoges. On est génération Loft Story ou on ne l'est pas. J'ai dû en parler à ma collègue prof d'ULIS à un moment, parce qu'elle me l'a gentiment offert avant qu'on parte en vacances. 



J'avoue avoir été un peu moins jouasse en voyant qu'il figurait dans la bibliothèque Babelio de mon ex, ce qui est rarement bon signe.... Oui, c'est mesquin de stalker et de balancer ensuite

Bref, on peut couper ce best-seller en deux parties.

Une première, efficace et bien accrocheuse, mais parfois rendue peu convaincante par le personnage de Millie. Trop de mystère tue le mystère : soit elle se décide à nous dire pourquoi elle a été emprisonnée, soit elle arrête d'y faire allusion toutes les deux pages. 
Ensuite, face à tous les micro-événements chelous qui se passent sous ses yeux, il n'y a bien qu'elle pour ne pas comprendre qu'elle ferait mieux de prendre ses jambes à son cou. 
Enfin, ses petites envolées "ouah trop beau le jardinier / le boss, j'ai pas ken depuis teeellement longtemps !!"... très peu pour moi.

J'ai failli stopper ma lecture à mi-chemin, avant de me convaincre d'essayer d'aller jusqu'au bout, et j'ai bien fait d'insister un peu ! En effet, la deuxième partie de ce thriller psychologique est assez déroutante pour justifier à elle seule le grand succès du livre. Je ne dirai rien de plus pour ne pas spoiler, mais le revirement qui s'opère à ce moment-là surprendra même celles et ceux qui avaient déjà entrevu quelques ficelles... 

A dévorer sur la plage ou dans les transports ! 
Un peu à l'eau de rose par moments, mais ça passe. 
Lisez bien jusqu'au bout !
Pour tous ceux qui ont aimé le film Parasites, et pour les nostalgiques de Desperate Housewives  !

Légendes & lattes 

Travis Baldree 

2022 


Photo : édition J'ai Lu 

Genre : cosy fantasy

Tout plaquer et partir ouvrir un café dans un endroit où personne ne boit de café, voilà le défi que s'est lancé Viv, une orque mercenaire lassée de l'aventure. 

Après plus de 20 ans d'une vie dure et sans possibilités d'attaches, cette solitaire dans l'âme entend bien se poser et monter son propre établissement dans le petit village de Tuine. 

Elle a pour seuls guides sa grande motivation, sa passion du café, et une pierre "porte-bonheur" qui pourrait bien devenir un objet de convoitise. 

Ce retour au calme pourrait avoir des airs de retraite, si Viv n'avait pas tout à construire pour mener à bien son projet : non seulement le café en lui-même, mais aussi son sens de l'accueil et ses compétences en commerce, proches du néant. D'autant que l'ombre du mystérieux Madrigal, prompt à taxer tout nouveau commerce, vient gâcher quelque peu le paysage. 

Heureusement, Viv va faire de belles rencontres et (re)découvrir les joies du travail d'équipe et des soirées entre amis. 

Avis  

J'ai été séduite par la couverture WTF et par l'idée qu'un livre puisse à la fois parler d'orcs, de pierres magiques et de café ; le résumé laissant présager une dimension bisounours dont j'avais bien besoin à ce moment-là, je me suis laissée tenter. 

Au final, cette lecture de Légendes & Latte a été positive dans le sens où...  

- elle est réconfortante et sans prise de tête

- le monde cosmopolite de Travis Baldree tient la route, avec ses décors médiévaux-modernes et ses êtres légendaires souvent en proie aux préjugés. 

- les personnages sont plein de mignonnerie (trop ?)...

MAIS voilà... je me suis quand même beaucoup fait ch*er, car il n'y a quasiment pas d'action. C'est normal, me direz-vous, c'est le principe de la "cosy fantasy", cette branche de la fantasy où on s'intéresse surtout au quotidien des personnages et de leurs amourettes, au détriment des quêtes et des combats. Une sorte de tour d'autos tamponneuses où il faudrait essayer de ne pas toucher les autres, en somme...  

N'étant pas au fait de ce genre nouveau, j'ai attendu désespérément que "ça démarre", pensant que, telle une Xéna dont le naturel revient au galop, Viv allait dégainer l'épée après trois pages de bonnes résolutions pacifistes. Mais non. On voit juste un café se construire pierre après pierre au fil des chapitres, les joies et les galères qui vont avec, et un binôme de tenancières qui s'interroge sur ses techniques de vente.. 

Bah, pourquoi pas. Quand vous voyez qu'au bout de quinze chapitres, les personnages s'interrogent sur la possibilité ou non d'installer un ventilo ou une plus grande cuisinière, vous vous faites une raison ! A noter que l'auteur a imaginé cette histoire en plein Covid, à un moment où les cafés et autres lieux de socialisation étaient inaccessibles : voilà qui nous rend son roman d'autant plus sympathique. 



 

mercredi 1 novembre 2023

[COMICS] Batwoman - 1 - Hydrologie - J.H. Williams III / W. Haden Blackman (2012)

J'étais contente de trouver le tome 1 de Batwoman dans le rayon comics de la médiathèque, aux Halles. C'était sans me souvenir que les séries de ce type commencent parfois par un numéro 0 !


Batman, Catwoman, Batwoman, Batgirl... pas facile de savoir à qui on a affaire lorsqu'on tombe sur l'un de ces hyperactifs masqués, au détour d'une ruelle de Gotham City, après le coucher du soleil. On peut dire tout ce qu'on veut du Joker : au moins, lui, il est facilement identifiable. 

Dans la famille chauve-souris, je demande... 

Comme je ne connais rien à l'univers de DC, et que l'écoute assidue de ComicsDiscovery ne peut pas combler toutes les lacunes, j'ai fait quelques recherches pour savoir qui est qui dans cet imbroglio de capes : 

- Batman : bon, on en parlera mieux dans peu de temps. C'est ce fameux héros au costume de chauve-souris qui rend la justice à Gotham. Ses accessoires, ses capacités physiques et son intelligence compensent parfaitement les pouvoirs incroyables qu'il n'a pas. En effet, dans la vie, il n'est autre qu'un orphelin blindé nommé Bruce Wayne. 

- Catwoman est celle qui porte des oreilles de chats, une combi en latex et un fouet. Une sorte de Fantômette devenue adepte des boîtes échangistes en grandissant. Rusée et aussi leste qu'un chat de gouttière, elle fait partie des ennemis de Batman, mais n'est pas 100 % méchante non plus. D'ailleurs, les deux oiseaux de nuit aiment bien se tourner autour.    

- A ne pas confondre avec la précédente, Batwoman n'est pas non plus la femme de Batman. Selon les versions, elle est soit l'une de ses alliées, soit sa remplaçante à Gotham lorsqu'il s'en éloigne, soit sa cousine gouine. Ses couleurs : le rouge et le noir. Comme les deux personnages dont on a parlé plus haut, elle mène une double vie et n'a pas de capacités surnaturelles. Kate Kane, alias Batwoman, est forte parce qu'elle a suivi des entraînements militaires et parce que des épreuves personnelles lui ont laissé la rage de vaincre.  

- La figure de Batgirl semble faire référence à deux personnages distincts : d'une part, Bette Kane, la cousine de Batwoman. Mais elle est aussi appelée Flamegirl... C'est d'ailleurs le cas dans la BD dont nous allons parler aujourd'hui. D'autre part, Barbara Gordon, la fille du chef de la police de Gotham, James Gordon. On la connaît aussi sous le nom d'Oracle. Quel foutoir ! 

Heureusement, dans le tome 1 de la série Batwoman, sorti en 2012 des crayons de J.H Williams III et W. Haden Blackman, on n'a pas besoin de maîtriser tous les secrets de famille de l'univers DC pour y trouver son compte. 

L'histoire 

Qui se cache derrière le masque et la tignasse rouge de Batwoman ? Batman soupçonne à raison Kate Kane. une jeune femme d'apparence ordinaire mais dont les habitudes de vie trahissent des nuits anormalement mouvementées. Et pour cause : dès qu'elle le peut, elle ratisse Gotham pour nettoyer la ville de ses malfaiteurs. 

Au moment où commence Hydrologie, elle a fort à faire, puisqu'elle enquête sur les meurtres de six enfants et la disparition de douze autres qui ont, semble-t-il, été "capturés" par la Llorona, un esprit vengeur dont la spécialité est de noyer des gosses. Elle n'est pas la seule sur le coup : la détective Sawyer basée à Gotham, et l'agent Cameron Chase venue de New-York entendent bien prendre l'affaire à leur compte, chacune dans son coin. Trois enquêtrices sur une même affaire, c'est un coup à se marcher dessus ! A moins que Chase ne se soit pas déplacée (que) pour ça...

En parallèle, Kate vit en coloc avec sa cousine Bette alias Flamegirl, et s'apprête à la former au combat. Mais la jeune recrue estime avoir déjà un bon palmarès et n'a pas envie de repartir de zéro. L'autorité de Batwoman est mise à mal par cette cousine un peu insouciante et prompte à mettre les pieds dans le plat _en demandant, par exemple, pourquoi Kate refuse de parler à son père _sujet sensible s'il en est.

Heureusement, la justicière masquée sait se ménager des moments de détente en entretenant une idylle mal barrée mais marrante avec la détective Sawyer. Cette dernière compte identifier Batwoman afin de la balancer à l'Agent Chase, convaincue qu'elle va la gêner dans son boulot. C'est la séquence Signé Cat's Eyes de la BD.  


Ce moment où tu te demandes toujours comment se démerde Quentin Chapuis (déjà lol) pour ne pas reconnaître Tam Chamade sous sa pauvre combi vert canard de Cat's Eyes, la nuit d'avant.


"Batwoman ? Mince alors, elle existe !"

Hydrologie marque le début d'une série qui promet de partir dans tous les sens, et où l'action risque fort d'être influencée pour le meilleur et pour le pire par l'"humanité" de tous ces personnages : besoin de reconnaissance et de liberté des uns, fierté et carriérisme des autres... tout cela ne nous dit pas où sont passés les enfants ! 

Batwoman vue par Batman 

Afin que les novices ne se sentent pas trop perdus, W. Haden Blackman a écrit un chapitre introductif dans lequel il met en scène Batman en mode stalker, occupé à observer Kate Kane dans son quotidien. Il nous partage tout ce qu'il note scrupuleusement dans un petit carnet. Ce procédé narratif nous permet d'avoir un portrait assez complet de l'héroïne sous ses "deux identités", et de connaître son passé de militaire. On apprend également qu'elle a perdu sa mère et sa sœur jumelle tragiquement, et l'hostilité qu'elle affiche envers son père le colonel Kane est en lien avec ce drame familial. 

Ces éléments sont suffisants pour accepter l'idée que la fille soit perchée au point de revêtir un masque, un costume rouge et noir, de poser des rajouts ondulés à son carré auburn habituel... avant de s'élancer incognito dans les rues de Gotham pour protéger le peuple des rageux. 

Bonus Rainbow


Dans l'univers DC, Batwoman est l'une des principales représentantes de la communauté LGBTQIA+%*#@. Je serais pour dire qu'on s'en fout un peu, mais le fait est que dans Hydrologie, son orientation sexuelle joue un rôle puisque son histoire avec l'inspecteur Sawyer interfère avec ses missions secrètes. On se doute qu'elle va devoir faire preuve de vivacité d'esprit dans les prochains tomes si elle veut ménager la chèvre et le chou. De plus, elle a été virée de l'armée pour homosexualité, donc c'est un détail important qui ne peut être passé sous silence. Les lecteurs apprécieront qu'on n'épilogue pas plus que ça sur ce qu'elle fait de son cul. Le dessinateur est resté assez classe dans sa façon de traiter le sujet, on n'a jamais l'impression que les planches vont virer au film porno _ une fois n'est pas coutume.  

Représenter une minorité ne fait pas de Batwoman une super-héroïne préservée de tout défaut : on remarquera que la fille a quand même des tendances control-freak, avec sa cousine notamment qu'elle prend un peu pour son trouffion. Même si Bette fait parfois les frais d'une certaine frivolité, on comprend tout à fait qu'elle décide de claquer la porte, à moment donné. Si j'avais été à sa place, je crois que j'aurais pété un câble à la page 28, au moment où Kate annonce très détendue qu'elle a brûlé le costume de Flamegirl. Le respect des aînés, ça va bien deux minutes ; mais la "bleue" a quand même fait partie des Jeunes Titans, l'air de rien. 

                                     

Le rouge et le noir 

Je n'ai pas une grande mémoire des noms pour les scénaristes, dessinateurs et coloristes de BD ; mais je ne pense oublier ni J.H. Williams, ni Dave Stewart. Le dessinateur et le coloriste de cet album ont su rendre séduisant un début de série qui, forcément, et riche en infos sur les personnages et un peu moins en action. Si Batwoman était un puzzle, on pourrait dire qu'on en est à la phase de tri des pièces ; nul doute que tout s'éclaircira bientôt, mais en attendant, on reste un peu perplexe face à cette histoire de fantôme marin kidnappeur d'enfants. Mais l'alliage de couleurs pimpantes_ avec une dominante de rouge et de noir, à l'obscurité de Gotham est vraiment réussi. Le découpage irrégulier des vignettes est à l'image du bordel ambiant, et laisse la part belle aux scènes d'action, de combat, au déploiement de l'esprit vengeur, qui émerge par moments comme une sorte de poulpe translucide. Aujourd'hui, c'est la forme du comics qui m'a poussée à le lire, le terminer et à avoir envie de continuer la série ; cela m'arrive assez rarement. Après, à vous de vous faire votre propre avis ! 













CDI Collège : pourquoi pas en 4°/3°, mais pas en libre accès. Un peu de violence et de scènes de drague pas trop adaptées (je précise qu'il n'y a rien d'homophobe là-dedans, j'aurais dit la même chose si Batwoman avait chopé des mecs).  

CDI Lycée : OK 


J.H WILLIAMS ; W HADEN BLACKMAN. Batwoman - 1 - Hydrologie. Urban Comics, 2012. Collection "DC Renaissance". 144 p. ISBN 978-2-3657-7062-0